L’Ecole, le cadet de leurs soucis
Après les vacances scolaires, à
Argenteuil comme ailleurs, les enfants ont repris le chemin de l’école. Pour
certains, ils ont vite retrouvé les situations calamiteuse de la veille des
vacances : les absences d’enseignants avec le risque qu’ils soient vite
non remplacés.
Il
y aurait eu à la veille des vacances de février dans le Val d’Oise plus de 300
classes sans enseignants, à cause du non remplacement d’enseignants absents.
Cela
signifie 10 000 élèves sans classe.
La
grippe, certes. Mais surtout les services publics malades d’une société qui a
d’autres priorités.
Agents des écoles, un rôle irremplaçable
Ce matin, j’ai pu, par hasard
constater cette situation dans une école maternelle du centre-Ville. Dans une
classe, l’enseignante était justement absente. Normalement, dans le cours de la
journée, elle allait être remplacée. Mais le personnel municipal était là pour
accueillir les bambins, pour les rassurer dans ce jour pour eux de nouvelle
rentrée.
Heureusement
donc. Et certains pensent à supprimer ces agents si essentiels dans chaque
classe de maternelle ! DM
De recul en recul
Mon parcours matinal m’a aussi
conduit dans mon ancien lycée. Sur le tableau de la salle des professeurs :
l’annonce d’une heure d’information syndicale pour demain. Son thème : la
fameuse « Dotation Horaire Globale » pour 2015-2016, une nouvelle
fois calamiteuse dans cet établissement, avec les conséquences suivantes en
particulier : fin des dédoublements de classe en mathématiques pour les
mathématiques, fin des enseignements d’exploration.
Alors
que les élèves de ce lycée ont des difficultés particulières en mathématiques,
alors qu’en seconde, ils ne savent guère comment choisir leur orientation de
Première, on supprime les moyens pour les aider.
Qu’à
cela ne tienne. Charcutons ! Supprimons ! Faisons du Sarkozy direct !
Leurs mauvaises habitudes, c’est pour la vie.
La municipalité a entamé sa
nouvelle « concertation » en vue du changement des horaires scolaires
et autres éléments qui leur sont liés, à la rentrée prochaine en envoyant un
message aux parents d’élèves. Oui, elle commence cette « concertation »
pour la rentrée prochaine à sa façon toute particulière de
« concerter ». On présente un certain nombre de scenari, et vogue la
galère, on vous le dit : on concerte ! Oh, il y a bien un espace pour
que les parents avancent autre chose, mais le ton est donné, et cela met en
fureur un certain nombre de parents.
Il
ne pourrait pas y avoir, d’abord, un grand moment de bilan, qui déboucheraient
sur la définition d’un certain nombre de propositions, à débattre
ensuite ? C’est si compliqué que cela ? C’est Trop
« risqué » ?
C’est
en tout cas, comme aller demander du lait à un bouc…
Toujours les mêmes pyromanes jouant aux pompiers
La municipalité a fait
aujourd’hui à nouveau peser le risque qu’il pourrait ne pas y avoir de cantine
dans les écoles, et dans les maternelles en particulier. Cela a beaucoup inquiété,
et c’est normal, les parents.
La
municipalité connaît pourtant très bien la réalité, mais elle crée une sorte de
psychose. Elle aimerait tellement bien voir les parents d’élèves se retourner
contre les personnels municipaux, ses adversaires, et parmi les premières
victimes de sa politique.
Des
manœuvres tellement cousues de fil blanc…
Lisez les
pages suivantes, en particulier la suivante avec l’éditorial des bulletins
Lutte Ouvrière d’entreprise de cette semaine.
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