Un exemple chez Sanofi Montpellier où la grève a été reconduite
Depuis le 24 novembre le secteur conditionnement et expédition (le PIC : Produit d’Investigation Clinique) est en grève pour obtenir des augmentations de salaire, 10 % pour faire face à l'inflation et l'embauche des précaires.
Une assemblée générale vote la grève tous les jours et les grévistes animent un piquet devant l'entreprise. La grève est minoritaire sur ce site de recherche et développement de 850 travailleurs. Mais les grévistes sont déterminés et se sentent encouragés par le fait que le mouvement concerne d'autres sites du groupe.
Sanofi refuse les augmentations
demandées alors que le groupe richissime affiche 4 milliards d'euros de profit
pour un seul semestre. Ils ne veulent pas céder pour ne pas encourager les
travailleurs d'autres secteurs à réclamer leur dû. Alors tout est bon pour
faire lâcher les grévistes menaces, chantage aux colis urgents, au fait que
"des patients vont mourir" !!!
Pourtant si la direction veut que les travailleurs arrêtent la grève, il lui
suffit d'accorder les augmentations et d'embaucher les précaires !
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