Selon
le bilan annuel de la Coface, un organisme d’état assureur-crédit, 43 981
entreprises ont déposé le bilan en France au cours des douze derniers mois.
C’est 2% de plus qu’en 2009, déjà catastrophique pour la production
industrielle.
Parmi elles figurent de petits artisans
et commerçants, qui subissent les effets de la crise et ferment, faute de
clients. Mais les grandes entreprises, de la Société Générale à Alcatel-Lucent,
en passant par la Redoute ou Thalès, qui annoncent presque chaque jour des
fermetures de sites et la suppression de centaines d’emplois, ne sont pas,
elles, des victimes de la crise. Elles en font peser le poids sur les travailleurs
pour sauver – voire augmenter – les profits.
Pour stopper cette catastrophe, il faut
imposer l’interdiction des licenciements et le partage du travail entre tous,
sans diminuer les salaires. L’argent existe, dans les coffres forts des banques
et du grand patronat.
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