François Hollande ne manque pas une occasion de rappeler qu'il s'inscrit dans la même perspective que l'actuelle majorité de droite en matière de réduction du déficit de la France. Il vient de le redire dans une interview donnée au quotidien économique Les Échos : « Respecter nos engagements (ceux du gouvernement Fillon, donc) serait déjà appréciable, si nous voulons remettre de l'ordre dans nos finances. Je le dis, un effort collectif sera nécessaire.»
Il précise qu'à la différence de la droite lui s'en prendrait, s'il était élu, aux avantages fiscaux que la majorité UMP and Co a accordés aux plus riches et qu'il raboterait des niches fiscales. Soit ! Mais cela reste flou. D'autant qu'en cette période électorale rares sont les politiciens qui ne promettent pas de rendre la fiscalité moins injuste.
Il précise qu'à la différence de la droite lui s'en prendrait, s'il était élu, aux avantages fiscaux que la majorité UMP and Co a accordés aux plus riches et qu'il raboterait des niches fiscales. Soit ! Mais cela reste flou. D'autant qu'en cette période électorale rares sont les politiciens qui ne promettent pas de rendre la fiscalité moins injuste.
Magie des mots, sans doute : plus ce type de discours fleurit, plus on constate que les très très riches sont de plus en plus à l'écart de ces « efforts collectifs » qu'évoque François Hollande. Ce qu'il faut avant tout relever de sa part, tout comme de Martine Aubry d'ailleurs, c'est qu'ils appellent déjà, bien avant qu'ils ne soient aux affaires, sans même savoir s'ils seront élus, les classes populaire à l'effort... partagé, nous précisent-ils. On sait ce que cela veut dire.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire