lundi 22 janvier 2018

Editorial des bulletins Lutte ouvrière d'entreprise de ce lundi 22 janvier 2018



Macron, à plat ventre devant les riches et dur envers les migrants

Macron a dit mener vis-à-vis des migrants une politique alliant « humanité » et « efficacité ». En fait, il agit contre les migrants comme il agit contre tous les travailleurs : avec l’hypocrisie et la hargne d’un fidèle serviteur des riches.
En ce qui concerne l’efficacité, on voit ce que le gouvernement veut dire. Les expulsions ont augmenté de 14 %. Dès que des campements de fortune apparaissent dans les grandes villes, ils sont aussitôt évacués et détruits, souvent avec brutalité, contrairement à ce que dit Macron. À Calais, à force de traquer les migrants, la police a réussi à les éparpiller tout le long de la côte.
Mais où est son « humanité » ? Des dizaines de migrants continuent de mourir chaque semaine, en tentant la traversée de la Méditerranée. On oblige ceux qui veulent passer la frontière franco-italienne à risquer leur vie en traversant les Alpes. À Paris et dans bien des grandes villes, les migrants dorment dans les rues parce que les centres d’hébergement manquent de place. Et à Calais, sur les 8 000 que comptait la « Jungle », ils ne seraient plus que 600, mais combien sont réduits à se terrer dans les bois ?
Si les migrants trouvent du réconfort, c’est auprès des associations et des particuliers qui leur apportent leur aide. Et ce, malgré les poursuites pour « délit de solidarité » qui se multiplient. Dans la population, nombreux sont ceux pour qui le mot « humanité » a encore un sens. Alors, gageons que loin d’intimider, la politique répressive de Macron rencontrera de plus en plus d’opposition.
Tout, dans la politique de Macron, est hypocrisie. Il assure qu’il est prêt à accorder l’asile à tous les réfugiés politiques, notamment à ceux qui sont à Calais. C’est un mensonge.
La plupart ayant laissé leurs empreintes en Grèce ou en Italie, ils tombent sous le coup des accords de Dublin et sont censés être expulsés dans ces pays. Cette situation absurde, qui fait que la France leur refuse le droit d’asile et les empêche de partir en Grande-Bretagne, va donc continuer.
Macron le sait si bien qu’il vient de renégocier les accords sordides du Touquet avec Theresa May et a obtenu une rallonge de 50 millions pour garder le contrôle frontalier britannique sur le territoire français.
Vis-à-vis des migrants dits économiques, Macron joue la fermeté. Mais là aussi, il s’agit de démagogie, d’autant plus cynique qu’il sait qu’il n’empêchera personne de venir. Il peut multiplier les expulsions et rendre la vie des migrants infernale, il ne les fera pas renoncer. Les pays riches attirent tous ceux qui n’ont pas d’avenir dans leurs pays pillés par les groupes capitalistes occidentaux.
Cette politique de plus en plus dure concerne tous les travailleurs car elle remet en cause un droit vital qui nous est commun : celui de circuler et de s’installer librement.
Pour les plus riches, circuler est une simple formalité administrative. Pour les plus pauvres, pour les travailleurs, c’est un droit essentiel, car aucun ne peut être assuré de trouver un travail dans sa région ou son pays d’origine et de pouvoir y faire vivre sa famille. Et il nous revient à tous de le défendre.
Collomb, le ministre de l’Intérieur, répète à l’envi qu’il est impossible d’accueillir les 100 000 demandeurs d’asile et les 85 000 personnes refoulées aux frontières. Mais 185 000 femmes et hommes, cela représente moins de 0,3 % de la population. Où est le problème de les accueillir ?
De Macron à Le Pen en passant par Collomb et Wauquiez, tous présentent les migrants comme un fardeau. Mais le vrai fardeau qui pèse sur les travailleurs est le parasitisme de la bourgeoisie.
S’il y a des assistés dans notre société, ce sont ces grandes familles bourgeoises qui sont entretenues, au premier sens du terme, par des armées de travailleurs. L’ONG Oxfam vient même d’annoncer que, l’an dernier, 82 % des richesses créées dans le monde ont été accaparées par 1 % des plus riches. Si la majorité du monde du travail, qui inclut les migrants d’hier et d’aujourd'hui, est maintenue dans les bas salaires, les petits boulots et le chômage, c’est parce que cette frange ultrariche de parasites dirige l’économie à son profit exclusif.
C’est pour servir cette classe sociale, faire diversion et diviser les exploités que tous les politiciens font des migrants « un problème ».
Alors, ne tombons pas dans le piège. Reconnaître les migrants comme des frères de classe et de combat, imposer la liberté de circuler et de s'installer, c'est l'intérêt commun de tous les travailleurs.



