NI
MACRON, NI LE PEN ! NE COMPTONS QUE SUR NOS LUTTES.
11 avril 2022
Le
deuxième tour opposera donc, une nouvelle fois, Marine Le Pen à Emmanuel
Macron.
Les deux
sont des ennemis de la classe ouvrière, leurs références en témoignent.
Marine Le
Pen n’a jamais été au pouvoir, ce qui lui vaut un bon point dans certains
milieux populaires, écœurés par les reniements et les trahisons des partis de
gauche au gouvernement. Mais derrière ses cajoleries pour gagner les votes de
l’électorat populaire, c’est une bourgeoise, une défenseure de la société capitaliste.
Son parti
est l’héritier des partisans de l’Algérie française et de l’OAS, avec
aujourd’hui, dans son ombre, des confréries fascisantes issues ou pas de la
police et de l’armée. Ils sont des ennemis mortels pour les travailleurs,
appelés à servir de supplétifs à l’appareil d’État de la bourgeoisie en cas d’intensification
des luttes sociales.
Déjà, la
démagogie anti-immigrés de Le Pen vise à diviser les travailleurs, à les
dresser les uns contre les autres et, par là même, à les affaiblir.
Si elle
parvenait au pouvoir, elle l’exercerait dans l’intérêt des plus riches, comme
tous ses prédécesseurs, mais de façon plus autoritaire et plus réactionnaire
encore.
En face,
il y a Macron, l’ancien banquier, représentatif de sa classe sociale jusqu’à la
caricature, avec son mépris affiché des travailleurs et des pauvres, son dédain
de tout ce qui ne vient pas des puissances de l’argent. Ses références, ce sont
ses années à l’Élysée. Toutes ses « réformes » ont été autant de
coups portés aux salariés, aux retraités, aux chômeurs.
Par un
cynisme qui frise la sincérité, il promet aux classes populaires « du sang et des larmes ».
Macron se
pose en rempart contre la montée de l’extrême droite. Mensonge ! Son
quinquennat l’a renforcée. La haine de Macron dans les classes populaires a
poussé les électeurs les plus désorientés dans les bras de Le Pen. La
réélection de Macron ne fera pas disparaître les forces fascisantes, au
contraire ! Celles-ci y trouveront une vigueur renforcée qui poussera
Macron de plus en plus vers la droite.
Les
travailleurs n’ont pas à cautionner par leurs votes leur futur
oppresseur !
Je
remercie les électeurs qui m’ont apporté leur suffrage. Ils ont ainsi exprimé
leur conscience d’appartenir au camp des travailleurs. Pour minoritaire qu’il
soit, cet électorat a montré que le courant communiste révolutionnaire est
toujours là ; que des femmes et des hommes continuent à porter le
programme de la révolution sociale, c’est-à-dire du renversement de la dictature
de la grande bourgeoisie impérialiste sur le monde, de son remplacement par le
pouvoir démocratique des travailleurs aujourd’hui exploités, opprimés.
Dans ce
deuxième tour, l’électorat ouvrier est sommé de choisir entre la peste et le
choléra.
Pour ma
part, je refuse ce choix et je voterai blanc pour rejeter et Macron et Le
Pen !
Quel que
soit le vainqueur, il n’y a pas à se décourager et à baisser la tête. Au
contraire ! La force des travailleurs n’est pas dans les urnes mais dans
leurs propres luttes. Il faut qu’ils soient conscients qu’ils auront un ennemi
à l’Élysée.
La crise
de l’économie s’aggrave de jour en jour, accélérée par la guerre en cours en
Ukraine et par toutes ses conséquences, comme l’envolée de la spéculation.
L’économie capitaliste est en train de sombrer dans le chaos dont les classes
populaires seront inévitablement les victimes.
Nos sœurs
et frères prolétaires d’Ukraine meurent aujourd’hui sous les bombes ; ceux
de Russie subissent aussi une guerre qu’ils n’ont pas voulue et dans laquelle
ils n’ont aucun intérêt. Les masses pauvres du continent africain sont poussées
à la famine par l’envolée des prix alimentaires.
Mais
disons-nous que c’est aussi l’avenir que nous réserve la grande bourgeoisie
ici, en France, un des pays les plus riches de la planète.
Notre
avenir ne dépend pas de la mascarade d’une élection fût-elle présidentielle. Il
dépend de la capacité des masses pauvres à réagir efficacement à la guerre
sociale que leur mène la grande bourgeoisie. Dans ce combat, le rôle décisif
appartient au prolétariat, à ceux qui font marcher l’économie et fonctionner la
société, et qui sont aussi les seuls à pouvoir la changer.
Seules
les luttes des travailleurs feront reculer le patronat, la grande bourgeoisie
et leurs commis politiques. Notre avenir dépend de nous tous !
Nathalie ARTHAUD
Les
prochaines permanences
-mercredi
13 mars, de 11 h.30 à midi au marché des Champioux.
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notre hebdomadaire Lutte ouvrière (1,2 euro) numéro 2801, et Lutte de classe
(2,5 euros) n°223 (au « Presse papier » seulement), lors des
permanences et chez les marchands de la
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-librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri.
Nathalie Arthaud dans les médias :
Regardez les nombreuses vidéos sur le site lutte-ouvriere.org et
https://www.nathalie-arthaud.info/
La Fête de Lutte ouvrière à Presles, les 27, 28 et 29 mai 2022
Les habitués de
la fête de Lutte ouvrière à Presles savent que celle-ci se tient d’ordinaire
lors du week-end de la Pentecôte. Or la ligne H de la SNCF, qui dessert la gare
de Presles-Courcelles, sera interrompue pour travaux à la Pentecôte 2022. C’est
pourquoi nous avons décidé d’avancer notre fête annuelle, et de l’organiser
pendant le week-end de l’Ascension, soit les vendredi 27, samedi 28 et dimanche
29 mai 2022. Des dates à retenir !
Et maintenant surtout, on achète sa
vignette d’entrée à 15 euros pour les 3 jours (25 euros sur place). C’est
gratuit pour les enfants accompagnés de moins de 14 ans.
Pour l’achat des vignettes, Dominique 0699499864 MDommarie@aol.com (Chèque à l’ordre de D. Mariette, ou en
espèces).
Nous prévoyons un car gratuit le
dimanche 29 mai, départ unique 9 heures, retour 20 heures.