mardi 10 mai 2022

Argenteuil, nouvelle école des Augustins, pas si auguste que cela

 

Vraiment pas super

 

Schéma extrait d’Actu.fr, un bon outil d'information (un effet d'optique qui ne rend pas compte de la réalité)

Une nouvelle école est en construction dans le centre-ville qui en avait diablement besoin. Elle doit ouvrir en septembre prochain derrière le centre de santé Fernand Goulène. L’ensemble comptera cinq classes de maternelle, huit classes d’élémentaire, un accueil de loisirs et une salle de quartier ouverte à tous les habitants.

         Ce qui nous surprend c’est l’exiguïté de la cour prévue. Cela d’autant plus que deux pavillons jouxtant l’espace concerné par le groupe ont été préemptés, sans que leur espace soit intégré dans le projet scolaire avant la construction.

         Que s’est-il passé ?

         Exiguïté de la cour ! Les enfants ne sont pourtant pas des moines que l’on puisse enfermer sur un territoire clos restreint. DM

Pétrole : les cours montent, les porte-monnaie souffrent

 

Exproprier les monopoles

 

 

Le pétrole poursuit sa hausse, porté par le projet d'embargo européen sur le pétrole russe.  L’OPEP, qui rassemble une grande partie des pays producteurs, vient de décider de ne pas compenser ce qui manquerait de la production russe. Ses pays membres et les compagnies pétrolières n’ouvriront pas plus leurs robinets mais profiteront des prix élevés.

         Il faut exproprier ces monopoles comme Total, qui écrasent l’économie et les populations.

Adidas, Puma, Hugo Boss… Cachez cette exploitation que je ne saurais voir

 

Extirper des profits énormes, le seul objectif de ces grandes marques

 

 

Adidas, Puma, Hugo Boss… de grandes marques sont accusées d’utiliser du textile venant du Xinjiang, région de Chine où il est produit par le travail forcé d’un demi-million de personnes, notamment des Ouïghours.

         Les marques jurent la main sur le cœur que ce n’est plus le cas, propos démentis par des analyses de fibres faites par un laboratoire universitaire.

         La logique des capitalistes les entraîne à tirer toujours plus bas les salaires ouvriers aux quatre coins du monde pour en extirper des profits énormes, et pourquoi pas par le travail forcé comme à leurs débuts. Mais il ne s’agirait pas que cela se sache… ce n’est pas vendeur.

lundi 9 mai 2022

Lutte ouvrière dans les législatives : un programme de lutte pour le camp des travailleurs

 Lutte ouvrière dans les législatives : un programme de lutte pour le camp des travailleurs

04 Mai 2022

La réélection de Macron est ressentie comme une gifle par une grande partie de la population qui voudrait bien en finir avec sa politique.

 

Les partis de gauche cherchent à se servir de ce sentiment pour agiter le fantasme d’un sauveur suprême en la personne de Mélenchon, qui s’imposerait comme Premier ministre collaborant avec Macron. Il y a une contradiction entre cette illusion dans une issue électorale et le fait de se préparer à combattre les attaques qui viseront les travailleurs et les pauvres. Pour se battre il faut avoir les idées claires sur le combat à mener.

