vendredi 16 septembre 2016

Lycée Cassin de Gonesse (Val d'Oise) : une lutte qui montre la seule voie contre la hausse continue des effectifs dans les classes



Cela fait des années que les effectifs des classes de lycée augmentent dans le Val d’Oise, y compris dans les lycées populaires, y compris dans les sections qui demandent une attention particulière des enseignants. Dans un certain nombre d’établissements dits d’ « éducation prioritaire », la limite des effectifs par classe était de 30 élèves. Ce verrou a sauté ces dernières années.
         Et c’est dans ce contexte que la lutte au lycée Cassin de Gonesse est importante. Cette fois, des enseignants, des parents, des élèves disent « non, ça suffit, ce n’est pas possible de travailler dans ces conditions.


Ils veulent pouvoir travailler dans des conditions acceptables

Les enseignants, les parents et les élèves du lycée de Gonesse n’acceptent pas la hausse continue des effectifs d’élèves par classe. Celle-ci a atteint un record avec des effectifs supérieurs à 35 élèves par classe dans des classes de sections technologiques. Depuis la rentrée, les cours n’ont pas commencé, tous, enseignants, élèves, parents, n’acceptant pas une situation intolérable.
         Face à la grève des enseignants et la mobilisation massive des parents d’élèves, la direction académique, la rage au cœur, a été contrainte de commencer à céder. Des moyens supplémentaires d’heures d’enseignement ont été accordés permettant la conservation d’heures en demi-groupes dans deux classes, et la division d’une classe en deux classes à effectifs réduits mais sans demi-groupes.
         La délégation qui a rencontré mardi l’Académie a rendu compte des propositions à l’assemblée générale qui a jugé que ces propositions étaient encore insuffisantes.
         En conséquence, de très-très nombreux parents et des élèves ont  « bloqué » le lycée Cassin mercredi matin.

Mercredi matin devant le lycée Cassin


De nombreux postes non pourvus

La directrice académique se vantait avec satisfaction de la rentrée dans le Val d’Oise. Selon, elles, les classes du secondaire sans enseignants représentaient un nombre infime. Elle évoquait « 40 » postes non pourvus.
         Aux dernières nouvelles, ce chiffre était bien plus près de 200 que de 40.
         Soit cette dame a des problèmes de vue, soit elle a besoin d’un sacré rattrapage en mathématiques !

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