jeudi 22 septembre 2016

AZF, 15 ans plus tard : Total toujours pas condamné



Catastrophe d’AZF : Total toujours pas condamné

Il y a 15 ans, l'usine d'AZF de Toulouse subissait une explosion dévastatrice : 31 morts, la plupart des travailleurs de l'usine, et 2 500 blessés, surtout des habitants du quartier.
         Depuis, le groupe pétrolier Total, qui possédait l'installation, a tout fait pour échapper à ses responsabilités. Il a caché des informations aux enquêteurs, a lancé des rumeurs de sabotage, etc. Tout plutôt que d'admettre que ce sont les produits chimiques stockés qui ont provoqué l'explosion.
         Un troisième procès doit se tenir en janvier à Paris, loin de Toulouse, rendant difficile de s'y rendre pour les victimes. Il semble que depuis 15 ans la protection des intérêts d'une des plus puissantes entreprises françaises compte plus que la simple justice.






"La catastrophe d'AZF : Total coupable", de Jean-François Grelier. Un livre à lire



Le 21 septembre 2001, l’usine AZF explosait : trente et un morts, vingt mille blessés, un quartier dévasté et au moins cinquante mille sinistrés.
À ce jour, la seule littérature disponible sur la catastrophe AZF est celle qui cherche à innocenter Total, quitte à reprendre des mensonges grossiers. Mais pourtant les faits sont là, qui montrent à l’évidence la responsabilité du trust pétrolier.
Cet ouvrage revient sur les faits, sur ce qu’ont vécu les sinistrés et les ouvriers de l’usine détruite. Et les faits sont si évidents, si clairs, qu’eux seuls résisteront au temps. L’enquête judiciaire a pour sa part démontré une grave faute industrielle, rendue possible par une carence de prévention et de surveillance, d’économies en fait qui se sont révélées criminelles. Si le procès s’est conclu par une condamnation de Total, c’est aussi grâce aux multiples témoignages et actions de sinistrés et d’ouvriers qui refusaient de lier leur sort à celui de leur patron.
Et qu’après coup ce procès ait été cassé n’est qu’une confirmation de la puissance du système Total, contre laquelle certains se mobilisent toujours.
L’auteur a vécu tout cela en première ligne, en essayant de faire face avec ses voisins de la cité du Parc. À quelques dizaines, sinistrés et salariés, ils avaient la conviction que les seuls combats que l’on est sûrs de perdre sont ceux auxquels on renonce. Ils n’ont pas renoncé. Refusant les mensonges patronaux et les couardises des autorités, ils se sont battus. Ce livre est leur histoire.
 (Editions les bons caractères, peut être commandé dans toutes les bonnes librairies)

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