Argenteuil, Bezons, le banquet 2018 de Lutte ouvrière, une « lettre aux amis »


D Mariette

2 rue Rouquès

95100 Argenteuil


06.99.49.98.64.                                                                   Argenteuil le 22.1.18


Cher(e) ami(e), cher(e) camarade,

Nous connaissons tous la politique menée par Georges Mothron jusqu’à 2012 comme député mobilisé contre le monde du travail, et comme maire à nouveau depuis 2014. Nous savons maintenant qu’il entend la démocratie la plus élémentaire d’une façon toute particulière. Il vient de décider comme un tsar qu’il n’attribuerait pas à Lutte ouvrière-Argenteuil la location de la salle des fêtes Jean Vilar, pourtant encore propriété de tous les habitants. Vous lirez la Lettre ouverte ci-dessous. Mais nous ne nous laisserons pas intimider, et la fête annuelle de Lutte ouvrière aura bien lieu en 2018, certes à Bezons, mais elle aura lieu !
         Et la meilleure protestation que vous puissiez faire est de venir nous soutenir en participant à ce banquet qui doit, n’en déplaise au maire d’Argenteuil, connaître un succès comparable à celui qu’il a connu ces dernières années. Alors réservez maintenant vos places pour ce banquet du 10 février prochain !
Pour les camarades de Lutte Ouvrière d’Argenteuil,

                                                                              Salut et Fraternité,

                                                       Dominique MARIETTE


Lettre ouverte au maire d’Argenteuil, aux conseillères et conseillers municipaux, à la population de la commune,

Monsieur le maire d’Argenteuil,

Vous avez décidé d’empêcher le parti Lutte ouvrière d’organiser son banquet 2018 sur la commune, banquet qui se tient chaque année depuis 1989 et qui y réunit ces dernières années près de 600 personnes.
Rappel des faits : Comme régulièrement, nous vous avons envoyé en octobre 2016 une lettre de réservation pour ce banquet 2018. Nous n’avons jamais eu de réponse à ce courrier. Nous avons pu longtemps penser que les aléas concernant l’avenir de la salle des fêtes Jean Vilar et de la mise en place de la structure provisoire de remplacement expliquait le retard de réponse.
         Mais début décembre, nous apprenions par hasard que, la fin de l’utilisation de cette salle des fêtes étant reportée, une « fenêtre » s’ouvrait pour la tenue du banquet Lutte ouvrière. Nous apprenions qu’une date avait été fixée, et qu’il ne restait qu’à ce que vous l’entériniez.
         Deux jours avant le conseil municipal, nous rencontrant sur le marché Héloïse, vous me dîtes que cela dépendrait de notre attitude lors du conseil municipal qui devait avoir lieu le 19 décembre. Chacun pourra juger du niveau d’une telle condition relevant plus d’une salle de classe primaire que des rapports qui doivent avoir lieu entre édiles et habitants.
         Le lendemain, nous croisant à nouveau, à l’occasion du « repas des anciens », vous me dîtes que nous aurions une réponse avant la fin de l’année. Celle-ci est arrivée, nous sommes le 17 janvier, et cette réponse ne nous est, malgré votre engagement, jamais parvenue.
         Loin de toute démocratie élémentaire, votre décision relève d’une attitude autocratique. Vous croyez nous faire payer de cette façon nos opinions et nos actes militants, puisqu’à Lutte ouvrière nous considérons que nos opinions impliquent que nous les mettions en pratique. Que nous dérangions vos opinions et vos actes, chacun le comprendra aisément, mais la démocratie la plus élémentaire exige qu’au-delà de tout, une place soit laissée à chacun, au niveau de l’expression comme de l’action et de ses moyens. Cela s’appelle les « libertés fondamentales ».
         Nous espérons que vos colistiers ne vous suivront pas sur cette voie, et nous appelons par ailleurs les Argenteuillais à être juges de son caractère désastreux.
                                                 Avec mes salutations,
                                                                  Dominique MARIETTE

