mercredi 27 juin 2018

Argenteuil, associations dans l’attente pour organiser leur saison 2018-2019


Vraiment pas chic




Les associations argenteuillaises ne sont pas contentes. Elles attendent toujours la confirmation municipale des dates pour les évènements qu’elles préparent pour la prochaine saison 2018-2019 sur la Ville.
         Elles doivent s’engager auprès d’un certain nombre de prestataires et autres, et cela avant les vacances. Ces derniers ont également un planning à mettre sur pied et ont besoin de connaître des mois à l’avance les dates des évènements.
         Les associations ne comprennent pas ce retard d’autant plus que la décision de continuer à utiliser le complexe Jean Vilar a été prise maintenant il y a des semaines.
         On a promis à ces associations qu’elles auraient la réponse avant la fin du mois de juin, et quatre jours avant la fin de celui-ci, elles ne voient rien venir.
         Ce n’est pas samedi 30 juin, un jour de week-end qu’elles auront la réponse !
         C’est d’autant plus rageant qu’un conseiller municipal chargé de signer les réponses en avait, selon ses dires, déjà signé un certain nombre, il y a maintenant près de quinze jours.
         Ce n’est tout de même pas le service du courrier municipal qui a des ratés ?

mardi 26 juin 2018

Editorial des bulletins Lutte ouvrière d'entreprise :"Frontières fermées, migrants refoulés : s'opposer à la barbarie du capitalisme"


Frontières fermées, migrants refoulés : s'opposer à la barbarie du capitalisme

25/06/2018


Après l’Aquarius,  le Lifeline, navire d’une ONG allemande, est bloqué en mer avec 230 migrants secourus au large de la Libye. Les gouvernements italien et maltais refusent de le laisser accoster. Et la France, qui prétend donner des leçons de morale, se ferme tout autant. On assiste de nouveau à cette situation insupportable, où des femmes, des hommes et des enfants, après avoir traversé l’enfer, sont coincés aux portes de l’Europe.
En Italie, le ministre de l’Intérieur d’extrême droite, Salvini, utilise les migrants pour faire une démonstration de fermeté. Non sans ajouter des propositions dignes des lois raciales du régime fasciste de Mussolini, comme celle de ficher les Roms.
En France, Collomb reprend le langage de l’extrême droite et parle de « menace de submersion ». Il vante son action pour durcir les conditions d’accès à l’asile et, en parallèle, multiplier les expulsions.
Les demandeurs d’asile errent de campement provisoire en centre d’accueil saturé. Macron affirme pourtant que la France « a pris sa part » et menace de sanctions financières les pays de l’Est qui refusent d’accueillir des migrants. Comme si le fait que la France, cinquième puissance économique mondiale, concède l’asile à seulement quelques dizaines de milliers de réfugiés, lui donnait le droit de donner des leçons d’humanité aux gouvernements antimigrants de Hongrie ou de Pologne !
Les dirigeants européens n’ont que le mot « solidarité » à la bouche.  Une solidarité à l’image de la société qu’ils défendent ! C’est une série de calculs sordides, pour accorder l’asile à un minimum de migrants et en refouler le plus grand nombre, pour les parquer le plus loin possible de cette Europe des riches. Quitte à ce que la pauvreté s’ajoute à la pauvreté, comme au Niger, vers lequel des dizaines de milliers de migrants sont reconduits, ou au Liban, dont un habitant sur six est un réfugié.
Au sortir de la réunion européenne de dimanche, Macron a osé se féliciter d’avoir écarté les solutions contraires à « nos valeurs ». Mais ces grands démocrates sous-traitent depuis des années le rôle de gardes-frontières à des dictateurs et des bandes armées, au Soudan ou en Libye ! Ils y subventionnent l’implantation de camps où les migrants sont soumis à la torture, au viol, à l’esclavage. Du coup, la proposition de construire des camps de triage des migrants en Europe, dans les pays où ils arrivent, passerait pour humanitaire !
Le sort réservé aux migrants illustre la barbarie de cette société capitaliste. L’écrivain Roberto Saviano a écrit que d’ici un siècle, devant les centaines de corps au fond de la mer, on se demandera « quelle guerre s’est jouée là ? ».
Une partie des migrants qui perdent la vie dans ces traversées fuient effectivement des massacres derrière lesquels on retrouve la main des grandes puissances. D’autres fuient la misère. Et les dirigeants des pays riches osent justifier un tri entre les migrants qui ne veulent pas mourir sous leurs bombes et ceux qui refusent la misère que leur domination provoque !
Le capitalisme, c’est la guerre permanente, y compris sur le terrain économique, comme le rappelle la guerre commerciale que se livrent aujourd’hui les pays les plus développés. La concurrence exacerbée sur un marché rétréci entraîne ces tentations protectionnistes. Présenté aux travailleurs comme un moyen de protéger leurs intérêts, le protectionnisme attise une concurrence dont ils sont toujours victimes. Les taxes aux frontières se répercutent sur les prix des marchandises, et c’est la double peine pour le monde du travail ! Car on paie en tant que consommateurs et en tant que travailleurs, sommés d’être plus « compétitifs » pour faire face à la concurrence.
La guerre des capitalistes entre eux se fait sur l’exploitation des travailleurs et sur la peau de l’immense majorité de la population. Ne nous laissons pas entraîner dans une logique qui veut opposer entre elles les victimes de cette société folle !
Macron prétend qu’on ne peut pas accueillir toute la misère du monde, tout comme il prétend qu’on ne peut pas augmenter les salaires, garantir les emplois, embaucher dans les services publics utiles ou partir en retraite avec une pension décente. Nous sommes condamnés à cette logique, au nom des profits de la grande bourgeoisie.
Refuser la guerre entre pauvres, c’est refuser un avenir fait de plus d’exploitation, de plus d’oppression, pour nous, travailleurs des pays riches, comme pour les millions de personnes condamnées à l’exil.

