Se donner les moyens de tisser les liens
Cela a dû faire sourire plus d’un.
Il y a quelques jours, un numéro de Ma
Ville, le mensuel de la municipalité, est apparu sur le site d’Argenteuil.
Rien d’extraordinaire à cela, sauf qu’à part les quelques lecteurs de ce site
qui auront remarqué le fait, il y aura eu bien peu d’habitants pour lire en
août ce mensuel, indiqué pourtant comme étant celui du mois d’août. Mais
pourquoi donc ne pas l’avoir marqué comme étant un numéro de septembre ?
Pure
coquetterie ? Ou risible tentative pour tenter de montrer que la
municipalité avait bien été présente en août ?
Cela
serait dérisoire, si la population de la Ville ne vivait pas depuis des mois
une situation bien particulière. Cet été, bien des jeunes, bien des familles,
bien des anciens, ont dû rester en plus à Argenteuil-plage (sans plage). Cela,
en particulier, ayant été dû à certaines fermetures de frontières et à l’impossibilité
de pouvoir réserver un moyen de transport. Et les moments de canicule ont
encore rendu plus difficile la période avec cette impossibilité de pouvoir s’aérer
un peu ailleurs.
C’est
dans ces périodes que les habitants ont besoin de lien, et ce magazine, s’il
sert à quelque chose, devrait y contribuer.
Les
membres de la municipalité ont bien le droit de prendre des vacances, tout
comme la direction administrative de la Ville, mais il y avait tout à fait la
possibilité de maintenir les moyens de communication, voire de les développer
dans cette période particulière des vacances.
Pour
notre part, avec de tout autres moyens, c’est ce que nous avons tenu à
continuer de faire durant tous ces mois, jour après jour. À ce propos, nos
articles, nos photos quand elles sont les nôtres, peuvent être utilisées par
quiconque. Les sujets que nous abordons à propos d’Argenteuil sont au cœur des
préoccupations des habitants. Bien souvent, ils pourraient être repris et
développés par tous, en particulier par les journalistes municipaux en mal d’inspiration
(si cela leur arrive bien sûr !). DM
Petit paragraphe personnel
Entre Saint-Lazare et
Montparnasse, ce dimanche, je me suis fait voler mon portefeuille et mon
portable. Comme chacun sait, ce n’est pas joyeux. Nous pensons à cette occasion
également à une de nos proches qui s’est faire« tirer» ces dernières
semaines son collier un matin, dans un quartier d’Argenteuil, elle en porte les
marques. Certes cela m’apprendra à ne pas être emporté par la lecture d’un très
bon roman…
Dans
la société pour laquelle je milite, je pense qu’il y aura moins de voleurs, une
tare des sociétés où l’individualisme et le mépris des autres est roi.
Mais
cette brève a un objectif plus important. Il faut que mes correspondants
habituels me transmettent à nouveau leurs coordonnées téléphoniques, via mon
adresse internet. On peut m’appeler. J’ai un portable de secours via Orange, et
il me transmet mes appels sur mon numéro habituel.
Le
matin, j’avais discuté avec notre Liliane à ma permanence du marché Héloïse, et
nous convenions tous les deux qu’il y avait bien des gens solidaires. Oui, c’est
vrai.
Merci
aux agents de Montparnasse qui m’ont fait passer en urgence au comptoir. Merci
aux jeunes qui ont accepté que je les double. Merci à ma voisine de train qui m’a
permis de téléphoner. Et un grand merci à cette technicienne d’une agence
Orange de Bretagne qui s’est décarcassée avec obstination et patience pour me
trouver une solution pour que je puisse retrouver un moyen de téléphoner, et
qui y est parvenue. DM
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