Le seul roman aujourd’hui réaliste, la grève
Samedi 29 octobre, une soixantaine de salariés des librairies du Furet du Nord de Lille, Villeneuve-d'Ascq et Englos étaient en grève. Un rassemblement en gilets rouges du magasin s’est fait sur la grand Place de Lille avec de nombreuses pancartes sur les « raisons de la colère », « L’inflation n’est pas de la science-fiction » ou « 1401 euros net pour 27 ans d’ancienneté ».
Les employés y sont payés au SMIC, ou tout juste au-dessus. Pour beaucoup, c’était une première grève.
La direction et les actionnaires du Furet, entre autres un fond d’investissement lié au Crédit agricole annoncent des bénéfices et « une croissance à 2 chiffres » depuis des années. Ils ne proposent que des primes, qui sont de plus, soumises à des objectifs de vente. Autant dire rien face à l’envolée des prix.
Au Furet du Nord, comme partout, ce sont les salaires qui doivent être largement augmentés et être indexés aux prix. Les travailleurs devront l’imposer.
(Ce n’est pas ce genre d’entreprise que Fiminco prévoit d’installer si jamais son projet calamiteux voyait le jour sur l’espace Jean Vilar ? DM)
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