jeudi 30 mai 2019

Argenteuil, police municipale, les bandits sont ailleurs !


Quand les policiers ont maille à partir avec « Mamie Tricot »

 
Ont cru qu'c'était un dangereux bandit

Françoise est une personnalité locale. Surnommée affectueusement « Mamie tricot », elle fait… du tricot – une vraie professionnelle ! - devant chez Babou, le magasin très populaire de l’avenue Gabriel Péri. Cela depuis des années. Accessoirement, si vous lui donnez une petite pièce, ce n’est pas de refus.
         Voilà qu’un de ces derniers jours, des éléments de la police municipale lui ont dit de partir, à la surprise de l’intéressée et de tous.
         Il y a un tel turn-over à la police municipale, qu’une paire de petits nouveaux a dû décider d’appliquer la consigne municipale locale : pas de mendicité à Argenteuil.
         « Mamie tricot » ne s’est pas démontée, et est de ce pas aller demander une autorisation en mairie qui lui a été bien évidemment été délivrée, d'autant plus qu'elle a croisé le maire qui n'a pas fait de difficulté pour la lui faire. Elle est très fière de son attestation.
         C’est qu’elle ne se laisse pas intimider, notre Françoise, qui comme elle le sait, a toute notre amitié. Dominique MARIETTE

Fête de Lutte ouvrière à Presles dans le Val d’Oise les 8,9 et 10 juin prochains


Les cartes et bons

Vous pouvez vous procurer les cartes d’entrée à 15 euros pour les trois jours de la fête. Sur place, elles coûteront 20 euros. Les cartes et les bons d’achat – 4 euros pour une valeur de 5 euros – sont disponibles :

A Argenteuil, auprès des camarades ou au 0699499864, MDommarie@aol.com  (jusqu’au dimanche midi 2 juin)

L’entrée de la fête est gratuite pour les enfants de moins de 14 ans accompagnés.

 

Un car gratuit part d’Argenteuil le matin et revient le soir. Le nombre de places est limité. Il faut vite s’inscrire maintenant.
Il à l’avantage d’arriver juste à l’entrée de la fête et de repartir non loin de celle-ci
Au départ (pour les inscrits) : trois lieux : Joliot-mairie-Val Sud

 

Débats au Chapiteau Karl-Marx

 

Samedi

  • Valérie Rey-Robert, pour son livre-réquisitoire contre les violences sexuelles : Une culture du viol à la française
  • Julien Bordier, traducteur des mémoires de Rosa Parks
  • Marie Treps, Maudits mots – la fabrique des insultes racistes
  • Jean-Jacques Marie, l’invention du « judéobolchevisme » par les Blancs durant la guerre civile en Russie
  • Robert Kosmann, pour son livre La perruque, un travail détourné
  • William Blanc, Une brève histoire politique de la Fantasy
  • Mehdi Charef, pour son livre Rue des pâquerettes
  • Michèle Audin, présentation de son ouvrage sur les écrits d’Eugène Varlin – ouvrier relieur 1839-1871
  • Françoise Olivier-Utard, les conseils ouvriers en Alsace-Lorraine en 1918
  • Negroes with guns, présentation du livre de Robert F. Williams sur l’autodéfense des Noirs aux États-Unis pendant la ségrégation
  • Alexandre Romanès, du cirque Romanès : la ségrégation contre les Tziganes dans la France de Macron

Dimanche

  • David Mauger, Un pompier pyromane - des décennies d’ingérence française en Côte d’Ivoire
  • Alain Carré, médecin : la réforme en cours de la médecine du travail
  • Éliane Viennot, L’Académie contre la langue française, le dossier « féminisation »
  • Renaud Piarroux, médecin : Choléra Haïti 2010-2018, histoire d’un désastre
  • Aline Céril, Combat ouvrier : il y a dix ans, la grève générale aux Antilles
  • Lutte ouvrière, Algérie : quelles perspectives pour un vaste mouvement social ?
  • Roger Lenglet, Le livre noir de l’amiante
  • Judith Magre, lecture de pages de Flora Tristan
  • Sylvie Thénault, l’affaire Audin, la torture et les exécutions sommaires durant la guerre d’Algérie

Lundi

  • Marie-Laure Dufresne-Castets (avocate) et Pascal Moussy (conseiller juridique), le droit, les mots et la lutte de classe
  • Isabelle Matamoros, présentation de l’édition des oeuvres complètes de Flora Tristan
  • Patrick Coupechoux (journaliste) et Frank Drogoul (psychiatre), la psychiatrie en crise et victime de la crise
  • Lutte ouvrière, la découverte d’écrits de trotskystes soviétiques quand ils militaient dans les prisons de Staline
  • Patricia Latour, les textes de la militante bolchevique Alexandra Kollontaï
  • François Guennoc, de l’Auberge des migrants de Calais
  • Présentation des livres Dans l’atelier du monde et Les compagnons de la Charte, révolution industrielle et débuts du mouvement ouvrier en Grande-Bretagne

mercredi 29 mai 2019

Argenteuil : municipalité LR, élections européennes, le signe certain d’un désaveu


