mardi 10 septembre 2019

Argenteuil, défense de Jean Vilar, les habitants ne peuvent compter que sur leurs luttes


Cela s’appelle leur « démocratie »

 
Affaire Jean Vilar, les habitants en ont ras la casquette !

Certains ont été surpris, voire déçus ou encore effarés à la réception de l’avis préfectoral prenant le contre-pied des conclusions du commissaire enquêteur qui, à l’issue de l’enquête publique, avait donné un avis défavorable au projet Héloïse, sur le plan de son impact « environnemental ».
         Et pourtant, il n’y a nulle raison d’être surpris, déçu, et encore moins effaré. Ne peuvent l’être que ceux qui ont des illusions profondes sur la nature de ce qu’ils nomment, la « démocratie ».
         Les préfets parmi d’autres éléments de l’appareil d’État sont structurellement sous l’influence des forces sociales dominante, à l’image de l’État lui-même, et accessoirement, de leurs hommes de paille gouvernementaux.
         C’est un des aspects fondamentaux de cette société de classes, partagée en deux, avec d’un côté les forces du profit, et de l’autre, la classe des producteurs. A Argenteuil où les « élites » bourgeoises sont en nombre infime, cette classe s’identifie à l’énorme majorité des habitants de cette ville populaire et laborieuse.
         Bien évidemment, nous sommes, et c’est humain, chacun d’entre nous enclins à rêver ou à croire aux miracles. Mais rapidement, la réalité vraie nous rattrape.
         Bref, face à la municipalité et à ses alliés, à nous de continuer à nous faire entendre.
         Nous savons que nous avons le soutien de l’énorme majorité des habitants. C’est une force potentielle gigantesque. DM

lundi 9 septembre 2019

Fraude patronale, c’est nettement la plus coûteuse !


Comment détourner le regard sur cette réalité scandaleuse…

 

Deux députées de la majorité présidentielles ont achevé un rapport sur ce qu’elles appellent la fraude sociale. Entre phrases à double sens et approximations douteuses, elles ont laissé entendre que des millions de personnes percevaient indûment des allocations sociales. Le tout assaisonné d'une petite pincée de sous-entendus sur les étrangers.
Tout cela est faux car, le plus souvent, cette prétendue fraude correspond à des erreurs régularisées par la suite. On peut aussi relever que les montants cités ne représentent qu'une goutte dans l'océan des milliards versés chaque année au grand patronat au nom de l’aide à l’emploi... et sans qu’il y ait d’emplois créés ! Mais cette fraude-là, ces élues ne l’ont même pas évoquée car c’est le gouvernement qu’elles soutiennent qui l’organise…

Services des Finances : non aux suppressions de postes !


Des conséquences désastreuses sur les contacts directs avec ces services



Macron avait laissé entendre qu’il revenait sur la décision de supprimer 120 000 postes de fonctionnaires annoncée durant sa campagne présidentielle. Mais Darmanin, ministre des Comptes publics, vient d’annoncer la suppression de plus de 5 700 postes au fisc et aux douanes d’ici 2022. Cela porterait à 10 000 le nombre de suppressions de postes depuis 2017 dans ces services.
Pour les agents qui garderaient leur poste, cela se traduira par des réorganisations en cascade avec la fermeture de trésoreries dans certaines régions qui entraîneront des mutations forcées, comme cela se passe dans le Val d’Oise. Quant aux usagers, ils n’auront d’autres choix que de se débrouiller sur internet ou de faire des dizaines de kilomètres supplémentaires pour avoir quelqu’un en vis-à-vis.
Les syndicats des Finances appellent à une journée de grève le 16 septembre prochain. Il y a toutes les raisons de combattre cette politique de réduction des services au public aux conséquences néfastes pour tous !

Migrants : affirmer notre solidarité avec nos frères de classe


A Limoges, une manifestation réussie




Plus de 300 manifestants ont défilé ce samedi 7 septembre dans les rues de Limoges, de la préfecture à la mairie, en passant par le Forum des associations et le tribunal administratif, en soutien aux migrants de nouveau menacés d'expulsion.
Délogés en juin des locaux qu'ils occupaient prés de la fac de lettres, une centaine ont trouvé refuge dans des locaux industriels désaffectés, avenue de la Révolution. Les propriétaires des locaux viennent de les assigner au tribunal et ils sont encore une fois menacés d'être mis à la rue. L'audience qui devait avoir lieu lundi 9 septembre serait repoussée, très certainement au vu de l'émotion et de la mobilisation assez réussie, qui a surpris en ce tout début de septembre.
Comme l'ont scandé les manifestants : des papiers et un toit pour tous !
La liberté de circulation et d'installation pour tous ceux qui le souhaitent, c'est le minimum que tous les travailleurs doivent exiger pour ceux qui sont nos frères de classe et qui, en rejoignant le monde du travail, peuvent être un renfort pour le mouvement ouvrier !

