Communiqué des élus Lutte Ouvrière d’Argenteuil
Par le présent communiqué, les élus LUTTE OUVRIERE d’Argenteuil expriment leur désaccord avec l’orientation de la présidence, la vice-présidence et la direction d’AB-Habitat sur l’avenir de la partie des logements de l’office sis à Montigny-les-Cormeilles, tel que cela apparaît dans la délibération du dernier CA permettant d’engager des études sur la vente de tout ou partie du patrimoine sis à Montigny. Un désaccord sur la forme et sur le fond.
Sur la forme, nous considérons que lorsqu’une décision les concernant est proposée au vote des représentants des locataires, la moindre des choses est que les locataires concernés eux-mêmes en soient informés en amont. Pour les élus Lutte Ouvrière, ces raisons priment sur toutes autres raisons quelles que soient les justifications de ces dernières.
Sur le fond, les élus Lutte ouvrière d’Argenteuil considèrent que la proximité qui existe entre les locataires et un office HLM local est bien préférable à des offices publics bien éloignés des locataires. Une proximité de service. Une proximité géographique pour les formalités. Une proximité politique et électorale.
Les présidents et vice-présidents d’AB –Habitat sont respectivement les maires d’Argenteuil et de Bezons. Les décisions qu’ils prennent à la direction d’AB-Habitat peuvent être jugées, voire sanctionnées électoralement, directement dans le cas des habitants d’Argenteuil et de Bezons, indirectement dans celui de Montigny-les-Cormeilles. Le précédent maire d’Argenteuil, M. Georges Mothron sait ce qu’il en coûte de mépriser les locataires comme il le fit avant 2008 à l’encontre des locataires de la cité Joliot-Curie qu’il avait l’intention de démolir.
Par ce communiqué, les élus Lutte Ouvrière d’Argenteuil tiennent également à dénoncer la tartufferie de la droite locale sur le sujet.
A propos de l’avenir des locataires d’AB-Habitat de Montigny-les-Cormeilles, selon les médias, M. Mothron se dit « extrêmement préoccupé sur le devenir des locataires ». Et il ajoute : « Si jamais un bailleur autre que social venait à reprendre ces logements, rien ne l’empêcherait d’augmenter fortement les loyers. Les personnes aux revenus modestes qui occupent les lieux ne seraient alors plus en mesure de payer et donc contraints de partir ».
Mais en son temps, « le devenir des locataires » de Joliot-Curie, des anciens en l’occurrence, jamais ne préoccupa le défenseur autoproclamé d’aujourd’hui des locataires. De la même façon, durant son mandat, jamais les locataires d’AB-habitat, des trois communes, ne connurent de telles augmentations de loyer !
Argenteuil le 5.03.12.
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