Chaperons rouges et loups
La semaine passée, dans le cadre de la « journée mondiale de refus de la misère », Macron est venu visiter une crèche d’entreprise du groupe « Les petits chaperons rouges » à Gennevilliers.
Les familles connaissent toutes des difficultés pour
avoir une place en crèche. Il en manque plusieurs centaines de milliers dans le
pays. C’est justement ce qui permet à des groupes privés comme celui des «
petits chaperons rouges » de prospérer grâce aux aides de l’État. Son PDG,
Jean-Emmanuel Rodocanachi, qui est en même temps président de la fédération
Française des entreprises de crèche (FFEC) se situe à la 467ème place d’après
le classement de Challenge des « 500 plus grandes fortunes de France en 2016 ».
Son entreprise fondée en 2000, vient d’ailleurs de racheter récemment des
crèches en Allemagne et en Angleterre. Le secteur des crèches privées
connaîtrait ces dernières années un taux de croissance de 35%. En venant lui
rendre visite Macron venait visiter un des siens. L’État ne cherche pas à
répondre aux besoin de la population et laisse le secteur privé faire des
affaires… grace aux nombreuses aides qu’il lui fournit.
Une centaine de manifestants étaient là pour
l’accueillir et pour demander des comptes sur les aides aux entreprises pendant
qu’il diminue l’APL. Ils ne se trompaient pas de cible.
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