                                                                                           

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    Contact : 2 rue Rouquès 95100 Argenteuil – MDommarie@aol.com – 06 99 49 98 64

                                                                                                                                                                                  Impr. Sp. LO  le 22.01.18.






Fonctionnaires : salaires au recul programmé. Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière


Fonction publique : recul programmé des salaires

Afin de compenser la hausse de la CSG pour les salariés de la fonction publique comme il s’y était engagé, le gouvernement leur versera dès le mois de janvier une indemnité compensatrice, qu’ils soient fonctionnaires ou contractuels. Mais loin de garantir le maintien de leurs rémunérations, le système qu’il met en place programme au contraire leur recul dans les années à venir.
Comme pour le privé, le gouvernement a créé là une petite usine à gaz. La plupart des fonctionnaires bénéficieront eux aussi de la suppression de certaines cotisations. Ainsi les agents titulaires cesseront de payer la contribution exceptionnelle de solidarité de 1 %, assimilée à une cotisation chômage. Quant aux contractuels, nombreux dans toute la fonction publique, ils ne seront plus redevables de la cotisation maladie de 0,75 %. Mais comme cela ne suffisait pas pour compenser la hausse de la CSG, qui se monte à 1,7 %, le gouvernement a créé une prime dont le montant varie en fonction des catégories de personnel.
Le Premier ministre Édouard Philippe et le ministre chargé de la fonction publique, Gérald Darmanin, ont répété à de multiples occasions que la hausse de la CSG serait neutralisée. Mais ce n’est vrai que pendant deux ans. En effet, à partir de 2020, le montant de la prime sera gelé alors que le prélèvement de la CSG pourra continuer d’augmenter avec les salaires.
Après avoir décidé le gel du point d’indice qui détermine l’évolution des salaires et le rétablissement du jour de carence, après avoir programmé la suppression de 120 000 emplois pour les cinq ans à venir, le gouvernement continue ainsi de s’en prendre aux salariés de la fonction publique.

                                         Marc RÉMY (Lutte ouvrière n°2581)

Argenteuil, défense de Jean Vilar, Jean Vilar et Tartuffe


Plus que jamais, non au projet Héloïse !

 
Entrée de ville ? Non merci !

