dimanche 13 décembre 2015

Etat d’urgence : nouvelles… mauvaises



Conseil d'Etat… d’urgence

Sept militants écologistes, qui n'ont, c'est évident, rien à voir avec le terrorisme, ont contesté devant le Conseil d'Etat la mesure d'assignation à résidence qui les frappe depuis près de 3 semaines. Mais le Conseil d'Etat n'a pas voulu contredire le gouvernement. Il a validé l'assignation qui impose aux militants de pointer 3 ou 4 fois par jour au commissariat et de rester  dans leur commune le reste du temps.
         Ces militants entendaient manifester pour dénoncer la mascarade de la COP21. La liberté, selon le PS au pouvoir, c'est garde-à-vous et silence dans les rangs.

Les méprises collatérales de l'état d'urgence

 « Une méprise commise sur la base d’une information assez inquiétante »… Voilà comment s'excuse le ministère de l'intérieur à propos d'un homme, injustement fiché "S", assigné à résidence trois semaines, et qui s’est vu forcer sa porte par des policiers en armes.
         Il se trouve que l'« information assez inquiétante » et complètement fausse, à la base de cette méprise, provenait de son ex-employeur, Véolia, avec lequel il était en conflit depuis longtemps après avoir contracté une maladie au travail.
         Il y a urgence d’imposer la fin de cet « état d’urgence » délirant.

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