Un militant communiste, révolutionnaire, internationaliste
Je suis né à Argenteuil en 1952, mais j’aurais pu naître à Singapour ou à Lima. Le lieu de naissance avancé par certains n’est jamais un argument. J’ai été marqué par les idées de mes parents, catholiques de gauche et par nombre de mes enseignants. Mon père, typographe a l’Imprimerie nationale était contre la Guerre d’Algérie. Il n’a jamais été dupe de Mitterrand. Maman nous a transmis le sens d’appartenir à un camp, celui des exploités.
À l’époque de mes études en collège, j’ai rencontré des enseignants qui appartenaient au PCF ou qui l’avaient quitté. Je pense à cette enseignante de français qui en quatrième m’offre le roman d’Howard Fast, Spartacus.
En 1967, j’entre à l’École normale d’instituteurs de Versailles. J’y trouve mon premier contact avec le combat de Léon TROTSKY. Il y a Mai 68. J’ai la chance d’y participer. J’ai 16 ans. Les années suivantes vont me conduire vers l’engagement. Ce sera avec Lutte ouvrière qui est mon organisation jusqu’à aujourd’hui et dont je porterai une nouvelle fois les couleurs le 12 juin prochain.
Je reviens à Argenteuil en 1975. Je suis instituteur. Cette année-là à l’école Paul Éluard du Val-Nord. Une très belle expérience.
Je partirai en retraite en 2012. J’étais alors devenu enseignant d’histoire-géographie.
Durant ces 37 années d’enseignement sur Argenteuil (une année en 2000 dans un collège d’Asnières), j’ai été de tous les combats, comme je le serai dans nombre d’autres combats menés par les travailleurs de la localité, ou par les locataires de la cité Joliot-Curie.
J’ai contribué à l’émergence sur Argenteuil d’un courant militant renouant avec la volonté d’enracinement dans les entreprises et les quartiers populaires, celui de Lutte ouvrière.
Je demeure un militant syndical et associatif. Mais je suis d’abord un militant communiste, révolutionnaire, et internationaliste.
Communiste, le communisme de Marx, de Lénine, de Trotsky. Le communisme du pouvoir des travailleurs.
Révolutionnaire, car nous devrons renverser le bras armé de la bourgeoisie, l’État.
Internationaliste, car les problèmes cruciaux du monde ont une dimension planétaire. Leur solution exigera la mise en place des « Etats unis du monde ». DM
Demain, je vous parlerai de mon suppléant, Michel CAMPAGNAC