Rentrée scolaire dans le Val d’Oise : Vauréal, Montmorency… Correspondances


Vauréal : les suites de l’incendie de juin dernier.

 
                                                       Photo Le Parisien-95

Juste avant le bac, un incendie a touché une partie du lycée de Vauréal. Pour assurer un fonctionnement optimal en cette rentrée, une partie des cours sera assurée dans l’enceinte du collège proche. Pourquoi pas. Mais cela nécessite une organisation assez compliquée, car les âges des élèves sont très différents, et plein de questions basiques se posent (casiers, circulation, toilettes…). Les parents et les professeurs auraient pu proposer des choses, donner leur avis, faire des recommandations. Pour cela il aurait fallu les consulter. Hélas, prendre les avis des premiers concernés n’est vraiment pas une habitude dans notre société. A l’école comme ailleurs.

Montmorency : un lycée désorganisé.

Au lycée Jean Jacques Rousseau de Montmorency, la réforme du lycée a des conséquences catastrophiques. Les emplois du temps ressemblent à du gruyère. Des élèves peuvent arriver en cours de spécialité sans savoir ni quelle matière, ni quelle salle, ni quel professeur ils ont. Certains professeurs ont des journées de travail absurdes (1 heure de cours à 8h puis 1 heure de cours à 17h). Des élèves ont 6 heures d’affilée une après-midi (12h30-18h30). Bref, professeurs et parents demandent que la rentrée soit décalée le temps que tout ou presque tout soit prêt. Les professeurs ont été obligés de se déclarer « en grève » la semaine passée afin de se réunir pour proposer des emplois du temps qui ressemblent à quelque chose de valable, et pour en discuter avec parents et lycéens.

Argenteuil, espace Jean Vilar, associations, un Forum réussi


Un espace Jean Vilar si nécessaire



Des averses étaient prévues, elles n’ont pas eu lieu. La participation était au rendez-vous. Les associations ont pu rencontrer et prendre langue pour la suite avec un large public. On peut regretter que les habitants des quartiers périphériques ne soient pas aidés pour se rendre au Forum, comme cela se fait pour d’autres initiatives municipales. En conséquence, ils y étaient peu nombreux.
         Les petits politiques locaux ont fait le service minimum lors de ce Forum. Nous avons remarqué que Monsieur Métézeau parcourait seul les allées. Nous l’avons croisé, sans plus, alors que nous avions tellement à lui dire sur l’état actuel de la Maison des femmes. Le maire comme son prédécesseur avançaient peu entourés. Pour le premier, le résultat aujourd’hui de la situation déliquescente de sa majorité ? Quant à la députée, elle était apparemment absente. Ses amis nous ont donné l’impression qu’ils l’attendaient…
         A l’entrée, deux listes sur les rangs pour les prochaines élections municipales distribuaient un tract. Pour notre part, nous avons préféré donner des informations sur la lutte pour la défense de l’espace Jean Vilar… sans lequel ce Forum n’aurait pu se tenir !

Une présence étonnante dans ce rassemblement associatif, celle de l’officine d’extrême-droite dite École Charlemagne de la rue d’Ascq. Heureusement, la personne qui tenait ce stand ne semble pas avoir eu un grand succès. La preuve, c’est qu’elle l’avait quitté bien avant la clôture du Forum.

dimanche 8 septembre 2019

Éducation : manuels non parvenus, mais les profits seront là


Réforme du lycée : un pactole pour certains



Des dizaines de milliers de lycéens de première et de seconde n’ont toujours pas de manuels. C’est ainsi le cas pour un certain nombre de classes et de discipline du lycée JV Daubié à Argenteuil. En effet, avec la réforme du lycée et les changements de programmes pour ces deux niveaux, les éditeurs ont du mal à répondre à la demande et il leur faudra plusieurs semaines pour honorer toutes les commandes des établissements. Rien que pour cette rentrée par exemple, il a fallu changer tous les manuels de 1,3 million d’élèves.
Ces changements de programmes sont des aubaines pour les éditeurs qui profitent en plus du fait que ce sont les régions qui financent les livres scolaires pour les lycéens.
Beau gâchis mais en même temps jolis profits en perspective avec l’argent public !

Migrants : Human Right Watch : Non au délit de solidarité avec les réfugiés !


Que vive cette solidarité !




Contrôles incessants, contraventions, quand ce n’est pas l’arrestation pure et simple, les bénévoles qui viennent en aide aux réfugiés qui traversent, dans des conditions très dures, les cols alpins depuis l’Italie, sont victimes d’un harcèlement systématique de la police, dénonce l’ONG Human Right Watch. En mars dernier, dans la vallée de la Roya, dans les Hautes-Alpes, sept militants d’une association locale avaient «été placés en garde à vue. Cette pression incessante vise à dissuader tous ceux qui veulent venir en aide aux femmes et aux hommes qui tentent de gagner le sol français.
Le premier responsable de ce harcèlement policier, c’est le gouvernement qui organise la chasse aux migrants à l’échelle du pays.