Après la neutralisation de l’assassin de Toulouse
Seul
un psychopathe a pu se livrer aux actes odieux auxquels s’est livré l’individu
qui vient d’être retrouvé et neutralisé.
Mais c’est le contexte, c’est le monde
dans lequel il vit qui lui a donné la motivation idéologique autour de
laquelle s’est cristallisée sa folie.
Le
psychopathe aurait sans doute tué même si l’armée française ne s’était pas
livrée à une guerre en Afghanistan ; même s’il n’y avait pas périodiquement
des enfants palestiniens tués sous les bombes à Gaza ; même s’il n’y
avait pas le climat délétère provoqué par la course aux déclarations xénophobes
et sécuritaires entre la droite au pouvoir et l’extrême droite.
Mais il arrive que les haines suscitées
par une guerre de brigandage dans un coin éloigné de la planète reviennent
ici en France et tuent des innocents.
Et, à en juger par les réactions des différents
candidats après la neutralisation de l’assassin, l’instrumentalisation
électorale par les uns et par les autres, la réaction en particulier de la
candidate de l’extrême droite réclamant la guerre contre le fondamentalisme
islamique et des mesures sécuritaires et reparlant de la peine de mort,
je persiste à penser qu’il n’est pas question de participer à une quelconque
« union nationale » avec tous ces gens.
Nathalie
Arthaud, mercredi 21.01.12
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