Un beau premier « jeudi de la colère »
Ce sont des travailleurs
déterminés qui ont accueilli les habitants, les familles et les militants venus
les soutenir hier midi rue des Charretiers devant leur usine. Celle-ci est
menacée de fermeture après la décision des actionnaires de la multinationale
Semperit. (Voir nos articles précédents)
88
travailleurs sont menacés de perdre leur emploi et de rejoindre Pôle emploi.
Loin de là, ils veulent que l’usine reste, garder les emplois. Ils rejettent
leurs licenciements.
On
peut n’être que 88 dans une entreprise et avoir un moral d’acier pour rejeter
ce que décident les actionnaires. Les travailleurs de Semperit ne sont pas décidés à se laisser faire.
Hier,
ils ont pu recevoir le soutien de Lutte ouvrière (voir ci-dessous) avec la présence de Nathalie ARTHAUD et de nombreux camarades, du PCOF, du
PCF, du NPA, de la France insoumise, du PS, et même de la nouvelle députée d’Argenteuil, élue
d’En Marche qui, lors de sa courte intervention, n’avait pas grand-chose à dire et qui a reçu un accueil des
plus frais.
En
tout cas, un rassemblement chaleureux qui a fait chaud au cœur aux travailleurs
de Semperit, si l’on en juge par les gestes de sympathie qu'ils ont exprimés.
Notre
camarade Nathalie ARTHAUD est donc venue soutenir ces travailleurs. Les organisateurs,
les sections CGT et FO de l’entreprise lui ont donné la parole comme à tous les
représentants des organisations présentes.
Nathalie
a répondu à la députée qui avait parlé de la loi, de la loi qui, selon elle, garantirait que
tout se passe au mieux pour les travailleurs licenciés, qui les accompagnerait, et qu’elle ferait que tout soit respecté au mieux en la matière.
Nathalie, s’adressant aux travailleurs en lutte, a insisté sur le fait que
cette loi est la loi des patrons, faite à son avantage, et que Macron veut
justifier encore l’améliorer toujours plus au service du… patronat. Les travailleurs n’ont
pas besoin d’accompagnement, de cellules psychologiques pour accompagner leurs licenciement, comme le
prévoient cette députée et la direction de Semperit. Ce dont ils ont besoin, c’est de garder leur
travail et les emplois. Ils ont donc raison de dire non à la fermeture de leur
usine et aux licenciements. Et cela ils ne peuvent le poursuivre que par la
mobilisation qu’ils ont entamée.
Cette intervention a été chaleureusement applaudie.
Cette intervention a été chaleureusement applaudie.
1 commentaires:
#Onlâcherien# NON AUX LICENCIEMENTS BOURSIERS À SEMPERIT
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