La lecture du dossier consacré dans le dernier numéro de L’Argenteuillais au « projet Héloïse » nous a amené à formuler les remarques suivantes :
« l’enseigne des Mousquetaires dont le magasin Intermarché de la rue du 8-mai-1945 enclavé et devenu trop petit » : les habitants du quartier ne le trouvent ni enclavé ni trop petit, mais à la mesure d’un quartier. Mais l’adjoint à l’urbanisme le connaît-il ?
« Parkings… ils sont inondables –comme ceux de Côté Seine : une précaution de sécurité pour l’écoulement des eaux en cas de montée des eaux… » : et si le parking envisagé et celui de Côté Seine sont sous les eaux, les voitures vont se garer où ? L’îlot Héloïse redevient une île ?
 Une seule ligne est consacrée sur les logements : « Logements : environ 140. Un chapitre détaillé dans quelques mois ». Sur ces logements et leurs implications, rien donc encore, c’est pourtant pour le promoteur, son cœur de projet. Rien, alors que tout cela est en train depuis près de deux ans maintenant (et officieusement depuis bien davantage).
« Crèche : chapitre à travailler mais principe acté ». Même remarque que précédemment. Qu’est qu’un « principe acté ». Ce qui compte c’est le « contrat signé ».
« Végétation : surface passant de 3780 à 11 000 m²… ». Question à nos lecteurs : qu’est-ce qui est préférable : la destruction d’arbres anciens (plus de 150 ans pour deux d’entre eux je crois) et d’un aspect de parc d’une part, certes à améliorer, ou de l’autre, des terrasses végétales et des centaines et des centaines de jeunes pousses ? En tout cas les trois photos anticipatrices  virtuelles qui illustrent le dossier ne présentent guère d’aspect arboré et même végétalisé…
« Printemps 2018 : début de l’enquête publique environnementale ». Oui, cela c’est bien. Mais :
« Eté 2018 : délivrance du permis de construire ». Ah bon, c’est décidé, il sera délivré à ce moment, même avant l’enquête publique et une nouvelle instruction d’un projet qui évolue de mois en mois… ?
« Nous sommes tous très attachés à l’espace Jean-Vilar (et à son aspect parc ? )… » dit l’adjoint à l’urbanisme. Il y a vu jouer Tartuffe dans une mise en scène de Jean Vilar ?
Et le bouquet :
« Donner une autre image de l’une des entrées principales de la ville, donnant envie d’y venir et de s’y arrêter » ;
« participer à la mise en valeur des berges de Seine, en permettant une réappropriation progressives de celles-ci par les habitants. Le projet prévoit une passerelle pour se rendre sur les berges ». Tiens, une passerelle, dernière nouvelle !
(A suivre, à propos de la dimension dite culturelle du projet, et sur la démocratie et le débat)

La Seine ces jours-ci à Paris, demain à Argenteuil ?

Péage urbain : chassez ces pauvres que je saurais voir


Solution anti pauvres


La ministre des Transports a déclaré que le gouvernement allait encourager les villes à mettre en place des péages urbains. Elle a justifié cette mesure par la nécessité de lutter contre la pollution.
Pour diminuer la circulation automobile et réduire la pollution qu’elle entraîne, on pourrait aussi développer les transports collectifs, les rendre gratuits, accessibles et confortables, pour que le plus grand nombre ait la possibilité de les utiliser.
Mais tout ça demande d’y consacrer des moyens. C’est tellement plus simple d’empêcher les plus pauvres d’utiliser leur voiture…

Pantouflage pour ancien premier ministre d’ennuyant et victime de la baisse des retraites


Pas de petite mangeoire

Jean-Pierre Raffarin, ancien premier ministre UMP de Chirac, vient d'être nommé administrateur du groupe capitaliste Pierre & Vacances. Ce groupe, qui possède des villages de vacances, a ouvert, en juin 2015, un Center Parcs dans le Nord du département de la Vienne. Ce projet avait été alors fortement soutenu – notamment grâce à l'argent public – par un politicien du crû, un certain... Jean-Pierre Raffarin, alors sénateur.
Les capitalistes savent être reconnaissants avec les politiciens qui les servent.
Il aurait pu aller aider aux Restos du coeur

dimanche 21 janvier 2018

Argenteuil, défense de Jean Vilar, après nous, le petit déluge sur la Seine


Un conte



Les lecteurs de L’Argenteuillais de cette semaine et de la tribune de la municipalité auront pu remarquer le caractère euphorique du contenu de celle-ci. Son titre aurait pu avec bonheur être remplacé par « tout va très bien madame la marquise ». Ce que racontent les édiles est à des années-lumière de ce que vivent les habitants.
         Dans le même numéro, dans l’encart « Les bords de Seine se renouvellent » (nous y reviendrons), un point a tout particulièrement retenu notre attention, celui où l’élu en charge de l’urbanisme écrit à propos de la salle de spectacle projetée : « Comme je l’ai indiqué en conseil municipal, la Ville veillera à ce qu’une offre en direction des associations soit maintenue, dans les mêmes conditions de plannings et de tarifs que celles pratiquées actuellement… ».
         « La Ville veillera » !  il faut apprécier ce verbe « veiller » qui n’engage strictement à rien. Le propriétaire décidera, et la Ville veillera, si le propriétaire est d’accord puisque c’est lui qui décide.
         On peut noter également la référence à « la Ville », la Ville et pas « la municipalité », et encore moins « je veillerai ».
         Au moins une chose réaliste dans ce qui ne relève pour le reste que du rêve. La municipalité actuelle et son adjoint à l’urbanisme ne se font aucune illusion sur leur avenir après 2020.


