mardi 25 décembre 2018

Argenteuil : le bêtisier du stationnement (suite)


Comme l’impression d’une obsession

 
Vous étalez un vieux journal, et vous vous mettez à plat ventre pour lire...

Un nouveau panneau municipal traîne littéralement dans les rues. Il concerne le stationnement, et porte le texte d’un arrêté municipal. Mais pour lire ce dernier, il faut s’allonger dans le caniveau ce qui n’est pas tout à fait pratique…
         Il y en a plusieurs dizaines qui traînent dans le centre d’Argenteuil en particulier dans les parages de la mairie.
         On ne voit vraiment pas l’intérêt de tout cela. En tout cas, il doit y en avoir une qui se frotte les mains. C’est l’entreprise auprès de laquelle ont été commandé ces panneaux qui doivent coûter « bonbon ».

Fête-banquet de Lutte ouvrière à Argenteuil le samedi 2 février prochain, une rencontre avec Nathalie ARTHAUD


Nathalie ARTHAUD parmi nous



Nathalie ARTHAUD prendra la parole (entrée libre) à 19 heures 45 salle Jean Vilar. Mais auparavant, elle rencontrera le public de notre fête de 18 à 19 heures dans la salle Pierre Dux. Il y a de quoi discuter, avec la situation nouvelle créée par la mobilisation depuis début novembre dernier des « Gilets jaunes ».
Cette rencontre est bien évidemment ouverte à tous. Comme le dit le titre de notre Éditorial de cette semaine : « Après avoir fait reculer Macron, faisons payer les grands patrons ! ». Réfléchissons ensemble pour voir comment s’y prendre.
 

Quant au banquet, réservez vite maintenant, 15 euros et 7 enfants de moins de 14 ans (chèques à mon ordre)





lundi 24 décembre 2018

Editorial des bulletins Lutte ouvrière d’entreprise de ce lundi 24 décembre


Après avoir fait reculer Macron, faisons payer les grands patrons !

Plus d’un mois après le début de la mobilisation des gilets jaunes, près de 40 000 personnes manifestaient à nouveau samedi 22 décembre. Les représentants du gouvernement se sont appuyés sur la baisse de la mobilisation et sur les démonstrations odieuses de quelques manifestants d’extrême droite pour affirmer que la contestation était terminée. Il n’y a plus que des factieux dans les rues, ont-ils répété, tandis que Macron, peut-être inspiré par son réveillon au milieu des missiles et des avions de chasse de l’armée française engagée au Tchad, affirmait que l’ordre devait maintenant être rétabli.

Quel que soit l’avenir du mouvement des gilets jaunes, il a permis l’expression de la colère qui traverse toute la société, contre l’effondrement du niveau de vie. Il a montré que c’est la mobilisation des classes populaires dans les rues qui a obligé le gouvernement à reculer et à faire des concessions. Macron et tous ses ministres, après avoir fait mine de découvrir la « souffrance », détaillent leurs mesures pour tenter de convaincre qu'ils y ont répondu. La ministre de la Santé Buzyn a même dit que le gouvernement et les gilets jaunes avaient le même objectif, assurant que l’augmentation de la prime d’activité et la défiscalisation des heures supplémentaires rendaient le travail payant.

La réalité, c’est que Macron et son gouvernement sont incapables de répondre à l’exigence de pouvoir vivre correctement de son travail. La classe capitaliste monopolise de plus en plus toute la richesse et il n’est pas question de lui imposer quoi que ce soit. Toutes les mesures du gouvernement consistent à prendre dans notre poche gauche ce qu’il reversera dans la droite, puisqu’elles sont toutes financées par l’argent public, sans rien prendre aux capitalistes.

« Nous avons été trop intelligents », a osé dire le chef des députés macronistes pour expliquer  la contestation de son gouvernement ! Ce mépris social, le monde du travail en a fait l’expérience. Il a mesuré le gouffre entre les classes populaires et les institutions censées les représenter. Certains mettent en avant la revendication d’un référendum d’initiative citoyenne, pour aller au-delà de la mobilisation pour le pouvoir d’achat et peser sur la direction de la société.

Il serait bien sûr nécessaire que les classes populaires se mêlent de ce qui se passe à la tête de l’État, au niveau du pouvoir. Mais un référendum, même d’initiative citoyenne, permettrait-il de « redonner le pouvoir au peuple » ?

Le fait que des politiciens, de l’extrême droite à la gauche, reprennent cette idée est significatif ! Il s’agit d’une diversion, faite pour désarmer ceux qui veulent contester le système. Même le gouvernement dit maintenant qu’il n’est pas contre. Macron n’est pas à une arnaque près ! Constatant la déconsidération des partis politiques bourgeois alternant au pouvoir, il a déjà servi le couplet du jeune dynamique qui fait « de la politique autrement ». Il a déjà enchaîné sur le boniment du « grand débat », alors pourquoi ne pas y ajouter des référendums ?

Si, demain, un référendum portant sur une question favorable au monde du travail obtenait une majorité de « oui », cela obligerait-il le grand patronat et le gouvernement à s’y plier ? Forts de leur argent, les capitalistes ont les moyens de ne pas respecter les lois ou de les contourner. La loi sur les 35 heures, par exemple, favorable en apparence aux travailleurs, a finalement servi aux capitalistes pour imposer la flexibilité et intensifier l’exploitation. Les capitalistes, qui dominent l’économie et font marcher toute la société suivant leurs intérêts immédiats, ne cèderont pas un pouce de cette domination sans combat.