L’ombre de Jean Vilar, du Lidl, et de bien d’autres questions

 
Depuis avril 2014, de l'eau a coulé... (photo Argenteuil politique)

         Le parti LR de la municipalité a subi une déroute lors des élections de dimanche. 8% sur le plan national !
         Bien évidemment, c’était une élection à l’échelle du pays. Mais il n’y a pas eu de miracle localement à Argenteuil. C’est même le contraire qui s’est produit.
Il y a plus de 53 000 électeurs sur la Ville. Le parti des dirigeants de la municipalité d’Argenteuil dont celui du maire et du premier adjoint recueille seulement 949 voix, soit un peu plus de 5 % des suffrages exprimés !
Moins de 1000 voix alors qu’Argenteuil a près de 110 000 habitants ! Soit moins de 1 % de la population !
         Il n’y aurait pas là un petit goût de désaveu de la politique de la municipalité à l’encontre des travailleurs de la collectivité et des habitants ?

Éducation : Val d’Oise Ermont, tout en dépit du bon sens


Quand il faut, ils ne font pas, quand il ne faut pas, ils font

 La FCPE d’Ermont nous informe




Les parents d'élèves de l'école Victor Hugo se sont rassemblés ce mardi 28 mai 2019 de 16h30 à 17h30 devant la mairie d'Ermont pour protester contre le projet de 11è classe en maternelle alors que d'autres écoles maternelles de la ville risquent de devoir fermer une classe. Plus d'une soixantaine de parents, accompagnés souvent de leurs enfants, étaient présents, avec leurs banderoles, leurs chants, leur énergie !

Stop à l'école usine ! Non à une 11è classe en Maternelle !

Ils demandent un entretien avec la mairie depuis décembre dernier. Le maire a de nouveau refusé de recevoir les parents élus au conseil d'école.
Sur le perron de la mairie, les parents présents ont décidé de poursuivre et élargir leur mobilisation, en préparant une information aux habitants de la ville (tractage sur le marché) et sans doute une manifestation dans les rues de la ville pour obtenir enfin un entretien avec la mairie !
La meilleure chose à faire dans les jours qui viennent est de convaincre d'autres parents de se joindre à cette prochaine manifestation, pour être encore plus nombreux. Comme le disait l'un d'eux : si chacun amène 3 ou 4 parents supplémentaires, ça fera énormément de monde. C'est tout à fait juste !

Burn Out, maladie d’une société capitaliste complètement malade


La maladie c’est le capitalisme



Le Burn Out vient d’être reconnu comme maladie par l’Organisation Mondiale de la Santé. Cet épuisement lié au stress au travail est bien connu de tous les salariés qui subissent au quotidien les pressions de leurs patrons et des chefs pour les faire produire toujours plus et plus vite. En réalité le Burn Out n’est qu’un syndrome de l’exploitation capitaliste.
Que cela soit reconnu par l’OMS ne changera sans doute pas grand-chose pour les travailleurs qui le subissent… Il faudrait aller nettement plus profond, et carrément éradiquer la tumeur : le capital.

Argenteuil, Lidl, l’abandon en bonne voie


Le maire n’est vraiment pas Lidl des habitants de ce quartier



Selon le journal La Gazette du Val d’Oise, le maire d’Argenteuil aurait annulé le permis de construire délivré pourtant par lui-même il y a seulement quelques mois pour la construction du Lidl.
Il est vrai qu’il a dû faire face à une bronca de la part de la part de l’énorme majorité des habitants de ce quartier pavillonnaire.
Pour ces derniers, voilà un premier succès, qu’ils espèrent définitif, car l’affaire n’est pas terminée pour autant et va se retrouver devant les tribunaux.
Quand un élu n’en fait qu’à sa tête, décide en catimini derrière le dos des habitants, voilà ce qui arrive.
En tout cas, cet abandon est déjà une très bonne chose.

Fête de Lutte ouvrière à Presles les 8,9 et 10 juin prochains


Les cartes et bons




Vous pouvez vous procurer les cartes d’entrée à 15 euros pour les trois jours de la fête. Sur place, elles coûteront 20 euros. Les cartes et les bons d’achat – 4 euros pour une valeur de 5 euros – sont disponibles :
A Argenteuil, auprès des camarades ou au 0699499864, MDommarie@aol.com  (jusqu’au dimanche midi 2 juin)
L’entrée de la fête est gratuite pour les enfants de moins de 14 ans accompagnés.