Et ça se prépare... malgré la censure du maire d'Argenteuil

Argenteuil : Lutte ouvrière, un tract : Lactalis, et non à la censure locale


Lutte ouvrière

Lactalis, irresponsable, à l'image du capitalisme

Après avoir contaminé des dizaines de bébés en France et dans le monde avec du lait à la salmonelle, le PDG de Lactalis a juré qu’il n’y avait eu « aucun manquement » dans son entreprise. Lactalis connaissait pourtant la présence de salmonelles dans son usine de Craon depuis août et l’a cachée aux autorités. Alors que les cas de bébés malades se multipliaient, elle a traîné les pieds pour rappeler ses produits. Gouvernement et médias insistent sur le culte du secret de Lactalis. Le scandale résulterait d’une situation exceptionnelle causée par un dirigeant très spécial.

Il est vrai qu’à la différence de beaucoup d’autres, son PDG, Emmanuel Besnier, 8ème fortune de France, ne faisait même pas semblant de jouer la transparence. Ainsi, il a toujours refusé de publier les comptes de son groupe, préférant payer une amende.

L’empereur qui domine le monde laitier avec 17 milliards de chiffre d’affaires, 246 sites de production dans 47 pays et 75 000 salariés, propriétaire de marques comme Lactel, Bridel, Salakis, La laitière, Président… appliquait la devise bien connue de certains milliardaires : « pour vivre heureux, vivons cachés ».

Ce groupe et son dirigeant sont bien à l’image des autres groupes capitalistes. Ce scandale met aussi en cause les enseignes de la grande distribution qui ont continué de vendre des lots devant être retirés de la vente. Et il n’est que le dernier en date de toute une série, de la vache folle aux moteurs truqués de Volkswagen, Renault et PSA en passant par le Médiator et les prothèses PIP.

C’est tout le système capitaliste qui est irresponsable car il a érigé le profit en dieu tout puissant, et, pour cacher cela, les groupes imposent le secret à tous les étages. Il y a les secrets de fabrication, les secrets comptables, le secret des affaires… Quant aux travailleurs qui constatent des manquements sanitaires dans leurs usines, ils sont menacés de licenciement s'ils les révèlent.

Ce secret sert surtout à cacher aux salariés ce que rapporte l’exploitation. Il sert à tromper le fisc. Il sert à tromper les consommateurs sur la marchandise. Il va à l’encontre des intérêts de toute la collectivité.

La seule façon d’empêcher de nuire les dirigeants de ce système irresponsable, ce sera de les soumettre au contrôle des salariés, des consommateurs et de la population.

Les salariés sont les mieux placés pour surveiller et dénoncer les agissements des dirigeants.

Pour la société tout entière, pour les intérêts des travailleurs, il est nécessaire de contester le sacro-saint respect de la propriété privée et de faire voler en éclats le secret dans les entreprises. 

Non à la censure ! Vive le banquet de Lutte ouvrière !
Depuis 1989, le maire d’Argenteuil, Georges Mothron, est le premier maire a refuser l’attribution d’une salle municipale pour l’organisation de notre banquet des amis de Lutte ouvrière qui rassemble chaque année des centaines d’habitants de la commune. C’est sa façon honteuse d’appliquer la démocratie. Il veut nous faire payer notre activité militante, en particulier notre engagement dans l’action contre la démolition de la salle Jean Vilar.
         Ce banquet aura néanmoins bien lieu, à Bezons cette fois, à la salle Aragon, dans les mêmes conditions que les années précédentes. Prix d’entrée pour cette fête qui commencera à 16 heures le 10 février : 15 euros pour les adultes, et 7 pour les enfants accompagnés.
         La meilleure façon de refuser la censure du maire d’Argenteuil est d’apporter votre soutien en participant au banquet de Lutte ouvrière. Réservation avec les coordonnés ci-dessous.