samedi 23 août 2014

AB-Habitat : un avenir à défendre solidairement entre les locataires et les personnels


Pour défendre cette « proximité », les locataires doivent, eux aussi, se faire entendre, et aux côtés des personnels !

 
Les syndicalistes de la CGT  de l’organisme HLM AB-Habitat sont de plus en plus inquiets sur l’avenir de cet office qui gère une part importante des logements dits « sociaux » d’Argenteuil et de Bezons.

         La nouvelle municipalité d’Argenteuil de droite souhaite liquider l’agglomération d’Argenteuil-Bezons depuis sa découverte, aux lendemains des élections,  qu’elle n’y était pas majoritaire. Elle en a pris le chemin lors du dernier conseil municipal de juillet. Ipso facto, la disparition de cette CAAB entraînerait celle d’AB-Habitat. Dans ce cas, nul ne sait précisément l’avenir que connaîtraient la part « bezonnaise » des logements d’AB-Habitat et celle d’Argenteuil. Pour cette dernière, on peut seulement penser qu’elle irait rejoindre un « super » organisme HLM correspondant à la future métropole parisienne à laquelle G Mothron déclare vouloir adhérer. La CGT d’AB-Habitat parle d’un énorme organisme gérant à terme 300 000 logements.

         Ces perspectives sont inquiétantes pour les personnels bien sûr, mais également pour les locataires d’AB-Habitat.

         Cet organisme a été fondé par l’action conjointe des municipalités PCF d’Argenteuil et de Bezons. Aujourd’hui, malgré les reculs, il continue à en porter un certain nombre de marques, au niveau du service rendu à la population.

         Ces perspectives grises n’étaient pas dans le programme électoral de la nouvelle municipalité d’Argenteuil. Cela fait partie des nombreuses tromperies et autres surprises dont il n’y a pas à s’étonner, mais qui sont le lot d’un jeu électoral fait de promesses sans lendemain ou d’actions qui n’étaient pas dans le programme proposé aux électeurs.

         En tout cas, ni les personnels ni les locataires n’ont de raison d’accepter cet avenir.

         AB-Habitat, organisme local, a sans conteste et en particulier une qualité : celle de la « proximité ».

         Elle est à défendre, coûte que coûte.
 
Il n'y a que la lutte qui paie, hier comme aujourd'hui !
 

0 commentaires:

Enregistrer un commentaire