Contractuels
ou pas : une seule classe ouvrière
Il y aurait à ce jour 170
agents à avoir été licenciés. C’est 170 licenciements de trop.
Maintenir tous les agents
contractuels et rappeler ceux qui ont été licenciés est l’affaire de tous.
Possible
pour un, possible pour tous
Il y a une quinzaine, une
responsable contractuelle a été licenciée pratiquement sur le champ. Mais son
contrat a finalement été renouvelé après… de nombreuses protestations
scandalisées.
La voie à suivre,
collectivement, et pour tous.
C’est
vraiment zéro
Dans les écoles, on voit des
contractuels remplacés par des contractuels.
Un contractuel moins un
contractuel cela fait zéro.
Pourtant dans les écoles,
continuellement, il manque du personnel pour remplacer du personnel absent
1 poste fixe + 1 poste de
remplaçant, cela fait deux.
2 est sans commune mesure
supérieur à zéro.
Du
travail, il y en a pour tous
Les fins de contrat sont
catastrophiques pour les collègues concernés. Certains, et on les comprend,
arrivent en pleurs en mairie.
Pas de travail pour eux ?
Un exemple parmi tant
d’autres : le Jardin de l’Abbaye. Il devait être ouvert le week-end, il ne
l’est toujours pas.
Trop
de travail ici, on peut le répartir
Si des postes étaient vraiment
en surnombre, nous pourrions sans problème dans bien des services donner une
partie de notre travail. Cela s’appelle la « répartition du travail entre
tous ».
Zèle
Les directions n'attendant même
pas les directives de la nouvelle équipe municipale, nous mettent la pression
et inventent des règles qui n'existaient pas.
Cela en devient presque
ridicule. Alors, de là à ce que cela leur permette leur sauvetage…
Priorité :
santé
Transition électorale oblige,
et alors que les vacances approchent, une certaine pression pèse sur le
personnel de certains services, à l’enfance et l’éducation entre autres.
Pas question de cavaler et de
finir malades. Qui va piano va sano.
Salaires,
revenus : deux mondes territoriaux
Une bataille de chiffonniers
oppose l’ancien maire à son successeur, à propos de leurs indemnités et revenus respectifs, dont le total, pour
chacun, est sans doute supérieur à 10 000 euros mensuels. Bien loin de nos
salaires bloqués depuis 2010.
Là, les deux ont un point
commun : ce blocage, » le nouveau maire l’a mis en place quand il était
député, et celui qui l’a remplacé comme député l’a perpétué.
À
l’aide
À « l’aide à
domicile », durant les vacances, il est nécessaire d’embaucher des agents
pour l’été pour le remplacement des congés. Cela se fait chaque année. Cette
année, il n’en est pas question.
Abandon d’anciens, cela va
chercher loin.
Les
travailleurs sont formidables
Lors de la réunion de
préparation à la tenue des bureaux de vote pour les Européennes, la hiérarchie
nous a rapporté que selon la commission de contrôle électoral qui a circulé
dans les bureaux, nous avions été « exemplaires ».
On attend que nos salaires, eux
aussi, deviennent exemplaires, et ne restent pas bloqués comme ils le sont
depuis plusieurs années.
Le
souci des autres
Dimanche, tard dans la soirée,
lors de l’annonce des résultats, le maire a remercié tous les participants de
la journée électorale. Normal.
Mais a-t-il vérifié que tous
les secrétaires n’avaient plus qu’à rentrer à pied ?
Ce n’est tout de même pas les
voitures de fonction qui manquent.
Pas
d’autre chose à faire
La direction générale toujours
provisoire met des bâtons dans les roues à la formation syndicale. Elle
conteste l’adresse du lieu de formation qui ne serait pas conforme.
Au jeu d’adresse, la DG a
pourtant souvent démontré qu’elle n’était pas la plus forte.
Imbroglio
en perspective, mais pas sur notre dos
Le nouveau maire a abandonné la mise en place de l’usine à gaz
des « rythmes scolaires » à la rentrée prochaine.
Si la commune s’occupe de
l’école primaire, les enseignants et leurs horaires relèvent de l’Education nationale.
Personnels des écoles, du temps
du midi et des centres de loisirs, nous sommes au milieu. Pas question d’être
écartelés entre les deux.
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