Moyen-Orient : le droit des plus forts

 

Un peuple qui en opprime un autre ne sera jamais un peuple libre

 

 

La Cour internationale de justice, émanation juridique de l'ONU, vient de déclarer illégale l'occupation israélienne de territoires après 1967. Depuis cette année-là, l'État israélien a pris 70 000 km² à l'Égypte, la Syrie et la Jordanie pour y mener une colonisation, contraignant toujours plus de Palestiniens à quitter l’endroit où ils vivent.

Cette décision, non contraignante, n'engage à rien, comme les dizaines de résolutions prises contre le colonialisme israélien par le passé. Les grandes puissances font appel au droit international quand cela les arrange. Au Moyen-Orient elles s’assoient dessus, car elles comptent sur Israël pour assurer leur domination sur la région.

Arrêts maladie : pressions contre les malades

 

Un élément de la dégradation de la santé et de la condition ouvrière

 

        

 

Un des derniers décrets publiés par le gouvernement Attal facilite le contrôle des arrêts maladie par les patrons et accentue les sanctions, notamment en termes d’indemnisation, si un arrêt maladie est considéré comme « abusif ».

Après le renforcement du contrôle des médecins jugés trop « généreux » en arrêts maladies et les menaces de porter le délai de carence à huit jours, le gouvernement dote les patrons de nouvelles prérogatives pour faire pression sur leurs salariés malades.

Évidemment, contre les patrons licencieurs l’État ne lève pas le petit doigt…

Village olympique : miroir de la société

 

Tellement révélateur

 

 

Le village olympique a ouvert ses portes à Saint-Denis. Sur les 52 hectares du site, 15 000 athlètes et leurs équipes seront accueillis. Une immense cantine servira près de 40 000 repas par jour. Il y aura une polyclinique sur place, des climatiseurs dans les logements, des fontaines à eau et à soda, sans oublier une épicerie, une salle de fitness, et même un salon de coiffure.

Les moyens existent donc pour s’attaquer sérieusement au problème du mal logement et des sans abris. Mais loin de leur trouver un toit, on a expulsé les personnes sans domicile loin de la capitale et de la grande opération commercialo-médiatique des JO.