jeudi 12 mai 2016

AB-Habitat : drôles de méthodes


Quand il est question des hommes patronnesses, du mépris des pauvres… et de l’eau

 

Je viens de rester ce matin dans mon appartement de Joliot-Curie. AB-Habitat ayant décidé de mettre en place de nouveaux compteurs permettant le télé-relevage de la consommation d’eau, n’ayant été présent au moment où cela s’est fait, il m’a fallu effectuer un certain nombre de démarches et être présent aujourd’hui. Je conteste l’information qui a été faite à ce moment-là, en tout cas, sa légèreté. Il n’y a eu ni lettre individuelle ni rendez-vous particulier pris. La preuve en est que c’est une forte minorité de locataires de la cité qui se sont retrouvés dans la même situation que moi. 150 ? 200 ?

         Le reste qui suit vaut un petit moment de réflexion.

         Je me suis aperçu qu’il y avait un petit problème de compteur lorsque, il y a quelques mois, j’ai reçu ma quittance de régularisation d’eau. Je me lave comme tout le monde, mais on ne peut pas dire que je sois un grand consommateur d’eau. Quelle n’a pas été ma surprise de constater que je devais près de 800 euros à régulariser sur la quittance des trois mois suivants !

         Mais que s’était-il passé ? J’étais très mécontent contre la société des compteurs, et bien sûr contre les trusts qui boivent leurs profits sur notre dos ! Erreur, l’une et les autres n’y étaient pour rien. Cette affaire relève de la seule responsabilité d’AB-Habitat ! Pour inciter les locataires « récalcitrants » à en finir avec cette installation de nouveaux compteurs, AB-Habitat a décidé d’établir des estimations extravagantes et les sommes folles à débourser correspondantes, tout cela pour que les locataires aux abois se manifestent  ! Comme on appâte le chien avec sa bonne pâtée !

         D. Lesparre et P. Douce, les chefs d’AB-Habitat, viennent de faire distribuer aux locataires une information intitulée « en action ». Ils auraient pu dire en « mauvaise action ». Ils nous y parlent de « gouvernance sociale et solidaire.

         Paroles, paroles. Sans rapport avec cet acte que je viens de rapporter qui, lui, sent le mépris à l’encontre des pauvres qui ne comprendraient, selon ces messieurs, les choses qu’avec la menace et les coups au portefeuille.

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