Quand le mot « turpitude » n’est pas assez fort
En campagne, le primarien Valls
vient de déclarer qu’il était pour la suppression du 49-3 ! Lui le
spécialiste du 49-3 pendant ses deux ans et demi au gouvernement dont son
départ ne date que de quelques jours ! Lui, le petit monsieur 49-3 de la loi
travail contre les travailleurs !
Il
nous oblige à la vulgarité. Comptant sur l’amnésie précoce qui ronge la
conscience des oublieux, il prend
simplement les gens pour des c…
Enfer
et damnation. Mais c’est aussi avec un tel mépris que l’on prépare les
révolutions.
Puisqu’il
est question de mémoire, la nôtre. Un article extrait du numéro de cette
semaine de notre hebdomadaire Lutte ouvrière
Argenteuil
: le souvenir d’un tour de Valls
À l’âge où des jeunes peuvent
envisager avoir un idéal utile à l’humanité, d’autres rêvent déjà à la
notabilité, aux honneurs, à la carrière. Le jeune Manuel Valls fut de ceux-là.
Il ne fut ni le premier ni le dernier à choisir très tôt ce chemin, mais le fit
dans les pas d’un mentor, Michel Rocard, espérant bénéficier de ses réseaux
d’influence.
Vers la fin des années 1980, à 26
ans, Valls s’imposa au Parti socialiste d’Argenteuil, et fut élu conseiller aux
élections municipales de 1989. Il allait le rester jusqu’en 2001, après que son
attitude dans ce conseil eut été, cette année-là, un des éléments qui firent
perdre la municipalité au PCF, au profit de la droite.
Durant son passage à Argenteuil,
Valls n’eut de cesse de mener la vie dure à son allié du PCF local et aux
maires d’alors, Robert Montdargent puis Roger Ouvrard. Il rêvait d’écarter ce
parti qui dirigeait la commune depuis 1935, en pariant sur les réflexes
anticommunistes d’électeurs du centre et de la droite locale. Le point d’orgue
de cette croisade eut lieu en 1997, lors des élections législatives où il
s’opposa au secrétaire général du PCF d’alors, Robert Hue. L’axe de sa campagne
était : « Trop de social tue le social » ! Valls fut battu à plate couture,
n’obtenant au premier tour que 17 % des voix contre plus du double à Hue.
Ses réseaux permirent cependant à
Valls d’oublier ses déboires et de quitter Argenteuil pour des cieux électoraux
plus cléments, dans la banlieue sud, où son parachute le fit atterrir à Évry.
Chacun connaît la suite.
Exit donc Argenteuil. Les
militants de Lutte ouvrière d’Argenteuil se souviennent encore comment, après
la proclamation des résultats au soir d’un premier tour, Valls tournicotait
humblement autour d’eux pour réclamer que Lutte ouvrière appelle à voter au
second tour pour un candidat ou une liste qui avait ses faveurs, bien sûr sans
résultat pour lui. Ils se souviennent également qu’il était prêt à toutes les
démagogies. Ainsi lorsque les locataires d’une cité, la cité Joliot-Curie,
refusaient une augmentation des loyers initiée par leur bailleur dirigé par le
PCF, Valls était prêt, sans souci, à prendre la tête de leur manifestation !
Les Argenteuillais se souviennent
de lui comme d’un jeune arriviste hautain, à l’ambition démesurée.
Dominique Mariette (Lutte ouvrière n°2524)
Nos
permanences :
-ce soir
de 17 heures 15 à 18 heures 15, « carrefour Babou » ;
-demain
matin samedi de 10 heures 30 à 11 heures 30 centre commercial Joliot-Curie ;
-dimanche
matin, de 10 heures 30 à midi, entrée Jean Vilar du marché Héloïse.
Puis nos permanences ne reprendront que le
vendredi 6 janvier 2017
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