Motion au sujet de l’avenir d’AB-Habitat
Un amour fou pour les personnels et les locataires
C’est à un grand moment que l’on a assisté
au sujet de la motion proposée sur l’avenir d’AB-Habitat. Avec ce vote, il s’agissait
de contrer, auprès du préfet qui doit choisir l’avenir de l’office HLM dans les
jours qui viennent, le projet de « coopérative » des dirigeants
actuels d’ABH.
Toute
l’argumentation de G. Mothron complétée par P. Métézeau tournait autour du
sujet de la défense des locataires et des personnels qui ne devraient voir que
des avantages dans leur projet d’un rattachement gratuit de l’Office à un autre
office public d’HLM, Val d’Oise Habitat en particulier.
Le
passé de G. Mothron à la tête d’ABH n’a pas spécialement illustré son empathie
ni à l’égard des locataires ni à celui des personnels. Son mandat précédent fut
marqué par des hausses de loyers record, et nous ne reviendrons pas sur sa « délicatesse »
à l’encontre des locataires de la cité Joliot-Curie. Quant aux personnels, le
traitement qu’il inflige depuis un an et demi aux personnels de la commune
eux-mêmes donne une idée des limites de son amour des travailleurs !
Quelle
soit la solution choisie, il y a fort à penser que ni l’une ni l’autre des
solutions concernant la suite de l’histoire d’AB Habitat n’est sans risque pour
les personnels comme pour les locataires.
Mais
il faut seulement rappeler une nouvelle fois, que ce sont des rivalités
politiciennes qui sont au cœur de cet imbroglio, et que c’est par le choix
précipité de liquider l’Agglomération opéré par le maire actuel que le scandale
de la fin d’AB Habitat est arrivé.
Des arguments certes, mais seulement lorsqu’ils les arrangent
Il a fallu que Xavier Péricat mette son
grain de sel à propos de ce point, en appelant à la démocratie pour l’approuver.
Selon lui, l’avantage des offices publics est que leur conseil d’administration
est en partie composé de représentants des communes concernées, des conseillers
municipaux en l’occurrence. Pour M. Péricat c’est une garantie.
Celui
aime la démocratie quand ça l’arrange, car, tout de même, il s’est tu quand, au
lendemain même des élections municipales, son équipe décidait de liquider une
agglomération pour laquelle, quelques jours plus tôt, les électeurs avaient élu
les conseillers communautaires !
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