mercredi 2 novembre 2022

Hausse de l’inflation, salaires plus que jamais en berne, pauvreté

 

Réfléchir au combat nécessaire

 


 

L’Insee annonce que l’inflation sur un an s’élève à 6,5 %, et près de 12 % pour les prix alimentaires. Le site Eurostat évoque, lui, 7,1% ! Chacun peut mesurer en faisant ses courses que c’est bien plus pour de nombreux produits de base. Les salaires sont plus que jamais à la traîne, entraînant de très nombreux mouvements de travailleurs dans de nombreuses entreprises.

La seule perspective qui puisse sortir le monde du travail de l’impasse est la généralisation de ces mouvements, pour imposer partout les augmentations substantielles de salaires nécessaires, et leur indexation sur la hausse réelle des prix, c’est-à-dire contrôlée par les travailleurs mobilisés eux-mêmes.

Se préparer, en discuter, s’organiser, c’est l’urgence pour les travailleurs, dans tous les secteurs et toutes les régions !

 

Nos prochaines permanences prévues :

-aujourd’hui mercredi 2 novembre, de 11 h. à 11 h.30 au marché des Champioux.

 

 

Achetez notre hebdomadaire Lutte ouvrière (1,5 euro), et Lutte de classe (2,5 euros) n° 226, en vente :

           -au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac du Val-Nord (le journal seulement) ;            

         -librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri (On y trouve aussi la LDC)

Argenteuil, grèves, se battre pour les salaires, pour endiguer la misère qui monte

 

Nous devons en discuter. Les travailleurs peuvent compter sur les militants de Lutte ouvrière

 


 Le cri d’alarme des organisations caritatives

La situation générale des salariés du pays se traduit bien évidemment pour de nombreuses familles ouvrières d’Argenteuil par un développement important de leurs difficultés.

         Cette situation ne s’affiche pas sur la place publique. Mais il ne faut pas faire preuve d’une grande imagination pour savoir qu’elle se traduit par un augmentation grandissante des impayés de factures, et de nouvelles restrictions ne serait-ce que pour se nourrir ou se soigner.

         La récession est à la porte de l’économie mondiale. Pour maintenir ses profits, l’augmentation des prix tout en maintenant les salaires au même niveau est une voie facile pour le patronat.

         Rien ne l’arrêtera sur cette route, hormis la résistance du monde du travail.

         C’est cela que doivent avoir en tête les travailleurs. Quant aux jeunes, ils doivent comprendre que le capitalisme sans issue doit être renversé. DM

Grève. Librairies en grève : celles du Furet du Nord en grève pour les salaires

 

Le seul roman aujourd’hui réaliste, la grève

 

 

Samedi 29 octobre, une soixantaine de salariés des librairies du Furet du Nord de Lille, Villeneuve-d'Ascq et Englos étaient en grève. Un rassemblement en gilets rouges du magasin s’est fait sur la grand Place de Lille avec de nombreuses pancartes sur les « raisons de la colère », « L’inflation n’est pas de la science-fiction » ou « 1401 euros net pour 27 ans d’ancienneté ».

Les employés y sont payés au SMIC, ou tout juste au-dessus. Pour beaucoup, c’était une première grève.

La direction et les actionnaires du Furet, entre autres un fond d’investissement lié au Crédit agricole annoncent des bénéfices et « une croissance à 2 chiffres » depuis des années. Ils ne proposent que des primes, qui sont de plus, soumises à des objectifs de vente. Autant dire rien face à l’envolée des prix.

Au Furet du Nord, comme partout, ce sont les salaires qui doivent être largement augmentés et être indexés aux prix. Les travailleurs devront l’imposer.

 

(Ce n’est pas ce genre d’entreprise que Fiminco prévoit d’installer si jamais son projet calamiteux voyait le jour sur l’espace Jean Vilar ? DM)