Un car gratuit part d’Argenteuil le matin et revient le soir. Le nombre de places est limité. Il faut vite s’inscrire maintenant.
Il à l’avantage d’arriver juste à l’entrée de la fête et de repartir non loin de celle-ci
Au départ (pour les inscrits) : trois lieux : Joliot-mairie-Val Sud

Pour les enfants, tout est prévu



mardi 28 mai 2019

Éditorial des bulletins Lutte ouvrière d’entreprise du lundi 27 mai 2019


Après les européennes, il faut que le camp des travailleurs se renforce


Le Pen-Bardella et Macron-Loiseau se disent satisfaits des résultats du scrutin européen. Le RN termine la course en tête, et La République en marche estime avoir limité les dégâts. Tout avait été fait pour que les électeurs pensent qu’ils n’avaient le choix qu’entre le représentant des banquiers et la millionnaire d’extrême droite, entre la peste et le choléra. La liste Les Républicains enregistre un score faible. Une grande partie des électeurs de droite votent maintenant pour cet ancien ministre de Hollande qu’est Macron : il mène une politique antiouvrière qui les comble.

Dans une certaine mesure, le résultat des écologistes témoigne d’une inquiétude légitime sur l’avenir de la planète. Mais sans une remise en cause du fonctionnement de l’économie, la protection de l’environnement ne peut que buter sur les intérêts des grands groupes capitalistes. Des Verts à Hulot, les ministres écologistes ont servi d’alibi à bien des gouvernements, plus soucieux des profits de Total et autres pollueurs que de l’environnement.

Quant aux salariés, aux chômeurs, aux retraités des classes populaires, ils sont largement restés à l’écart du scrutin. Aux abstentionnistes, nombreux dans les communes ouvrières, il faut ajouter les travailleurs immigrés qui, bien que vivant en France et y payant des impôts, sont privés du droit de vote.

C’est tout le système politique qui est en cause : quel que soit le parti vainqueur dans les urnes, ce sont toujours les capitalistes qui dirigent. Et c’est encore plus criant pour ce Parlement européen, dont on ne sait pas vraiment à quoi il sert.

Lorsque l’alternance entre la droite et la gauche gouvernementale fonctionnait, cette dernière était encore, par son histoire, liée au mouvement ouvrier, ce qui attirait la sympathie des classes populaires. Mais elle a défendu les institutions, en expliquant aux travailleurs qu’ils pouvaient changer leur sort par le vote. Aujourd'hui, après des années au pouvoir, elle s’est discréditée. En France, le RN de Le Pen s’est renforcé. En Italie, en Hongrie ou en Belgique, d’autres courants politiques xénophobes, partisans de régimes autoritaires, ont également progressé, comme en témoignent les résultats du scrutin.

Face à cela, certains ont l’ambition de reconstruire la gauche, de revenir au gouvernement pour gérer les affaires des capitalistes, comme l’ont fait Hollande et d’autres.

Ce n’est pas ainsi qu’on peut s’opposer à l’extrême droite et à sa politique réactionnaire. Ce qu’il faut reconstruire, ce n’est pas la gauche de gouvernement, c’est un parti ouvrier, défendant réellement les intérêts du monde du travail.

Les capitalistes mènent une guerre sociale. La politique de Macron depuis deux ans, dans la continuité de Sarkozy et de Hollande, en est l’expression. Et d’autres attaques sont à venir, contre les retraites ou contre les chômeurs. Aussi, le camp des travailleurs n’est pas une formule. Avant d’être un choix politique conscient, c’est une réalité sociale. Et pour défendre ses intérêts, ce camp doit mener la lutte de classe.

Pour modestes que soient les résultats de Lutte ouvrière, soit 176 433 voix, ils confirment la présence d’un courant politique qui maintient la tradition révolutionnaire du mouvement ouvrier, l’internationalisme face à la montée du nationalisme et de la xénophobie. Renforcer ce courant, lui donner la force d’intervenir dans la lutte de classe, est essentiel en cette période d’offensive de la classe capitaliste. Il est indispensable de construire un parti représentant vraiment les intérêts des travailleurs, et qui ne soit pas prêt à les brader pour quelques strapontins ministériels.

La société est aujourd'hui ravagée par la crise économique et la misère. Elle est sous la menace de guerres et de catastrophes écologiques. L’avidité de la bourgeoisie, la classe qui dirige le monde, la rend incapable de répondre aux problèmes qui se posent à l’humanité. Le fonctionnement du capitalisme exige qu’il renforce et perpétue l’exploitation et l’oppression du prolétariat. Tôt ou tard, cette oppression provoquera des révoltes. C’est à travers celles-ci que la classe ouvrière pourra mettre fin à la domination du grand capital.

Le monde du travail en aurait la force. Mais il lui manque la conscience de ses formidables capacités. Cette conscience, un parti ayant pour objectif de mener la révolution sociale, un parti communiste révolutionnaire, doit l’incarner. L’avenir du monde du travail et, au-delà, de toute l’humanité en dépend.