mardi 1 septembre 2020

Mélenchon en vue des présidentielles de 2022 : et un clin d’œil au Medef


Se « présidentialiser »  passe évidemment par là

 


Mélenchon a récemment confié qu'il avait téléphoné à Roux de Bézieux, le patron du Medef, durant le confinement et s'en est dit « agréablement surpris ». Selon lui, il s'agissait de connaître sa position sur le recours possible aux nationalisations et aux réquisitions.
Qui peut être surpris par cette confidence ? En tout cas pas nous. Car la prétendue « rupture » avec le capitalisme, évoquée par les Insoumis lors de leur université d'été, est aussi bidon que celle de Mitterrand en son temps, ou que Hollande déclarant que la finance était son ennemie.

Argenteuil, Ma Ville, et comme un petit air de petit mensonge. Et puis, une petite brève personnelle


Se donner les moyens de tisser les liens

 


Cela a dû faire sourire plus d’un. Il y a quelques jours, un numéro de Ma Ville, le mensuel de la municipalité, est apparu sur le site d’Argenteuil. Rien d’extraordinaire à cela, sauf qu’à part les quelques lecteurs de ce site qui auront remarqué le fait, il y aura eu bien peu d’habitants pour lire en août ce mensuel, indiqué pourtant comme étant celui du mois d’août. Mais pourquoi donc ne pas l’avoir marqué comme étant un numéro de septembre ?
         Pure coquetterie ? Ou risible tentative pour tenter de montrer que la municipalité avait bien été présente en août ?
         Cela serait dérisoire, si la population de la Ville ne vivait pas depuis des mois une situation bien particulière. Cet été, bien des jeunes, bien des familles, bien des anciens, ont dû rester en plus à Argenteuil-plage (sans plage). Cela, en particulier, ayant été dû à certaines fermetures de frontières et à l’impossibilité de pouvoir réserver un moyen de transport. Et les moments de canicule ont encore rendu plus difficile la période avec cette impossibilité de pouvoir s’aérer un peu ailleurs.
         C’est dans ces périodes que les habitants ont besoin de lien, et ce magazine, s’il sert à quelque chose, devrait y contribuer.
         Les membres de la municipalité ont bien le droit de prendre des vacances, tout comme la direction administrative de la Ville, mais il y avait tout à fait la possibilité de maintenir les moyens de communication, voire de les développer dans cette période particulière des vacances.
         Pour notre part, avec de tout autres moyens, c’est ce que nous avons tenu à continuer de faire durant tous ces mois, jour après jour. À ce propos, nos articles, nos photos quand elles sont les nôtres, peuvent être utilisées par quiconque. Les sujets que nous abordons à propos d’Argenteuil sont au cœur des préoccupations des habitants. Bien souvent, ils pourraient être repris et développés par tous, en particulier par les journalistes municipaux en mal d’inspiration (si cela leur arrive bien sûr !). DM
 

Petit paragraphe personnel

Entre Saint-Lazare et Montparnasse, ce dimanche, je me suis fait voler mon portefeuille et mon portable. Comme chacun sait, ce n’est pas joyeux. Nous pensons à cette occasion également à une de nos proches qui s’est faire« tirer» ces dernières semaines son collier un matin, dans un quartier d’Argenteuil, elle en porte les marques. Certes cela m’apprendra à ne pas être emporté par la lecture d’un très bon roman…
         Dans la société pour laquelle je milite, je pense qu’il y aura moins de voleurs, une tare des sociétés où l’individualisme et le mépris des autres est roi.
         Mais cette brève a un objectif plus important. Il faut que mes correspondants habituels me transmettent à nouveau leurs coordonnées téléphoniques, via mon adresse internet. On peut m’appeler. J’ai un portable de secours via Orange, et il me transmet mes appels sur mon numéro habituel.
         Le matin, j’avais discuté avec notre Liliane à ma permanence du marché Héloïse, et nous convenions tous les deux qu’il y avait bien des gens solidaires. Oui, c’est vrai.
         Merci aux agents de Montparnasse qui m’ont fait passer en urgence au comptoir. Merci aux jeunes qui ont accepté que je les double. Merci à ma voisine de train qui m’a permis de téléphoner. Et un grand merci à cette technicienne d’une agence Orange de Bretagne qui s’est décarcassée avec obstination et patience pour me trouver une solution pour que je puisse retrouver un moyen de téléphoner, et qui y est parvenue. DM

lundi 31 août 2020

Rentrée scolaire : discours sans moyens, et le virus en plus !


