A l'échelle du pays suite aux incidents de Trappes, ou à l'échelle locale d'Argenteuil, suite aux incidents de ces dernières semaines dont le dernier en date concernant les menaces inadmissibles dont a été l'objet un libraire du Val-Sud, les commentaires sur la jeunesse des banlieues sont de retour.
Cela fait maintenant 30 ans qu'ils ont alimenté régulièrement les jérémiades des commentateurs, leur ont donné de la prose à écrire, et donné les pseudos "politiques de la ville" qui devaient donner des perspectives à la jeunesse et éradiquer le mal-etre des habitants des quartiers populaires, et qui n'ont rien donné parce qu'elles ne pouvaient y parvenir.
30 ans, le temps de l'accélération de la crise et celle, concomitante, de la hausse du chomage.
La jeunesse des quartiers populaires a besoin d'une école qui la forme aux chemins de la vie. Elle a besoin de diplomes. Elle a besoin de travail à la sortie de l'école. Elle a besoin de perspectives politiques que, longtemps, le mouvement ouvrier avait su lui offrir.
Direction, diplomes, emplois, perspectives, de quoi mettre ces jeunes sur les rails. Alors le nombre de voyous et de trafics de toutes sortes chutera.
Pour cela il faut changer la société. Que les jeunes et que tous ceux que l'avenir de la société préoccupe y songent. C'est pourquoi également en attendant, il ne faut pas déstabiliser l'activité de ceux -les associations en particulier- qui aident les jeunes et la population des quartiers populaires. DM
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