Tout va très bien, tout va très bien…
Le conseil municipal a été marqué
hier au soir comme prévu par les deux sujets aux antipodes de l’ordre du jour :
le premier point et le dernier.
Nous
renvoyons au compte-rendu en temps réel que rédige le conseiller municipal
Frédéric Lefèvre-Naré. (http://engagespourargenteuil.fr/)
Le
premier point portait sur le projet d’aménagement « Ile Héloïse », le
dernier, sur la suppression de la délégation d’une adjointe originaire de l’association
Conjugue.
A
propos du projet d’aménagement, la municipalité baigne dans le bonheur, et n’y
voie que du bon. Nous reviendrons sur nombre de ses allégations dans les jours
qui viennent car elles sont révélatrices des illusions, réelles ou feintes, que
ces messieurs peuvent avoir. Il suffit de regarder autour de soi dans la région
pour constater le destin peu glorieux qu’ont connu nombre de ce genre d’aménagements
de « banlieue ». Comme s’il pouvait en aller autrement dans une
société en crise marquée par la paupérisation d’une fraction croissante de la
population.
Quant
à P. Doucet, il confirme avoir été favorable dès son élection en 2008 à ce
projet. On le croit, mais comme à son habitude, il avait gardé cela pour lui.
Le
principe de la vente du terrain « Jean Vilar » a eu deux votes contre :
ceux de MJ Cayzac F. Lefèvre-Naré.
Quant
à l’éviction de son poste d’adjointe de Sémia Anzagh, G. Mothron n’a guère fait
avancer la connaissance de ses raisons, si ce n’est que tout cela se serait
passé sur Facebook… L’adjointe en question n’a guère été plus claire sur le
sujet.
De
loin, si l’on y comprend quelque chose, il s’agirait de la dénonciation par l’intéressée
de propos racistes venant d’autres membres de la majorité municipale, sur fond
des luttes en liaison avec les « primaires de la droite ». Rien de
surprenant vu de loin, mais le mystère reste entier sur le sujet.
Nous
reviendrons sur un moment inénarrable de ce vote qui a vu l’éviction l’emporter,
finalement de peu. Stupeur dans la salle, la municipalité, le maire, les hauts
fonctionnaires municipaux, le directeur de cabinet,.., plus personne ne savait
comper !
Dans
le même temps où cette délégation était retirée, la conseillère municipale qui
avait fait circuler il y a un an, toujours sur Facebook, un propos à
connotation raciste a vu son indemnité connaître une augmentation très notable.
Et tout cela, dans la même délibération. Révélateur et très délicat !
A
suivre donc
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