Passe
Navigo : non à la hausse des tarifs !
30 Novembre 2022
Les usagers d’Île-de-France vont
sans doute bientôt devoir payer plus cher pour s’entasser dans les transports
en commun. C’est la menace qu’agite Valérie Pécresse, présidente de la région.
Une hausse du passe Navigo à 90
euros contre 75,2 euros aujourd’hui pourrait être décidée le 7 décembre au
conseil d’Île-de-France Mobilités qu’elle préside, soit 20 %
d’augmentation. C’est inacceptable pour les deux millions d’habitants qui
utilisent ce titre de transport pour se rendre à leur travail. Le simple ticket
de métro devrait lui aussi augmenter, passant en 2023 à 2,30 euros contre 1,90
actuellement, soit 21 % de hausse. Les employeurs doivent certes payer la
moitié de l’abonnement entre le domicile et le lieu de travail, mais le reste
est à la charge de leurs salariés.
La hausse programmée est d’autant
plus révoltante que les conditions de transport ne cessent de se détériorer. Il
y a moins de RER, moins de tramways et de métros. Sur les quais, les usagers
voient de plus en plus souvent s’afficher la mention « train
annulé ». Dans le métro, sur certaines lignes, les rames sont tellement
bondées à certaines heures qu’une partie des usagers, particulièrement les
personnes âgées ou handicapées, préfèrent rester à quai en attendant l’arrivée
d’un métro à l’intérieur duquel les visages ne s’écrasent pas sur les vitres.
C’est de la pure maltraitance, et il faudrait maintenant payer plus cher pour
ça !
Ce projet d’augmentation des
tarifs fait depuis des mois l’objet d’un bras de fer entre la région et l’État.
Valérie Pécresse avance le déficit d’Île-de-France Mobilités faisant suite à
l’inflation et à l’augmentation des prix de l’énergie. Elle demande au
gouvernement de mettre la main à la poche pour « réduire le plus possible la
facture pour les usagers franciliens ». À l’approche de la décision,
celui-ci fait toujours la sourde oreille.
Une telle augmentation est
intolérable, alors que bien des usagers bouclent aujourd’hui leur budget à
l’euro près et que dans les entreprises il n’y a pas de hausse comparable pour
les salaires. Le principal bénéficiaire du réseau de transports en commun est
le patronat, auquel il permet d’exploiter une main-d’œuvre souvent obligée de
se loger loin du lieu où elle travaille. Ce serait à lui de le financer en
totalité et de permettre ainsi la gratuité des transports.
Daniel MESCLA (Lutte ouvrière
n°2835)
Les prochaines
permanences prévues.
-aujourd’hui vendredi
2 décembre de de 10 h.35 à 11 h.15, devant l’Intermarché du Centre ;
-de 15 heures
30 à 16 h.45 au marché du Val-Nord ;
- et bien sûr
de 17 h.15 à 18 h.15 au carrefour Babou ;
-samedi 3
décembre, de 10 h.15 à 10 h.55 devant Monoprix ;
-de 11 h. à midi
au marché de la Colonie ;
-et de 11 h. à
midi, centre commercial Joliot-Curie ;
-dimanche 4
décembre : de 11 h. à midi au marché Héloïse.
-lundi 5
décembre, de 18 à 19 heures, centre commercial des Raguenets à Saint-Gratien.
-mercredi 7 décembre,
de 11 h. à 11 h.30 au marché des Champioux.
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samedi 11 mars 2023
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ouvrière à Argenteuil
17 euros et 14 pour les enfants accompagnés
de moins de 14 ans