mardi 14 janvier 2020

Nathalie ARTHAUD samedi sur BFMTV. Mouvement pour le retrait de la réforme des retraites : « Chaque jour de grève en plus c’est une victoire contre le gouvernement », Nathalie ARTHAUD samedi sur BFMTV

Retraites : Contre leur « réforme », le combat continue


Non, non, non à l’âge-pipeau ! C’est le retrait qu’il nous faut !



Avec son retrait provisoire de l’âge pivot, Philippe fait de l’enfumage. Car il maintient son projet de réforme qui s’en prend aux retraites de tous les travailleurs, jeunes ou vieux, hommes ou femmes, salariés du privé comme du public.
     Mardi 14 janvier, des grèves et des actions sont prévues contre cette attaque et une nouvelle journée interprofessionnelle de grèves et de manifestations, jeudi 16 janvier.
     En y participant nombreux, nous montrerons notre refus de cette attaque et que la force des travailleurs, c’est la grève !

Aujourd’hui des actions, et une manifestation importante

Jeudi 16 janvier
13 heures 30
Gare Montparnasse en direction de la place d’Italie (Trajet à préciser)

Retraites : le programme Medef-Macron !


Le chef, c’est le MEDEF !



Après le cinéma du Premier ministre, le chef du principal syndicat patronal, le Medef, a mis les points sur les i dans Le Journal du Dimanche.
     « Nous souhaitons un âge légal à 64 ans », « les salariés devront travailler plus longtemps ». Et « pas question de négocier une dose même infime de hausse » de « cotisations patronales ». Bref, le patronat n’en démord pas.
     Les travailleurs non plus : non à cette réforme des retraites voulue par le patronat !

Retraites : l’argent est là… dans les caisses du grand patronat


On sait où trouver l’argent



Selon le Conseil d’orientation des retraites, il faut 7 à 17 milliards pour combler le déficit des régimes de retraites d’ici 2025. C’est sur ces données que le gouvernement s’appuie pour nous faire les poches avec sa « réforme ».
     Or, les exonérations de cotisations patronales, les bas salaires et le chômage font que l’argent ne rentre plus assez dans les caisses de retraite.
     Le patronat en profite alors qu’il a les moyens de payer. Les revenus financiers des entreprises se montent à 300 milliards. Quant aux géants du CAC 40, en 2019 ils ont versé à leurs actionnaires 60 milliards tirés de l’exploitation de millions de salariés. Plus de cinq fois le déficit des retraites !
     Ce n’est pas aux travailleurs, mais au patronat de passer à la caisse pour les retraites.

Argenteuil, Miracle du 15 mars (jour du premier tour des élections municipales)


C’est le moment, ils sont prêts à vous donner leur chemise ?

 
Sous le signe de Saint-Élections

Il y a une semaine, photo à l’appui, à l’initiative d’habitants de la cité Joliot-Curie, nous écrivions un article dénonçant la situation rue Yves Farge. Des travaux relatifs à la démolition de l’ancien bâtiment des enseignants du groupe scolaire du quartier banalisaient depuis des semaines plusieurs places de stationnement dans une rue où celui-ci est très difficile, dont des places dédiées au stationnement pour personnes handicapées.
         Une semaine plus tard, les travaux ont repris et sont même en passe d’être achevés.
     L’effet de notre article ? Proximité des élections municipales qui approchent à grands pas ?
         Les deux mon capitaine !
         Mais il faudra vraiment changer de capitaine… et seulement du camp des travailleurs ! DM

lundi 13 janvier 2020

Éditorial des bulletins Lutte ouvrière d’entreprise du dimanche 12 janvier 2020


« Âge pivot-âge pipeau », c'est toute la réforme des retraites qui est à jeter !

                                                                                     Jeanne Menjoulet (CC BY 2.0)

