dimanche 18 octobre 2015

Retraites, Air France : nouvelles de la lutte des classes



Un accord honteux

Sous prétexte de sauver le régime des retraites complémentaires, il s’est trouvé des dirigeants qui se disent représentants des travailleurs, pour signer un accord avec le Medef, dont la principale conséquence est d’allonger d’un an la durée de cotisation nécessaire pour avoir une retraite à taux plein.
Ce sont donc encore les travailleurs qui sont appelés à faire des sacrifices.
Ce serait au patronat de prendre en charge, intégralement, le financement des retraites ouvrières. Il dispose pour cela des milliards engrangés grâce au travail des salariés. Mais il refuse de desserrer les cordons de sa bourse, avec le soutien des dirigeants de la CFDT et de la CFTC, applaudi par Valls, toujours aussi débordant d’amour pour les chefs d’entreprises.
Chacun son camp !

Répondre à la provocation patronale

Les dirigeants d’Air France, non content d’avoir mis à pied 5 salariés soupçonnés d’avoir arraché deux chemises de responsables-licencieurs a fait convoquer par la police 11 autres salariés, certains n’étant suspectés que d’avoir secoué une grille les séparant de la salle du CCE !
Le patronat, la justice et la police à ses ordres, veulent faire de cette affaire une leçon contre les travailleurs.
Jeudi 22 octobre, les syndicats appellent les salariés de la compagnie mais aussi les travailleurs des autres entreprises à protester contre la violence patronale. Les suppressions d’emplois, les licenciements, les intimidations ne visent pas que les salariés d’Air-France, ils visent l’ensemble du monde du travail. Les défendre, c’est défendre tous les travailleurs.

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