jeudi 11 avril 2024

Démagogie Attal et vraie lutte contre le chômage

 

Il s’attaque aux chômeurs, pas au chômage

 

 

« Il y a beaucoup de Français (..) qui se disent “(..) je finance un modèle qui permet parfois à certains de ne pas travailler". Or, si on travaillait tous, on n’aurait pas d’effort supplémentaire à me demander », a osé affirmer Attal pour justifier sa nouvelle attaque contre les chômeurs. Quel mensonge ! Qui créé le chômage en supprimant les emplois par dizaines de milliers, sinon le grand patronat ? 

Pour travailler tous, il faudrait l’obliger à embaucher et r répartir le travail entre tous sans diminuer les salaires. Pour financer cela, il faudrait qu’il prenne sur ses profits faramineux. Mais cela, seul le monde du travail pourra l’imposer, aux capitalistes ainsi qu’à leurs serviteurs du gouvernement. 

 

Les prochaines permanences prévues à Argenteuil :

-Vendredi 12 avril : de 15h40 à 16 h40 au marché du Val-Nord ;

-et de 17 h.15 à 18 h.15, « Carrefour Babou » ;

-Samedi 13 avril : de 10 h.30 à midi Centre Cl de la cité Joliot-Curie,

- et de 11 h à midi au marché de la Colonie ;

-Lundi 15 avril : de 18 à 19 heures, centre cl des Raguenets à Saint-Gratien.

 

 

Toutes les semaines, l’hebdomadaire Lutte ouvrière est aussi en vente à la librairie Le Presse-papier et au Tabac-Presse du mail de la Terrasse du quartier du Val-Nord que nous remercions.

 


 

15 euros jusqu’au 21 avril : mdommarie@aol.com

Taxe « lapin » : écran de fumée

 

Une crise sanitaire permanente dont le capitalisme est responsable

 

 

Le gouvernement veut instaurer une taxe « lapin » pour faire payer les patients qui ne se rendent pas à un rendez-vous chez le médecin. Ben voyons ! Comme si la pénurie de médecins et les déserts médicaux avaient pour cause les rendez-vous non honorés.

La chasse au lapin du gouvernement ne fera pas oublier ses propres responsabilités dans la crise sanitaire permanente.

RATP-Bus : de nouveaux embauchés qui relèvent la tête

 RATP-Bus : de nouveaux embauchés qui relèvent la tête

Publié le 10/04/2024

Le 4 avril, 200 travailleurs se sont rassemblés devant le siège de la RATP pour réclamer des hausses de salaire, avec la participation notable de nouveaux embauchés.

Après que la direction a pendant un temps suspendu les recrutements, puis brutalement aggravé les conditions de travail en prévision de la prochaine ouverture à la concurrence du réseau de bus, le nombre de services non assurés du fait des démissions et du sous- effectif était devenu si important que même la grande presse s’en était fait l’écho.

La RATP avait réagi par une campagne de recrutement à coups d’encarts publicitaires (« devenez pilote de ligne ») accompagnés de belles paroles sur les « possibilités de carrière » et les salaires : 26 500 euros brut annuel, annonçait-elle… sans dire qu’elle fait ses calculs sur treize mois et en comptant les primes. Ce qui aboutit à 1 600 euros net chaque mois de salaire de base, loin des plus de 2 000 euros qu’elle faisait miroiter. Ceux qui protestent sont invités à faire des heures supplémentaires ou à venir travailler sur leurs jours de repos. Quant à la « carrière », elle se réduira à « évoluer » d’un repreneur à l’autre tous les cinq ans.

Ce qui commence à faire bouger les nouveaux est le fait d’être relégués sur une grille de salaire spécifique, qui conduit ceux entrés depuis le 1er janvier 2023 à toucher 290 euros net par mois de moins que les autres !

Fin 2022, la direction avait d’ailleurs tout fait pour faire basculer les conducteurs en cours de recrutement du mauvais côté de la barrière : formations décalées, examens médicaux inhabituels. Quant aux intérimaires ou aux apprentis qui étaient effectivement au volant le 1er janvier, ils n’étaient pas comptés dans les effectifs officiels.

Pendant des mois, beaucoup disaient qu’ils ne feraient que passer, vivant un peu au jour le jour. D’autres rejoignaient la cohorte des démissionnaires. Mais ils sont de plus en plus nombreux à ne plus accepter la situation. Partie d’un groupe WhatsApp ayant vite rassemblé 700 conducteurs, une pétition circule pour l’égalité des salaires, signée par plus de 1 000 travailleurs en deux semaines. Elle est vue d’un bon œil bien au-delà des nouveaux embauchés, et fait discuter. Ceux d’entre eux qui sont venus au rassemblement du 4 avril étaient contents de voir leur problème mis sur la table en voyant cela comme une première étape. Ils ont redonné le moral aux militants présents, qui subissent depuis plusieurs années les attaques de la direction sans parvenir à riposter.

« On n’a rien à perdre » concluait très justement un jeune, lors de sa prise de parole. Une assemblée de tous les dépôts, soutenue par la CGT, est prévue le 25 avril. Les embauchés depuis janvier 2023 représentent déjà 100 à 200 conducteurs par dépôt, près de 3 000 au total. S’ils sont déterminés, ils pourront entraîner plus largement autour d’eux et se faire craindre de la direction.

Travailleurs anciens et nouveaux embauchés sont dans le même camp.

                                    Correspondant LO (Lutte ouvrière n°2906)

10ème collège à Argenteuil : priorité des priorités

Quand la propriété privée fait obstacle

 

Collège Jean-Jacques Rousseau, un collège dont les effectifs n'ont pas cessé de croître
 

Certains collèges croulent sous les sureffectifs d’élèves. C’est le cas en particulier de Jean-Jacques Rousseau, Paul-Vaillant-Couturier, mais aussi Ariane.

         L’actualité indique que le suivi des adolescents est une priorité qui exige une présence d’adultes à l’écoute et des établissements à effectifs limités, bref à échelle humaine.

         À Argenteuil, un 10ème collège est normalement sur les rails. Il devait ouvrir à la rentrée de septembre 2026. Mais si l’on en juge par ce qui s’est dit lors du dernier conseil municipal d’Argenteuil, pour atteindre cet objectif, l’affaire semble mal engagée. Il y aurait en particulier des obstacles au niveau de la récupération des terrains nécessaires. Pourtant, dans le quartier du Val-Notre-Dame, ce n’est pas les terrains qui manquent.

         Quand il s’agit de réaliser des édifices qui intéressent l’État -tels par exemple ceux relevant des Jeux olympiques- celui-ci trouve toujours les moyens juridiques pour accélérer la réalisation de ce qui a été décidé.

         La construction de ce 10ème collège exigerait les mêmes mesures permettant d’engager la célérité nécessaire. DM