Emploi : la précarité explose


Bientôt la généralisation du travail à la journée ?



L'an dernier 87 % des contrats de travail signés étaient des CDD. Ces CDD sont de plus en plus courts : leur durée moyenne a été divisée par 2 en 25 ans, pendant que la part de salariés en CDD doublait pour atteindre 12 % des actifs. En 2017, 8 CDD sur 10 ont duré moins d'un mois et 1 sur 3 une seule journée !
Les chiffres des statisticiens du ministère du Travail en disent bien plus long sur la réalité vécue par des millions de travailleurs que les bobards des gouvernants et de leurs supplétifs, économistes et commentateurs auto-proclamés.

Hier matin avec les travailleurs de Zébra

Enedis : grève efficace, grève qui arrête le service





La grève est l’arme des travailleurs !


Avec la grève, des agences d’Enedis sont toujours bloquées dans le Val d’Oise. Cela a des conséquences sur les mises en service des compteurs électriques, comme le vérifient actuellement des locataires qui emménagent dans les appartements de projets immobiliers achevés sur Argenteuil boulevard Jean Allemande. Quand ces habitants appellent Enedis, après 1 heure 30 d’attente, ils ont droit à une levée de bois vert… contre les grévistes. Un seul centre demeure ouvert en IDF pour gérer tous les appels. Quant à la mise en service des compteurs, les usagers attendront.
         Bref, la grève atteint son but, et il n’y a rien d’étonnant à cela, puisque la grève qui bloque la production ou l’activité est bien la force des travailleurs. 
      Maintenant, la seule solution pour tous est qu’Enedis cède sur les revendications des grévistes.

Un article de notre hebdomadaire rédigé le 20 juin dernier 

Enedis – GRDF : la lutte s’étend

20 Juin 2018

Depuis le 12 juin les électriciens d’Enedis et les gaziers de GRDF se relaient pour bloquer le site d’Anglet, dans les Pyrénées-Atlantiques.



