Des réponses, mais de nombreux sous-entendus à explorer
Il faut reconnaître que le numéro de ce mois-ci du mensuel municipal ma ville est important à propos de l’affaire Jean Vilar. Il l’est par ce qu’il dit mais aussi par ses litotes et ce qu’il sous-entend. Il doit être connu et analysé par les habitants de la Ville.
J’ai été un des quelques fondateurs du Comité Jean Vilar aux côtés d’autres militants d’autres tendances politiques. Si les questions environnementales ne me laissent pas indifférent, très loin de là même, ce fut la catastrophe sociale représentée par la perspective de la liquidation d’un haut lieu de la vie locale qui a été principalement à l’origine de mon engagement personnel. La vie collective, associative, syndicale, politique avait ô combien besoin de la salle Jean Vilar. Son existence fut, elle serait, réhabilitée, un élément central dans le développement de la conscience collective et de la culture du monde du travail, élément de son émancipation et de celle de toute la société.
À travers les milliers de brève de notre blog « lo argenteuil », j’ai tenté de développer depuis 2016 tous les arguments qui étaient contraires à la réalisation du projet Héloïse renommé ultérieurement les Promenades d’Argenteuil, creusant aux côtés des amis du Comité jean Vilar tous les aspects du problème. Cela représente des centaines de pages que l’on peut, pour ce qui nous concerne, retrouver dans le présent blog. Elles concernent notre combat, mais aussi des questions de vie associatives, de géographie, d’urbanisme, etc.
Pour en revenir au mensuel municipale, sa page 13 comprend les réponses du maire d’Argenteuil à trois questions sur le nouveau cours en rupture de la municipalité annoncé début juillet dernier marqué par l’abandon de son projet concernant l’espace Jean Vilar.
Dans les jours qui viennent, je reviendrai sur ces réponses, importantes, je répète, autant par ce qu’il y est dit que par ce qui y est seulement sous-entendu. DM
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