Quand il est question des hommes patronnesses, du mépris des pauvres… et de l’eau
Je viens de rester ce matin dans
mon appartement de Joliot-Curie. AB-Habitat ayant décidé de mettre en place de
nouveaux compteurs permettant le télé-relevage de la consommation d’eau, n’ayant
été présent au moment où cela s’est fait, il m’a fallu effectuer un certain
nombre de démarches et être présent aujourd’hui. Je conteste l’information qui
a été faite à ce moment-là, en tout cas, sa légèreté. Il n’y a eu ni lettre
individuelle ni rendez-vous particulier pris. La preuve en est que c’est une
forte minorité de locataires de la cité qui se sont retrouvés dans la même
situation que moi. 150 ? 200 ?
Le
reste qui suit vaut un petit moment de réflexion.
Je
me suis aperçu qu’il y avait un petit problème de compteur lorsque, il y a
quelques mois, j’ai reçu ma quittance de régularisation d’eau. Je me lave comme
tout le monde, mais on ne peut pas dire que je sois un grand consommateur d’eau.
Quelle n’a pas été ma surprise de constater que je devais près de 800 euros à
régulariser sur la quittance des trois mois suivants !
Mais
que s’était-il passé ? J’étais très mécontent contre la société des
compteurs, et bien sûr contre les trusts qui boivent leurs profits sur notre
dos ! Erreur, l’une et les autres n’y étaient pour rien. Cette affaire
relève de la seule responsabilité d’AB-Habitat ! Pour inciter les
locataires « récalcitrants » à en finir avec cette installation de
nouveaux compteurs, AB-Habitat a décidé d’établir des estimations extravagantes
et les sommes folles à débourser correspondantes, tout cela pour que les
locataires aux abois se manifestent ! Comme on appâte le chien avec sa
bonne pâtée !
D.
Lesparre et P. Douce, les chefs d’AB-Habitat, viennent de faire distribuer aux
locataires une information intitulée « en action ». Ils auraient pu
dire en « mauvaise action ». Ils nous y parlent de « gouvernance
sociale et solidaire.
Paroles,
paroles. Sans rapport avec cet acte que je viens de rapporter qui, lui, sent le
mépris à l’encontre des pauvres qui ne comprendraient, selon ces messieurs, les
choses qu’avec la menace et les coups au portefeuille.
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