Rentrée scolaire : discours sans moyens, et le virus en plus !

26 Août 2020

Le ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, multiplie les consultations avec les syndicats d’enseignants, les messages à l’adresse des enseignants et des parents, avec un objectif : convaincre que tout se passera bien à la rentrée prochaine, malgré la circulation du virus.
 


« Nous avons un des protocoles sanitaires les plus stricts d’Europe », a affirmé Blanquer le 24 août, propos appuyés comme il se doit par le président du Conseil scientifique, Jean-François Delfraissy. « Il y aura des contaminations à l’école, des enfants vont se contaminer, probablement quelques enseignants aussi, mais on va le gérer », a en effet déclaré ce dernier, ajoutant : « Il est fondamental que l’école reprenne. On ne peut pas laisser cette génération d’enfants sans reprendre ».
Il est effectivement fondamental que les jeunes puissent de nouveau avoir accès à un enseignement dans de bonnes conditions, et ce partout, mais en particulier dans les villes et quartiers populaires, où l’accès à la culture est plus difficile. Certains auront été privés d’école depuis six mois. Mais, à part des discours et l’obligation du port du masque pour les collégiens et lycéens, le gouvernement n’a pris aucune mesure exceptionnelle pour faire face aux nombreux problèmes qui se posent.
Blanquer affirmait sans rire, il y a quelques semaines, que la rentrée serait normale. Mais, depuis des années, aucune rentrée scolaire ne se passe normalement, c’est-à-dire avec des moyens suffisants permettant d’offrir des conditions d’apprentissage correctes. Les difficultés s’accumulent en effet au fil des rentrées scolaires : classes toujours plus surchargées, élèves qui ne trouvent pas de place en collège ou en lycée, locaux exigus, établissements scolaires prévus pour quelques centaines d’élèves qui en accueillent parfois le double.
Le manque d’enseignants qui permettraient d’organiser des groupes plus restreints, et d’aider ainsi les jeunes en difficulté plus efficacement, se fait sentir depuis des années. Le manque de surveillants, d’infirmières, de personnel de nettoyage est tout aussi criant. Les élèves doivent avoir accès à l’éducation, ce droit fondamental nous dit le gouvernement. Mais le nombre d’heures d’enseignement consacrées à l’apprentissage des langues, à l’histoire, à la culture plus généralement, se réduit comme peau de chagrin au fil des réformes gouvernementales.
L’épidémie de coronavirus ne fait qu’aggraver une situation catastrophique depuis longtemps, conséquence des politiques d’économies dans l’éducation menées par les gouvernements successifs.
                                             Aline RETESSE (Lutte ouvrière n°2717)

Un exemple parmi des milliers d’autres 

La rentrée dans l’académie de Nancy-Metz : L’Etat n’a rien préparé

Malgré la menace du virus, cette rentrée annoncée par le recteur d'académie sera comme les autres. Si le dédoublement prévu des petites classes se poursuit dans les zones classées en éducation prioritaire, toutes les autres classes continueront à être surchargées, comme les grandes sections de maternelle qui pourront atteindre 30 élèves en Moselle. Comment respecter les distances entre les élèves dans ces conditions ?
Le gouvernement avait plusieurs mois pour se préparer à cette rentrée de tous les dangers. Il aurait pu dédoubler toutes les classes, trouver des locaux, former des éducateurs, mais il n’a rien fait...
Malgré les risques pour les enfants et leurs parents, les risques pour les enseignants, il continue à faire des économies sur l’éducation pendant qu’il inonde de milliards les entreprises, y compris les plus grandes.