Derrière la façade démocratique, l’appareil d’État est constitué d’une caste de hauts fonctionnaires, qui portent les intérêts de la bourgeoisie sans même être élus, échappant largement au contrôle des classes populaires.

Ce qui est vrai de l’État l’est encore plus des décisions des grandes entreprises ! Fermer une entreprise, licencier des centaines de travailleurs, est laissé au bon vouloir des capitalistes. Peu importent les conséquences sur la vie de milliers de familles, les villes ou les régions sinistrées : il s’agit de décisions protégées par le secret des affaires. La loi de l’argent est sacrée, et dévoiler les intentions d’une entreprise, aussi nocives soient-elles pour la société, est même puni par la loi !

Pour ne pas être condamné à subir des reculs successifs, c’est à la domination capitaliste sur la société que le monde du travail doit s’attaquer.  

Hyatt : Park Hyatt Vendôme : 87 jours de grève, la victoire !


87 jours d’une lutte courageuse et déterminée


Gilets jaunes, le mouvement continue


Vive la lutte des Gilets jaunes contre la fatalité

Il ne faut pas s’en étonner, mais les médias produits du capital et à son service mettent en avant des aspects discutables voire totalement condamnables de tel ou tel individu ou groupe minoritaire des Gilets jaunes. Rien d’étonnant de leur part. Voilà deux compte-rendu que vous ne trouverez pas dans leur prose… Et pour cause !

Plus de 2 000 gilets jaunes manifestent à Nancy !


Pendant deux heures les gilets jaunes ont sillonné les rues de Nancy

Samedi 22 décembre, à trois jours de Noël, les gilets jaunes ont fait leur plus grande manifestation à Nancy. Plus de 2 000 personnes, venues de l’agglomération, mais aussi des Vosges et de la Meuse, ont défilé pendant deux heures dans les rues au milieu de la foule des gens venus acheter leurs cadeaux. Il y avait toujours autant de détermination mais aussi beaucoup de fierté d’être là aussi nombreux.
Il y avait certes des drapeaux bleu-blanc-rouge et la Marseillaise chantée comme un chant de lutte. Le succès du slogan « Macron démission » suffisait à montrer que l’opération de contrition présidentielle et ses demi-concessions n’ont trompé personne. Les slogans « Les jeunes dans la galère, les vieux dans la misère, on n’en veut pas de cette société-là » et aussi « Il y en a ras-le-bol de ces guignols qui ferment les usines, les hôpitaux et les écoles » ont suscité de l’intérêt et ont été bien repris.
Des groupes de manifestants se sont séparés du cortège principal dont le trajet avait été prévu avec les autorités, si bien que les policiers ne savaient plus où donner du casque. Des premières échauffourées ont eu lieu aux abords du marché de Noël. Et, surtout, la situation s’est tendue lorsque la manifestation est arrivée face aux gendarmes mobiles qui entouraient la préfecture. Les affrontements ont duré deux heures dans la ville, au cours desquels 400 grenades lacrymogènes ont été lancées et dix personnes interpellées ! Il y a eu un peu de panique dans la ville mais pratiquement pas de dégradations, si bien que les courses de Noël ont vite repris leur cours…

Gilets jaunes Besançon, la mobilisation tient bon



Ce samedi 22 décembre au centre-ville de Besançon, pas loin de 1000 personnes se sont jointes à la manifestation des gilets jaunes.
Ils ne sont pas impressionnés, ni par le baratin gouvernemental, ni par les contrôles de police ou les lacrymogènes devenus la norme.
L’ambiance était aux retrouvailles après les différentes évacuations de ronds-points. Bien des discussions tournaient autour de la suite à donner. Comment entraîner de plus en plus de monde ? On n’est pas des pigeons, comment se contenter des miettes promises par Macron ? Comment se faire entendre ?
La contestation ne s’arrêtera pas, car comme tous s’accordent à dire : " qui sème la misère, récolte la colère - de cette société-là, on n’en veut pas !"

Impôts : faire payer plus… les plus pauvres !


L’idée d’une petite bourgeoise anti-ouvrière



La moitié des contribuables ne sont pas imposables faute d’avoir un revenu suffisant. Cela pose un problème à une député LREM, Bénédicte Peyrol. Elle a déclaré dans une interview souhaiter que tout le monde paye l'impôt sur le revenu « dès le premier euro », afin de renforcer le « lien avec l’État » a-t-elle ajouté.
Et quand cette députée a voté la suppression de l’ISF, c’était pour renforcer encore plus les liens de l’État… mais avec les plus riches !

Migrants : crimes d’État


Un sort des migrants qui ne cesse de se dégrader


Le Défenseur des droits, qui n’est pourtant pas un politicien proche des plus démunis, dénonce la dégradation de la situation sanitaire et sociale des migrants vivant dans des campements en France. Les migrants se trouvent « dans un état de dénuement extrême, dépourvus de tout abri et ayant comme première préoccupation celle de subvenir à leurs besoins vitaux : boire, se nourrir, se laver ».
Il souligne que, loin de s’améliorer, leur sort ne cesse de se dégrader à cause de la chasse organisée par les gouvernements, qui vont jusqu’à empêcher les associations de leur venir en aide.
De Chirac-Sarkozy à Hollande-Macron, les gouvernements poursuivent la même politique à l’égard des migrants, toujours aussi criminelle.