La mobilisation continue
Servair est une filiale d’Air
France spécialisée dans le catering, la préparation des repas servis dans les
avions. Mardi 25 août, plusieurs dizaines de travailleurs de Servair 2, situé
sur le site de l’aéroport de Roissy, se sont réunis une nouvelle fois.
Le site
est fermé depuis cinq mois et l’inquiétude grandit sur une éventuelle fermeture
définitive. Cet été, le trafic aérien passager a chuté de 70 % par rapport
à l’été dernier. Et personne ne sait combien de temps va durer cette baisse de
trafic. La direction a bien sûr choisi de faire payer cette situation aux
travailleurs, malgré les profits accumulés et les importantes aides de l’État
(7 milliards pour Air France). Le PDG de Servair a annoncé sa volonté de
supprimer 1 800 postes sur 6 000. Pour cela, il veut utiliser des
ruptures conventionnelles collectives (RCC), une récente innovation de Macron
qui permet de supprimer des CDI plus facilement.
Bien sûr,
la solution serait de répartir le travail entre tous sans perte de salaire, en
baissant la durée hebdomadaire du travail jusqu’à 20 heures ou même moins, pour
sauver tous les emplois.