« Suspects » façon État policier
Crédit : Edouard Hue
Dans le cadre de la sécurisation des JO, le ministère de l’Intérieur a multiplié les assignations à résidence de « suspects ». Pourtant, un certain nombre de ces 155 personnes n’ont pas de casier judiciaire, n’ont jamais été poursuivis ni condamnés. L’un d’entre eux a été empêché de partir en vacances avec sa famille, un autre a perdu son travail dans un aéroport pour avoir défendu, en tant que délégué du personnel, un travailleur soupçonné de radicalisation.
Au nom de la lutte contre le terrorisme, l’État a renforcé ces dernières années tout un arsenal de mesures répressives, qui servent contre de simples travailleurs.