dimanche 21 juillet 2024

Argenteuil, la Flamme, une déambulation à renouveler… Il y a moyen…

 

Et si l’on réintroduisait le Carnaval !

 

                                                                           Merci La Gazette, un excellent hebdomadaire

Bien sûr, le complet veston de l’Adjoint faisait bizarre. Quant au tricolore de l’édile, erreur, ce n'est pas des couleurs très olympiques

La déambulation de la Flamme dans le Val d’Oise et à Argenteuil a connu le succès attendu. Il est vrai que l’on ne pouvait y échapper. Quand on met les moyens, la réussite est là.

         Mais une telle déambulation, une fois par siècle, cela fait un peu court.

         Tous les ans ou tous les deux ans, cela serait beaucoup mieux. Justement, il y avait naguère à Argenteuil, un évènement déambulatoire qui connaissait et finalement avec moins de moyens un succès comparable. C’était le Carnaval !

         Apparemment, cela ne plaisait guère à la municipalité qui l’a supprimé. Au vue de la joie des édiles hier (voir la photo ci-dessus), ils ne peuvent plus ne pas être d’accord. Une grande déambulation dans la Ville, c’est possible et c’est bien.

         Alors, bientôt la résurrection du Carnaval, et cette fois qui n’évitera pas l’essentiel des quartiers populaires de la Ville ! DM

samedi 20 juillet 2024

Assemblée, entreprises, collectivités, à tous les niveaux, la nécessité du contrôle des travailleurs

Assemblée : surveillance démocratique ou contrôle des travailleurs ?

Publié le 17/07/2024

Jeudi 11 juillet, la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, a appelé à « mettre sous surveillance l’Assemblée », ce qui lui a aussitôt valu d’être taxée de « factieuse » par la droite.

L’idée même qu’on puisse demander des comptes aux élus, voire de les contraindre à tenir leurs promesses, l’idée que les travailleurs ont des exigences et pourraient avoir leur mot à dire, tout cela hérisse le poil du patronat, des macronistes, de la droite et du RN.

En revanche, aujourd’hui, les patrons et l’État à leur service contrôlent les travailleurs dans tous les aspects de leur vie : ils connaissent leurs revenus, la composition du foyer, les aides perçues, l’état de santé… Par contre, sur les comptes des entreprises, on ne sait que ce que les patrons veulent bien en dire, sans qu’on puisse rien vérifier de l’évasion fiscale, de leurs montages financiers, des multiples aides de l’État, des dégrèvements d’impôts, de charges, etc.

Lorsque les patrons poussent de grands cris en jurant qu’ils ne peuvent pas payer un salaire minimum de 1 600 euros car cela coulerait l’économie, qui peut vérifier leurs affirmations ? Les dividendes, eux, augmentent d’année en année, sans que cela provoque autre chose que des louanges.

Les travailleurs produisent toutes les richesses et sont présents dans tous les rouages de la société. Ils ont intérêt et sont légitimes à demander des comptes. Ensemble, ils pourraient examiner les livres de comptes, échanger et vérifier leurs informations, en abolissant tous les secrets bancaires, commerciaux, diplomatiques, derrière lesquels patronat et politiciens cachent leurs magouilles. On verrait alors ce qui se cache derrière la propagande patronale qui prétend faire faire toujours plus de sacrifices aux classes laborieuses.

Cela irait bien au-delà de la simple vérification des votes et des actions des parlementaires et ne pourrait être le fait que de la classe ouvrière mobilisée dans son ensemble et en permanence.

Ce n’est sans doute pas cette perspective que propose Sophie Binet mais c’est pourtant cela qui est nécessaire.

                                               Camille Paglieri (Lutte ouvrière n°2920)

 

Assemblée : un barrage ou une échelle ?

 

La courte échelle à l’extrême-droite

 


 

Pendant que la gauche et sa recherche d’un futur Premier ministre animent le cirque politicien, le reste du « front républicain » drague du côté de l’électorat réactionnaire.

Darmanin et Attal, avant de passer la main, ont pris soin de faire passer des décrets pour que les mesures indignes de la loi immigration puissent être mises en œuvre. Quant à Wauquiez, il a présenté le pacte législatif que propose la droite : baisse des charges pour les patrons, quotas d’immigration et durcissement des conditions d’attribution des aides sociales pour les immigrés. Voilà un trait d’union idéal, de Macron à Bardella.

Le « front républicain » ne fait pas barrage à l’extrême droite, il lui fait la courte échelle !