Préparer
l’avenir : voter Nathalie Arthaud
Le vote pour Nathalie Arthaud est
une façon de faire entendre les exigences du monde du travail. Mais c’est aussi
affirmer la nécessité que les travailleurs se regroupent autour de leurs
intérêts en formant un courant politique.
Dans toute la société, la
bourgeoisie dispose de multiples relais pour défendre ses intérêts. À l’opposé,
les travailleurs doivent avoir un parti qui exprime leurs objectifs politiques
et fasse entendre leur point de vue, celui de la majorité qui n’exploite
personne, sur toutes les questions de société. Un tel parti ouvrier se
revendiquerait forcément des idées communistes révolutionnaires, car ce sont
les seules idées qui s’opposent irréductiblement à la dictature que la
bourgeoisie fait peser sur la société.
En mettant fin à l’isolement des
travailleurs, il consoliderait leur conscience d’appartenir à un même camp,
celui du monde du travail, et de constituer une force face au patronat. Ce
parti ouvrier pourrait devenir le pivot de bien des luttes collectives,
l’inspirateur, le coordonnateur, le gardien des expériences collectives.
Un tel parti reste à construire.
Voter ne suffira pas à le faire. Mais voter, c’est un premier pas. C’est en
exprimer la conscience. C’est exprimer la volonté que les travailleurs se
regroupent et constituent ce parti. Et c’est appeler les autres à le rejoindre.
M. A. (Lutte ouvrière n°2535)
Échos de campagne
En plus des meetings programmés
cette semaine, à Orléans le 1er mars et au Mans le 2, Nathalie Arthaud a
répondu à diverses invitations. Elle a pris la parole à un Parlement des
étudiants et à une radio étudiante, Fréquence ESJ, radio Internet d’une école
de journalisme. Cela lui a donné l’occasion d’être interviewée pendant une
heure sur des sujets aussi divers que le débat qui sera organisé par TF1 avec
cinq candidats, la déclaration de Macron sur la colonisation, crime contre
l’humanité, ou encore le coup de communication de Le Pen au Liban. Sur la
question des débats politiques réservés aux candidats dits grands, les jeunes
journalistes soulignaient eux-mêmes que, lors des primaires de la droite et de
la gauche, tous les candidats avaient participé aux débats, quelle que soit
leur taille supposée. Enfin, Nathalie Arthaud a pu développer les différents
axes de notre programme.
Lors de son intervention au
Parlement des étudiants, Nathalie Arthaud a succédé à Marion Maréchal-Le Pen,
qui était venue avec sa petite claque d’étudiants très bon chic, bon genre.
Elle y a donc pris l’exact contre-pied de ce qui venait d’être dit, que ce soit
sur les violences policières et le racisme ou sur l’Europe et
l’internationalisme.
BFM a poussé les murs pour lui
accorder sept minutes dans un JT de 16 heures, alors que cette chaîne compte
bien une dizaine de vrais interviews ou débats politiques !
Et elle a aussi eu droit à sa
première et peut-être dernière interview dans le Parisien. C’était une
vraie interview de plus de dix lignes… qu’il fallait chercher dans les pages
loisirs télévision à propos justement de l’égalité du temps de parole dans les
médias.
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