En attendant, lui se verrait bien déjà au Panthéon
Lors de la cérémonie organisée au
Panthéon pour commémorer les 150 ans de la proclamation de la IIIe République,
le 4 septembre 1870, Macron s’est bien gardé de rappeler que cette république
avait commencé par écraser dans le sang des milliers de travailleurs de la
Commune de Paris…Non, l’objectif de Macron était de se mettre en scène en
rééditant son numéro d’équilibriste de 2017, dans la perspective de la
Présidentielle de 2022.
Après
quelques mots d’hommage à des personnalités originaires d’autres pays comme
Gambetta, Gisèle Halimi, Marie Curie, il a enfourché les thèmes de la droite et
de l’extrême droite, reprenant leur démagogie sécuritaire dans l’air du temps,
évoquant les violences subies par les policiers et les zones dans quelques
cités qu’il qualifie, avec d’autres, « de non-droit » … Il n’avait
rien à dire par contre concernant les violences et le racisme des policiers qui
ont tout autant fait l’actualité de ces derniers temps !
En fait,
Macron a recours à la même ficelle mille fois utilisée par ses prédécesseurs en
mélangeant insécurité et immigration pour faire oublier ses propres responsabilités
et celles du grand patronat dans l’aggravation de la crise.
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