Lors des élections législatives, les candidats de Lutte ouvrière vont continuer à faire entendre le camp des travailleurs comme ­Nathalie Arthaud l’a fait lors de la présidentielle. Ils vont affirmer que le monde du travail, les infirmières, les caissières, les éboueurs, les ouvriers, les employés, fait tout tourner dans la société ; et que pour imposer des mesures qui correspondent à leurs intérêts, ils doivent se défendre et non attendre leur salut d’un gouvernement ou de députés, fussent-ils de gauche. Jamais rien n’est venu d’en haut pour la classe ouvrière. Et pour cause : les vrais dirigeants de la société, les maîtres de l’économie sont les capitalistes, les possesseurs des banques, des usines, des entreprises. Ce sont eux qui décident des prix, des salaires, des emplois. En cela, ils décident de la vie de l’ensemble du monde du travail sans qu’aucun politicien n’y puisse rien. Ils ont leurs entrées dans tous les ministères pour dicter leur politique et donc les lois. Partout dans le pays, ils tiennent dans leurs mains le sort de milliers de travailleurs, et peuvent les faire basculer dans la misère par la simple décision d’aller investir leur argent ailleurs. Ceux qui acceptent de gouverner dans le cadre de ce système savent qu’ils ne peuvent le faire qu’en gestionnaires des affaires des capitalistes, donc en s’asseyant sur une grande partie de leur programme électoral. C’est pourquoi ceux qui se satisfont de vagues promesses de mesures gouvernementales contre les inégalités sociales, n’ont jamais été récompensés que par de grandes déceptions.

La question posée au monde du travail est celle de la défense de ses conditions de vie. Et, sur cette question, les idées portées par les candidats de Lutte Ouvrière ne sont pas une simple variante « radicale » de celles de la gauche. Elles représentent une autre perspective politique.

Il faut affirmer clairement que le sort de la classe ouvrière se joue sur le terrain de la lutte de classe ; c’est l’affrontement entre les intérêts des capitalistes et ceux de l’ensemble du monde du travail, celui qui est à la base de toute la société. Si celui-ci veut changer son sort, se défendre face aux attaques accrues des patrons, de l’inflation, de la crise, face aux guerres en cours ou qui menacent, il doit s’en prendre au cœur du système. Il faut s’en prendre à la bourgeoisie là où on peut l’atteindre et ce sont ceux qui fabriquent ses profits, les travailleurs, qui peuvent le faire s’ils sont organisés et prêts à la lutte.

Les travailleurs conscients de la nécessité de préparer les luttes de demain peuvent l’exprimer en votant pour les candidats communistes révolutionnaires. Les résultats électoraux de Nathalie Arthaud et de Lutte ouvrière montrent que ce courant est minoritaire. Mais cela ne diminue en rien la nécessité de défendre cette perspective de lutte, d’affirmer haut et fort une conscience ouvrière et de dire qu’elle ne doit pas se noyer dans le marais aux illusions.

                                                   Marion AJAR (Lutte ouvrière n°2805)

 

Achetez notre hebdomadaire Lutte ouvrière (1,2 euro) numéro 2805, et Lutte de classe (2,5 euros) n°224 (au « Presse papier » seulement), lors des permanences et chez les marchands de la presse :

                   -au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac de la « dalle » ;

                   -librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri.

 

Les prochaines permanences :

-aujourd’hui lundi 9 mai, de 18 à 19 heures au centre commercial des Raguenets à Saint-Gratien ;

-mardi 10 mai, de 19 à 20 heures devant Monoprix ;

-mercredi 11 mai, de 11 h. à 11 h.30 au marché des Champioux.

 

 

La Fête de Lutte ouvrière à Presles, les 27, 28 et 29 mai 2022

Les habitués de la fête de Lutte ouvrière à Presles savent que celle-ci se tient d’ordinaire lors du week-end de la Pentecôte. Or la ligne H de la SNCF, qui dessert la gare de Presles-Courcelles, sera interrompue pour travaux à la Pentecôte 2022. C’est pourquoi nous avons décidé d’avancer notre fête annuelle, et de l’organiser pendant le week-end de l’Ascension, soit les vendredi 27, samedi 28 et dimanche 29 mai 2022. Des dates à retenir !

         Et maintenant surtout, on achète sa vignette d’entrée à 15 euros pour les 3 jours (25 euros sur place). C’est gratuit pour les enfants accompagnés de moins de 14 ans.

Pour l’achat des vignettes, Dominique 0699499864    MDommarie@aol.com       (Chèque à l’ordre de D. Mariette, ou en espèces).