                                                                    



Enedis est le nom de l’ex-ERDF depuis qu’il a été séparé de GRDF. Il gère la distribution de l’électricité, quel que soit le fournisseur, tandis que GRDF fait la même chose pour le gaz. Rien d’étonnant à ce que les employés qui naguère appartenaient à la même entreprise réagissent ensemble.
Le mouvement est parti lorsque les agents GRDF ont appris que la direction préparait un projet de restructuration qui conduirait à la suppression de 2 500 emplois d’ici à 2020, à la fermeture de 200 sites et avait même commencé à réfléchir à quelles carottes tendre aux salariés pour mieux les duper. C’est raté.
À Anglet, les camions d’intervention restent au dépôt. Le piquet à l’entrée ne les laisse sortir que pour les urgences de sécurité. Le 14 juin, ceux de Dax ont commencé à faire de même. Le mouvement, parti de Marseille il y a six semaines, ne cesse de s’étendre à travers tout le pays. Plus de 245 sites sont dans le mouvement pour l’instant, au moins 120 sont occupés ou bloqués.
À plusieurs reprises dans différents endroits, comme récemment à Orthez, les cheminots se sont unis aux gaziers et électriciens. Un encouragement qui n’est sans doute pas pour rien dans l’extension du mouvement.
Non seulement les gaziers et électriciens sont opposés à ce projet, mais au contraire ils réclament un véritable service public de distribution de l’énergie, des augmentations de salaire et l’embauche définitive dans leur entreprise des multiples intérimaires, apprentis, salariés précaires avec lesquels ils travaillent tous les jours.

                                     Correspondant LO (Lutte ouvrière n°2603)

Argenteuil et les promoteurs : des services publics qui très loin de suivre


Qui signe les permis de construire ?

Un panneau supplémentaire vient de faire son apparition à l’angle du boulevard Maurice Berteaux et du boulevard Jean Allemane. Il s’agit de la publicité pour un nouveau programme immobilier. En peu de temps, c’est le troisième du genre en route dans ce quartier sur boulevard Jean Allemane.
         On n’ose pas imaginer les conséquences que cela va induire dans les temps qui viennent sur les effectifs des écoles du secteur, Carnot et Brossolette !

         Cela ne friserait pas l’irresponsabilité ?

On nous informe

L’écrivaine Gaël Josse
Ce soir à 18 heures 30
A la librairie Le Presse Papier
Avec «Une longue impatience», Gaël Josse signe un roman d’une grande retenue et d’une humanité rare, un bouleversant portrait de femme secrète, généreuse et fière.
Le Presse Papier
28 avenue Gabriel Péri, 95100 Argenteuil


Migrants aussi utiles à la marche du monde


Des dictatures et de la misère… aux prisons




Une étude d'une équipe du CNRS (Centre national de la recherche scientifique) sur 15 pays d'Europe (dont la France) et sur 31 ans conclut que « les tendances sont très claires » : l'arrivée de migrants augmente la richesse et, bien loin d'augmenter le chômage, le diminue. Contrairement à ce que s'imaginent certains. Les migrants sont donc un bien pour ceux qui les reçoivent.
Mais les dirigeants européens veulent mettre en place des « centres fermés », c'est-à-dire des prisons, pour migrants, le long des côtes européennes. Les migrants fuiront donc la misère et des dictatures, pour découvrir les prisons des pays qui se prétendent civilisés.

lundi 25 juin 2018

Editorial des bulletins Lutte ouvrière d'entreprise de ce lundi 25 juin 2018 : "Frontières fermées, migrants refoulés : s'opposer à la barbarie du capitalisme"


Frontières fermées, migrants refoulés : s'opposer à la barbarie du capitalisme
25/06/2018 



Après l’Aquarius,  le Lifeline, navire d’une ONG allemande, est bloqué en mer avec 230 migrants secourus au large de la Libye. Les gouvernements italien et maltais refusent de le laisser accoster. Et la France, qui prétend donner des leçons de morale, se ferme tout autant. On assiste de nouveau à cette situation insupportable, où des femmes, des hommes et des enfants, après avoir traversé l’enfer, sont coincés aux portes de l’Europe.

En Italie, le ministre de l’Intérieur d’extrême droite, Salvini, utilise les migrants pour faire une démonstration de fermeté. Non sans ajouter des propositions dignes des lois raciales du régime fasciste de Mussolini, comme celle de ficher les Roms.

En France, Collomb reprend le langage de l’extrême droite et parle de « menace de submersion ». Il vante son action pour durcir les conditions d’accès à l’asile et, en parallèle, multiplier les expulsions.

