Des moyens pour l’Ecole pour tous, pas pour les capitalistes
Les édiles d’Argenteuil et le
maire en premier lieu ont fait des déclarations suite à l’agression ignoble
dont a été victime lundi un enseignant d’une école primaire de la ville. Ils
ont marqué leur solidarité et réclamé que les auteurs de ces actes lâches
soient punis. C’est bien la moindre des choses qu’ils pouvaient faire.
Mais
dans la montée de la violence, de l’inculture d’une fraction de la jeunesse, dans
le fait que le parcours de jeunes et de moins jeunes aboutisse à de telles
violences, ils ont une part de responsabilité certes indirecte mais bien réelle.
De
1993 à 2012, avec une interruption de cinq ans, le maire d’Argenteuil a été
député. Il a soutenu sans coup férir les politiques qui ont permis que les
grands groupes capitalistes licencient comme ils l’entendaient. De 2007 à 2012,
G Mothron a soutenu sans critique la politique de Sarkozy de suppressions
massives de postes d’enseignants et d’agents de l’Education nationale.
L’ « échec
scolaire », foyer de l’inculture et de la violence qui débouche sur le
chômage et la marginalisation sociale, ne tombe pas du ciel. Il est comme nous
le disions hier le symptôme d’une société profondément malade.
Comme
maire, G. Mothron est parti en guerre contre l’école maternelle en s’en prenant
au personnel municipal « ATSEM » qui contribue à ce que la vie des
classes soit bénéfique aux enfants. Et nous nous étonnons d’être peu nombreux
pour clamer qu’il faut que cela cesse, que, pour l’avenir des enfants et de la
société, l’école maternelle est un élément essentiel.
Dénoncer
les agressions d’enseignants comme de toute personne, c’est la moindre des
choses que l’on puisse faire. Mais cela ne coûte rien.
Mais
il faut surtout agir contre tous les fléaux que nous dénoncions hier et qui
rongent la société, aggravant la violence dans la société et mettant une
fraction importante de la jeunesse sur des chemins sans issue pour elle et pour
toute la société.
Quant
à son adversaire mais peut-être nouvel ami, P. Doucet, comme député, il est
muet sur cette question vitale de l’Ecole. Il vote seulement la politique
sombre de ses chefs, Hollande et Valls, en la matière.
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