Samedi, au 38ème jour de grève des cheminots et des agents de la RATP et alors que plusieurs centaines de milliers de personnes manifestaient leur opposition à la réforme, Philippe a annoncé une vraie fausse disparition de l’âge pivot.
En réalité, cet âge pivot, rebaptisé âge d'équilibre, sera maintenu pour toutes les générations partant en retraite après 2027. Son annonce ne concerne que ceux qui partiront entre 2022 et 2027 et elle est sous condition.
Les confédérations syndicales et le grand patronat doivent trouver un autre moyen de financement, sans faire payer le patronat… sans quoi l’âge pivot serait réintroduit, même pour ces générations.
Ce que les médias présentent comme un signe d’ouverture est donc un enfumage de première. Tout au plus montre-t-il la fébrilité du gouvernement face aux grèves et aux manifestations.
Pour empêcher le saccage des retraites, il faut le retrait de tout le projet. Comment accepter un nouveau système qui, sous couvert de justice, réduira les pensions de 20 ou 30 % et nous forcera à retarder notre départ à la retraite ?
Poudre aux yeux, mauvaise foi, mensonges et confusion : voici comment les macronistes espèrent faire passer la pilule. Ils promettent en particulier un minimum de 1000 euros de retraite et le présentent comme le summum du progrès pour les femmes et les plus précaires. C’est indigne ! 1000 euros, après toute une vie de travail ? Quel ministre ou député vivrait avec cela ?
Quant aux mensonges, ils sont innombrables. Certains perroquets de la majorité affirment même qu’il serait plus avantageux de calculer la retraite sur la base de toute la vie professionnelle que sur les 25 meilleures années ou les six derniers mois ! D’autres expliquent aux enseignants que les hausses de salaire qu’on leur refuse depuis 20 ans vont enfin arriver… Heureusement que le ridicule ne tue pas !
Et ces menteurs professionnels nous demandent de leur faire confiance. Alors, tous ceux qui continuent de demander le retrait pur et simple du projet gouvernemental ont mille fois raison.
Ce qui se joue autour des retraites, c’est la lutte de classe, une lutte féroce où la bourgeoisie montre sa voracité. Car c’est pour elle que Macron tient à cette réforme. Pour assurer l’équilibre des retraites, l’État met aujourd'hui la main à la poche. En 2018, il y a consacré trois milliards. Trois milliards sur 350, mais pour le grand patronat c’est déjà trop ! La bourgeoisie exige des économies sur les hôpitaux, l’éducation ou les retraites parce qu’elle veut que l’État lui réserve cet argent.
En 2019, les entreprises du CAC 40 ont distribué 60 milliards d’euros à leurs actionnaires, un record historique. Il suffirait de prendre ne serait-ce que 10 % de ces 60 milliards pour assurer le financement des régimes des retraites, mais c’est impensable pour le gouvernement. La seule issue qu’il envisage, c’est de faire payer les travailleurs, leur enlever des droits, les mettre à la diète.
Que les dirigeants de la CFDT ou de l’UNSA marchent désormais avec le Medef dans la mascarade gouvernementale n’y change rien. Ces mêmes confédérations accompagnent tous les reculs depuis des années en se targuant d’éviter le pire. Déjà en 1995, la CFDT conduite par Nicole Notat avait pris fait et cause pour le plan Juppé, qui avait été abandonné sous la pression des grévistes.

Eh bien, aujourd'hui encore, ce sont les forces que les travailleurs mettront dans le combat qui seront déterminantes ! Tous ceux qui se sont engagés dans cette grève ont compris qu’il n’y avait pas d’autre choix. Ce sont les profits des capitalistes ou nos retraites, leurs dividendes ou nos emplois, leurs sinécures ou nos conditions de travail. La seule chose qui compte, c’est le rapport de force.
Les dizaines de milliers de grévistes de la SNCF et de la RATP ont pris conscience de cette nécessité et en ont fait leur combat. C’est une victoire sur la résignation dans laquelle Macron voudrait nous enfermer, y compris à coups de matraque et de LBD.
Avec cette mobilisation qui continue, le camp des travailleurs est plus fort qu’hier. Chaque jour de grève et de mobilisation est une petite victoire pour les travailleurs et une défaite pour Macron. Alors, il faut tout faire pour que les nouvelles échéances prévues, avec en particulier la journée de mobilisation du jeudi 16 janvier, soient réussies.
Comme le disent les grévistes depuis plus de cinq semaines, c’est une grève « pour l’honneur des travailleurs et pour un monde meilleur ». Parce que seul le combat des travailleurs offre une perspective à la société.

Bras de fer entre le camp du Médef et le camp des travailleurs : « on leur tient tête ! » Laurent, gréviste de la RATP. Interview dans la manif parisienne jeudi dernier 9 janvier.

Avenir de la planète et vent présidentiel


Il se fait mousser… avec de la mousse verte



Raffinerie du trust français pétrolier Total

Macron a essayé de se faire mousser auprès des 150 personnes tirées au sort qui ont planché depuis quelques mois sur la transition écologique.
Ce genre de mise en scène peine à cacher que le gouvernement encourage les gros actionnaires à poursuivre leur course au profit dans tous les secteurs de l'économie, y compris les plus polluants.