Le
communisme : l’avenir de l’humanité
Publié le 11/09/2024
Les militants qui ont choisi le
PCF, ont choisi un parti qui en principe se réfère au communisme. Il
inscrit dans son programme l’objectif d’« une société sans classes, sans
guerres, dépassant les États nationaux ; une société où domination,
exploitation, discriminations et aliénations sont abolies ».
Proclamer que l’avenir de
l’humanité ne peut pas se résumer à cette société capitaliste barbare est
important. Encore faut-il que la politique et les idées défendues au jour le
jour correspondent à cette proclamation. Ce qui est loin d’être le cas pour le
PCF.
Oui, édifier une société
communiste est plus que jamais à l’ordre du jour. Le monde capitaliste
s’enfonce dans la dévastation climatique, les crises, la misère et la barbarie
pour toute l’humanité, et fait grandir les menaces de guerre. Les idées
communistes sont les seules qui permettent de comprendre que ce sont les
conséquences inévitables de la loi du profit et de la concurrence. C’est
pourquoi le capitalisme n’est pas améliorable, pas réformable. Le dénoncer
n’est pas suffisant, il faut le renverser.
Oui, pour changer le monde, il
faut se débarrasser de l’exploitation et de la domination de classe. Il faut
remplacer l’actuel moteur des décisions économiques, le profit, par la
coopération pour satisfaire les besoins de l’humanité. Cela ne peut passer que
par l’expropriation de la bourgeoisie. Qui pourrait la mener à bien sinon le
prolétariat, plus nombreux que jamais et qui crée toutes les richesses ?
Comment imaginer ôter le pouvoir aux actionnaires des multinationales en
restant dans le cadre légal du système dont la bourgeoisie tient tous les fils
? Il n’y a pas de solution réformiste, législative, qui passerait par les
institutions actuelles. Seule une révolution ouvrière qui se donne les moyens
d’arracher le pouvoir à la bourgeoisie, de détruire l’État tel qu’il est,
pourra y réussir, comme l’a tenté la classe ouvrière russe en 1917. Cette
perspective n’a de sens qu’à l’échelle du système capitaliste, c’est-à-dire à
l’échelle mondiale, qui est aussi celle de la classe ouvrière.
Cette perspective est non
seulement une nécessité face à l’impasse dramatique et au risque de déchéance
où se trouve aujourd’hui l’humanité mais elle est en fait facilitée par les
progrès techniques et scientifiques. Utilisés à d’autres fins que le profit
individuel, les moyens de production, de recensement et de distribution
permettraient de planifier l’économie mondiale, de satisfaire les besoins
élémentaires tout en respectant la planète.
Il faut donner au communisme son
vrai sens : l’avenir appartient à ceux qui veulent changer le monde, renverser
le vieil ordre social, pas à ceux qui s’y sont intégrés et rêvent de postes
gouvernementaux.
Thomas Baumer (Lutte
ouvrière n°2928)
Les prochaines permanences et rendez-vous prévus à Argenteuil et la région
:
Aujourd’hui dimanche, de 10 h.15 à 10 h.45 devant Monoprix,
Et de 11 h. à midi au marché Héloïse.
Aujourd’hui
braderie de Bezons
Venez-y
échanger avec les militants de Lutte ouvrière de la localité
Réunion
de rentrée de Lutte ouvrière-Argenteuil
Jeudi 19
septembre
19 H.30
Espace
Nelson Mandela
Lutte
ouvrière à la fête de l’Humanité
Lutte
ouvrière a un stand à la Fête de l’Humanité qui se déroulera encore
aujourd’hui 15 septembre, sur la Base 217 du Plessis-Pâté, près de
Brétigny-sur-Orge dans l’Essonne.
Notre
stand est situé place Agnès-Varda, côté rue Frida-Kahlo, au même emplacement
que l’an dernier.
Il y a
une librairie avec nos publications ainsi qu’un coin « livres d’occasion »
(ouvrages politiques et romans).
Jean-Pierre
Mercier tiendra un débat aujourd’hui à 14 h 30.