Bilan du « débat » des cinq « grands »
candidats !
« grands » candidats = grands
baratineurs (N. Arthaud)
Dans les médias
Demain
mercredi 22 mars
A 20 heures 30
LCI : Interview de Nathalie Arthaud
Après-demain
jeudi 23 mars
à 07h50
France
Inter : Interview de Nathalie Arthaud
Vendredi
24 mars
à 07h50
France
Info TV : Interview de Jean-Pierre Mercier
Samedi 25
mars
à 08h40
LCI : Nathalie Arthaud est l'invitée de LCI Matin
Jeudi 30
mars
RFI : Interview de Nathalie Arthaud
à 18h30
Dimanche prochain 26 mars à 15 heures
avec Nathalie ARTHAUD
Venez soutenir notre candidate. Son grand meeting de
campagne aura lieu le dimanche 26 mars, dans 15 jours maintenant, aux Docks de
Paris, à Saint-Denis, près de la Porte de la Chapelle, à 15 heures.
Nous avons réservé un car qui partira à 14 heures ce
jour-là du marché de la Colonie, derrière la gare principale d’Argenteuil. Il
faut vite maintenant réserver sa place ! Le transport est gratuit, et il
est aller-retour !
Pour réserver, me joindre :
06.99.49.98.64.
MDommarie@aol.com
Le
programme de Fillon : tout pour les patrons
Avant d’être mis en examen pour
détournement de fonds publics, Fillon a développé son programme économique
lundi 13 mars. Aucune surprise, il reprend à peu près celui qu’il avait défendu
lors des primaires de la droite, en annonçant plus d’argent pour les patrons et
plus d’attaques contre le monde du travail.
Donc, il y aura des milliards
pour le patronat, à commencer par la suppression de l’ISF, même si cet impôt
sur les grandes fortunes est surtout symbolique et affecte peu les revenus du
capital. Fillon envisage aussi, entre autres, de descendre jusqu’à 25 % le taux
d’imposition des sociétés et de diminuer l’impôt sur le revenu des particuliers
qui placent leur argent dans une PME. Pour faire bon poids, il propose en outre
de transformer le CICE en baisse pérenne des cotisations patronales, en plus
d’un nouvel allègement de celles-ci de 25 milliards d’euros, le tout pour un
total de 40 milliards d’euros.
Une partie de ces cadeaux serait
payée en taxant tous les consommateurs, par une hausse de deux points du taux
de la TVA, qui passerait à 22 %. Et ce qui ne représenterait qu’une broutille
pour les plus riches pèserait lourdement dans le budget de la majorité de la
population, en particulier des plus pauvres.
Une autre source de revenus
serait prise dans la poche des travailleurs, en les faisant travailler plus,
mais sans les payer plus. Fillon envisage le retour aux 39 heures pour
l’ensemble de la fonction publique, en poursuivant les réductions d’effectifs
dans des services pourtant indispensables à la population. Dans le secteur
privé, la loi fixerait à 48 heures hebdomadaires le temps de travail, laissant
chaque patron libre de décider, en-dessous de cette limite, à partir de combien
d’heures il paierait ses salariés en heures supplémentaires.
En ce qui concerne les droits des
travailleurs, les lois Macron et El Khomri ont ouvert un boulevard à Fillon. Il
veut donc poursuivre dans cette voie en proposant d’autoriser les licenciements
collectifs sans motif économique ou, pour être plus exact, sans que les
dirigeants d’une entreprise n’aient même plus à se donner le mal d’invoquer des
prétextes. Il veut en outre « sécuriser » les contrats de travail – entendre
par là généraliser les contrats précaires – et « sécuriser » aussi les
licenciements en plafonnant les indemnités prud’homales.
C’est donc une déclaration de
guerre au monde du travail. Ce n’est pas nouveau, elle est dans la lignée de la
politique suivie par les gouvernements précédents. Elle est juste moins
hypocrite, Fillon s’adressant exclusivement aux patrons, sachant qu’il a peu de
chances de récolter des voix du côté des travailleurs. En revanche, si par
extraordinaire il était élu, il ferait bien de ne pas oublier la mobilisation
de ces derniers contre la loi El Khomri.
Marianne LAMIRAL (lutte ouvrière n°2537)
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