Loi travail… toujours refusée par les
travailleurs !
Même si
les dernières manifestations ont été moins suivies que les précédentes, elles
ont montré qu’il y avait toujours des dizaines de milliers de travailleurs et
aussi de jeunes ne désarmant pas, malgré le matraquage médiatique et tous les
efforts du gouvernement pour faire croire que la partie était jouée. Par
ailleurs, même si aucun média n’en a rendu compte, il y aussi eu de nombreuses
entreprises partout dans le pays où des travailleurs ont tenu à marquer le coup
en débrayant plusieurs heures.
Malgré le
flot de propagande pour vanter cette loi et les tentatives de discréditer les
manifestations en montant en épingle l’action d’une infime minorité de
casseurs, l’immense majorité de l’opinion ouvrière a apporté son soutien à ceux
qui se sont mobilisés. Le rejet est tel que le gouvernement n’a même pas tenté de
trouver une majorité à l’Assemblée et a préféré utiliser sans tarder le 49-3.
Même si,
au terme de procédures législatives, la loi finit par être adoptée, il reste
encore à l’appliquer. Dans chaque entreprise, le patronat cherchera à imposer
de nouveaux reculs des droits des travailleurs au travers d’accords
d’entreprise. Mais, face à eux, les patrons trouveront tous ceux qui se sont
mobilisés ces quatre derniers mois et qui, il faut le souhaiter, ont repris
confiance dans leur capacité de lutter. Et c’est cela le principal acquis du
mouvement contre la loi travail : après des années de passivité, il a
représenté une remobilisation pour des dizaines de milliers de militants
ouvriers et, au-delà, pour des centaines de milliers de salariés et de jeunes.
Pour faire
reculer le patronat et le gouvernement, il faudra un mouvement bien plus
profond, bien plus large et bien plus déterminé. Il faudra un mouvement où les
travailleurs utiliseront l’arme de la grève massive, englobant des millions de
salariés de tous les secteurs de l’économie, et un mouvement que les
travailleurs sauront diriger eux-mêmes à la base, en se fixant des objectifs de
lutte communs qui leur permettront d’inverser le rapport de force entre eux et
le patronat. Or, justement, cette mobilisation a commencé à faire réfléchir des
travailleurs à cela. Et l’idée d’imposer les revendications vitales au monde du
travail par l’action collective des travailleurs fera son chemin.
L'équipe n°1 "La lutte" |
L’équipe "CGT la Lutte" vous y attend
L’Union Départementale des
syndicats CGT du Val d’Oise et l’Union Locale CGT d’Argenteuil participeront à
la dernière étape du Tour, le dimanche 24 juillet prochain. Cette étape,
Chantilly-Paris, passe par Argenteuil sur 6 kilomètres. Les militants de la CGT
ne seront pas à vélo, mais il s’agit de continuer à pédaler pour le retrait de
la loi Travail, en joignant l’utile à l’agréable ce jour-là. L’utile en
montrant que nous sommes toujours là, y compris pendant les vacances,
l’agréable en se retrouvant ensemble pour manger une merguez, et voir la
Caravane du Tour et le spectacle des coureurs pour ceux qui l’apprécient. Le
ballon de la CGT et la buvette se trouveront derrière les barrières, à l’angle
du boulevard du Ml Joffre et de l’avenue Marceau Guillot, là où les coureurs
bifurqueront à gauche après la longue descente de la côte de l’Ermitage. Le
rendez-vous : 4 rue du Foyer, après le passage à niveau de l’avenue de
Verdun ! A vos plans ! Attention Argenteuil sera coupée en deux à
partir de 13 heures. La Caravane passera à 15 heures 20, et les coureurs sont
prévus deux heures plus tard. Venez avec la CGT ce jour-là !
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