Vive la lutte des Gilets jaunes contre la fatalité
Plus de 2 000 gilets jaunes manifestent à
Nancy !
Pendant deux heures les gilets jaunes ont sillonné
les rues de Nancy
Samedi
22 décembre, à trois jours de Noël, les gilets jaunes ont fait leur plus grande
manifestation à Nancy. Plus de 2 000 personnes, venues de l’agglomération, mais
aussi des Vosges et de la Meuse, ont défilé pendant deux heures dans les rues
au milieu de la foule des gens venus acheter leurs cadeaux. Il y avait toujours
autant de détermination mais aussi beaucoup de fierté d’être là aussi nombreux.
Il y avait certes des drapeaux bleu-blanc-rouge et
la Marseillaise chantée comme un chant de lutte. Le succès du slogan
« Macron démission » suffisait à montrer que l’opération de
contrition présidentielle et ses demi-concessions n’ont trompé personne. Les slogans
« Les jeunes dans la galère, les vieux dans la misère, on n’en veut pas de
cette société-là » et aussi « Il y en a ras-le-bol de ces guignols
qui ferment les usines, les hôpitaux et les écoles » ont suscité de
l’intérêt et ont été bien repris.
Des groupes de manifestants se sont séparés du
cortège principal dont le trajet avait été prévu avec les autorités, si bien
que les policiers ne savaient plus où donner du casque. Des premières
échauffourées ont eu lieu aux abords du marché de Noël. Et, surtout, la
situation s’est tendue lorsque la manifestation est arrivée face aux gendarmes
mobiles qui entouraient la préfecture. Les affrontements ont duré deux heures
dans la ville, au cours desquels 400 grenades lacrymogènes ont été lancées et
dix personnes interpellées ! Il y a eu un peu de panique dans la ville
mais pratiquement pas de dégradations, si bien que les courses de Noël ont vite
repris leur cours…
Gilets jaunes Besançon, la mobilisation
tient bon
Ce samedi 22 décembre au
centre-ville de Besançon, pas loin de 1000 personnes se sont jointes à la
manifestation des gilets jaunes.
Ils ne
sont pas impressionnés, ni par le baratin gouvernemental, ni par les contrôles
de police ou les lacrymogènes devenus la norme.
L’ambiance
était aux retrouvailles après les différentes évacuations de ronds-points. Bien
des discussions tournaient autour de la suite à donner. Comment entraîner de
plus en plus de monde ? On n’est pas des pigeons, comment se contenter des
miettes promises par Macron ? Comment se faire entendre ?
La
contestation ne s’arrêtera pas, car comme tous s’accordent à dire : "
qui sème la misère, récolte la colère - de cette société-là, on n’en veut pas !"
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