Méditerranée orientale : Grèce, Turquie, grandes puissances européennes, rivalités pour le gaz, le pétrole et pour le reste


Le bruit des armes

 


En Méditerranée orientale, les marines militaires se bousculent. D'un côté, la marine turque qui manœuvre au côté d'un navire américain, de l'autre la marine grecque navigue au côté de navires français et italiens avec le soutien de Chypre et des Émirats arabes unis. Et tout ce beau monde est en principe allié au sein de l'Otan !
Mais avec la découverte de nouveaux gisements de gaz sous-marins, les rivalités ont ressurgi. Chacun montre les muscles pour avoir un éventuel accès au gaz. La France et les Émirats arabes unis en profitent du même coup pour faire pression avec la Turquie qui est leur rivale en Libye.
Même si ça n'est pas pour le moment d'actualité, on ne peut pas exclure que ces bruits de bottes dérapent un jour vers un vrai conflit armé. Tout ça pour que les Total, ENI et autres trusts pétroliers s'engraissent un peu plus.

Licenciements, aéronautique : Figeac Aéro : licencieur subventionné par l’État


Les patrons décident, l’État esquive

 


Le sous-traitant aéronautique Figeac Aéro vient d'annoncer son intention de supprimer 300 emplois dans son siège, après avoir supprimé ces derniers mois un tiers de ses effectifs hors de France. Ce qu'on appelle cyniquement « plan de sauvegarde de l'emploi » détruira ces postes de travail à Figeac, petite ville du Lot qui sera sinistrée.
Figeac Aéro, qui employait encore récemment 4 000 travailleurs, affichait une croissance annuelle de son chiffre d'affaires de 17 % depuis 2014. Cette entreprise a bénéficié du soutien de l'État, qui lui a garanti un prêt de 80 millions d'euros et finance chaque mois les salaires de plus de la moitié des employés placés en chômage partiel.
Mais les capitalistes, qui profitent du travail de leurs salariés, s'en débarrassent au gré des hoquets de leur système économique.

Cosmétiques : pollutions non cosmétiques


Il faut faire la peau au capitalisme

 


Le magazine « 60 millions de consommateurs » a relevé la présence de substances potentiellement cancérigènes ou polluantes dans des dizaines de produits cosmétiques de grandes marques, y compris les plus chères.
Pour faire du profit, pour elles, « cela le vaut bien ».

Argenteuil – aménagements sans suivi, le mécontentement monte


Une impasse inadmissible

Carnet de gags (du samedi 29.8.20)
 

On va où ?

Qu'est-ce qu'on choisit ?

Surtout, n'y allez pas, c'est barré au bout

Juste à la sortie automobile de la mairie, ça fait désordre
  

Nous avons évoqué à plusieurs reprises les aménagements importants qui ont lieu depuis des mois dans le quartier Carnot derrière la mairie et Monoprix, et qui ont été, c’est vrai, retardés par l’épidémie. Nous aurons encore l’occasion d’y revenir, car le mécontentement ne va pas tarder à s’exprimer de la part des parents d’élèves au vu d’un certain nombre de problèmes créés par ces aménagements. Mais aujourd’hui, c’est le jeu de piste imposé aux automobilistes que nous avons subi malgré nous qui retiennent notre attention.
         Pour ces automobilistes, pour rentrer dans le quartier, il n’y a pas de souci. La Hic est seulement de comment en sortir, au vu de panneaux tous plus contradictoires les uns  que les autres qui font que l’on se retrouve bientôt coincé dans une voie. C’est d’autant plus vrai durant le week-end. Bien sûr, il reste la possibilité d’utiliser les sens interdits, mais ce n’est vraiment pas conseillé.
         Tout cela, parce qu’il n’y a apparemment personne pour se préoccuper sérieusement du problème.
         Les entreprises de travaux publics font d’énormes profits sur le dos des commandes publiques, de voirie en particulier. Et, pour un chantier aussi important, il n’y aurait personne pour s’occuper des problèmes de la circulation, d’y réfléchir vraiment, et de vérifier chaque jour que tous les panneaux sont installés correctement ?
         Quant à la municipalité, elle a bien un édile dédié aux problèmes de suivi de ces travaux de voirie ! Les vacances sont finies, et il est temps que celui-ci opère une belle soufflante à l’entreprise. DM