Les demandeurs d’asile errent de campement provisoire en centre d’accueil saturé. Macron affirme pourtant que la France « a pris sa part » et menace de sanctions financières les pays de l’Est qui refusent d’accueillir des migrants. Comme si le fait que la France, cinquième puissance économique mondiale, concède l’asile à seulement quelques dizaines de milliers de réfugiés, lui donnait le droit de donner des leçons d’humanité aux gouvernements antimigrants de Hongrie ou de Pologne !

Les dirigeants européens n’ont que le mot « solidarité » à la bouche.  Une solidarité à l’image de la société qu’ils défendent ! C’est une série de calculs sordides, pour accorder l’asile à un minimum de migrants et en refouler le plus grand nombre, pour les parquer le plus loin possible de cette Europe des riches. Quitte à ce que la pauvreté s’ajoute à la pauvreté, comme au Niger, vers lequel des dizaines de milliers de migrants sont reconduits, ou au Liban, dont un habitant sur six est un réfugié.

Au sortir de la réunion européenne de dimanche, Macron a osé se féliciter d’avoir écarté les solutions contraires à « nos valeurs ». Mais ces grands démocrates sous-traitent depuis des années le rôle de gardes-frontières à des dictateurs et des bandes armées, au Soudan ou en Libye ! Ils y subventionnent l’implantation de camps où les migrants sont soumis à la torture, au viol, à l’esclavage. Du coup, la proposition de construire des camps de triage des migrants en Europe, dans les pays où ils arrivent, passerait pour humanitaire !
Le sort réservé aux migrants illustre la barbarie de cette société capitaliste. L’écrivain Roberto Saviano a écrit que d’ici un siècle, devant les centaines de corps au fond de la mer, on se demandera « quelle guerre s’est jouée là ? ».

Une partie des migrants qui perdent la vie dans ces traversées fuient effectivement des massacres derrière lesquels on retrouve la main des grandes puissances. D’autres fuient la misère. Et les dirigeants des pays riches osent justifier un tri entre les migrants qui ne veulent pas mourir sous leurs bombes et ceux qui refusent la misère que leur domination provoque !

Le capitalisme, c’est la guerre permanente, y compris sur le terrain économique, comme le rappelle la guerre commerciale que se livrent aujourd’hui les pays les plus développés. La concurrence exacerbée sur un marché rétréci entraîne ces tentations protectionnistes. Présenté aux travailleurs comme un moyen de protéger leurs intérêts, le protectionnisme attise une concurrence dont ils sont toujours victimes. Les taxes aux frontières se répercutent sur les prix des marchandises, et c’est la double peine pour le monde du travail ! Car on paie en tant que consommateurs et en tant que travailleurs, sommés d’être plus « compétitifs » pour faire face à la concurrence.

La guerre des capitalistes entre eux se fait sur l’exploitation des travailleurs et sur la peau de l’immense majorité de la population. Ne nous laissons pas entraîner dans une logique qui veut opposer entre elles les victimes de cette société folle !

Macron prétend qu’on ne peut pas accueillir toute la misère du monde, tout comme il prétend qu’on ne peut pas augmenter les salaires, garantir les emplois, embaucher dans les services publics utiles ou partir en retraite avec une pension décente. Nous sommes condamnés à cette logique, au nom des profits de la grande bourgeoisie.

Refuser la guerre entre pauvres, c’est refuser un avenir fait de plus d’exploitation, de plus d’oppression, pour nous, travailleurs des pays riches, comme pour les millions de personnes condamnées à l’exil.

François Pinault, l’inquiétude d’un grand patron : la crainte d’être demain emporté par la Révolution ?


Quand un grand patron se penche sur les « petites gens »



Le propriétaire du groupe de luxe Kering, François Pinault, a déclaré qu'Emmanuel Macron « ne comprend pas les petites gens ».
« J'ai peur qu'il mène la France vers un système qui oublie les plus modestes » a ajouté sans rire celui qui est un des plus riches milliardaires du pays. Cet ancien soutien de Chirac et de Hollande préfère, semble-t-il, des présidents moins provocants. Sans doute craint-il que les provocations perpétuelles de l'ancien banquier d'affaires déclenche la colère populaire. Une saine colère qui, en se généralisant, balayerait à la fois Macron et sa bande et du même coup les Pinault et consorts, ainsi que les politiciens qui les servent.