dimanche 11 décembre 2022

Salaires, la grève, le seul moyen pour obtenir satisfaction. De nombreuses grèves ont lieu actuellement. Le mouvement doit prendre de l’ampleur

 

Un exemple chez Sanofi Montpellier où la grève a été reconduite

 

 

Depuis le 24 novembre le secteur conditionnement et expédition (le PIC : Produit d’Investigation Clinique) est en grève pour obtenir des augmentations de salaire, 10 % pour faire face à l'inflation et l'embauche des précaires.

Une assemblée générale vote la grève tous les jours et les grévistes animent un piquet devant l'entreprise. La grève est minoritaire sur ce site de recherche et développement de 850 travailleurs. Mais les grévistes sont déterminés et se sentent encouragés par le fait que le mouvement concerne d'autres sites du groupe.

Sanofi refuse les augmentations demandées alors que le groupe richissime affiche 4 milliards d'euros de profit pour un seul semestre. Ils ne veulent pas céder pour ne pas encourager les travailleurs d'autres secteurs à réclamer leur dû. Alors tout est bon pour faire lâcher les grévistes menaces, chantage aux colis urgents, au fait que "des patients vont mourir" !!!
Pourtant si la direction veut que les travailleurs arrêtent la grève, il lui suffit d'accorder les augmentations et d'embaucher les précaires !

Europe avec Frontex, une civilisation barbare illustrée par les méthodes à l’encontre des migrants

Décideurs, hommes de main et leurs complices

 

 

La police bulgare est brutale envers des migrants, enfermés dans des cages, au milieu des détritus. Les journalistes qui ont révélé ces faits, ont vu des membres de l’agence européenne Frontex aux abords de ces camps.

         L’Europe est donc non seulement au courant, mais complice de ces atteintes aux droits élémentaires. D’ailleurs elle sous-traite le refoulement des migrants à des dictatures ou des bandes armées aux pourtours de l’Europe.

         Derrière les discours sur les droits humains, il y a le mépris et la brutalité envers les pauvres.

 

samedi 10 décembre 2022

Course aux armements : l’accélération

Course aux armements : l’accélération

07 Décembre 2022

Le 9 novembre, Macron annonçait, devant un parterre de galonnés ravis, que l’année 2023 verrait une nouvelle augmentation des crédits militaires. L’État y consacrera autour de 400 milliards d’euros entre 2024 et 2030. Au même moment, les pédiatres des hôpitaux publics se désespèrent devant leur manque de moyens.

Au début de la semaine suivante, le Premier ministre britannique, Rishi Sunak, signait la commande de cinq nouvelles frégates et de trois navires ravitailleurs, pour 7 milliards d’euros. Certes, les familles populaires britanniques se demandent désormais comment payer leur chauffage, mais il s’agirait, d’après Sunak, de faire « face à la menace russe croissante ».

Quelques jours après, les gouvernements français, espagnol et allemand relançaient la construction par Dassault et Airbus du futur avion de combat, prévu pour 2040. Le budget prévisionnel oscille entre 50 et 80 milliards d’euros. 25 sont déjà débloqués pour les études et la mise au point d’un prototype. Rien n’est trop beau ni trop cher pour le progrès, pourvu qu’il soit militaire.

Lundi 21 novembre, élargissant la question, le secrétaire général de l’OTAN, Stoltenberg, demandait aux pays membres de consacrer à l’avenir bien plus de 2 % de leur PIB au budget militaire. Depuis quelques années, Stoltenberg, et les États-Unis derrière lui insistaient pour que leurs alliés portent leur budget militaire jusqu’à 2 % du PIB.

Enfin, lundi 5 décembre, le journal Le Monde se félicitait du fait que les pays de l’Union européenne allaient consacrer 70 milliards d’euros de plus que prévu à leurs achats d’armes l’année prochaine.

Ce concert est accompagné par le bruit continu de la guerre en Ukraine, le chœur politico-médiatique exigeant toujours plus de livraisons d’armes à Kiev, et les arias plaintives des industriels du secteur devant leurs difficultés à fabriquer en masse. Au-delà du Vieux Continent, la course aux armements est aussi vive dans le reste du monde, avec le même protagoniste omniprésent, à la puissance écrasante, au budget et aux capacités industrielles incomparables, les États-Unis.

Il ne faut pas s’étonner de voir les États les plus puissants dépenser des sommes considérables dans les engins de mort, alors même que leurs populations s’appauvrissent, pour ne pas parler du sort de celles des États plus pauvres. Ce sont les deux faces d’une seule médaille. Dans la longue crise d’agonie de son système, le capital cherche à maintenir son taux de profit en étranglant les populations et en s’abritant derrière les commandes et les garanties étatiques que l’industrie d’armement lui apporte. Il se prépare de plus à toute éventualité et fabrique les instruments militaires pour mater des révoltes chez lui ou à l’autre bout du monde, voire pour aller chercher fortune dans la gamelle de ses concurrents, à la force des armes.

Voilà ce que cachent les déclarations patriotiques et les discours démocratiques des hommes d’État européens et de leur parrain et chef de file, l’impérialisme américain.

                                                  Paul GALOIS (Lutte ouvrière n°2836)

 

Les prochaines permanences prévues.

-aujourd’hui samedi 10 décembre, de 10 h. à 10 h.30 marché des Coteaux ;

-de 11 h. à midi au marché de la Colonie ;

-et de 11 h. à midi, centre commercial Joliot-Curie ;

-dimanche 11 décembre :

-de 10 h.15 à 10 h.55, devant l’Intermarché du Centre,

 Et de 11 h. à midi au marché Héloïse.

-lundi 12 décembre, de 18 à 19 heures, centre commercial des Raguenets à Saint-Gratien.

-mercredi 14 décembre, de 11 h. à 11 h.30 au marché des Champioux.

 

Achetez notre hebdomadaire Lutte ouvrière (1,5 euro), et Lutte de classe (2,5 euros) n° 227 en vente :

           -au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac du Val-Nord (le journal seulement) et à la librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri (On y trouve aussi la LDC) 

 

Dès maintenant, réservez cette date-là : samedi 11 mars 2023

Banquet fraternel 2023 des Amis de Lutte ouvrière à Argenteuil