Plus que jamais, non au projet Héloïse !
La
lecture du dossier consacré dans le dernier numéro de L’Argenteuillais au « projet Héloïse » nous a amené à
formuler les remarques suivantes :
« l’enseigne des Mousquetaires dont le magasin
Intermarché de la rue du 8-mai-1945 enclavé et devenu trop petit » :
les habitants du quartier ne le trouvent ni enclavé ni trop petit, mais à la
mesure d’un quartier. Mais l’adjoint à l’urbanisme le connaît-il ?
« Parkings… ils sont inondables –comme ceux de Côté
Seine : une précaution de sécurité pour l’écoulement des eaux en cas de
montée des eaux… » : et si le parking envisagé et celui de Côté
Seine sont sous les eaux, les voitures vont se garer où ? L’îlot Héloïse
redevient une île ?
Une seule ligne est consacrée sur les
logements : « Logements : environ 140. Un
chapitre détaillé dans quelques mois ». Sur ces logements et leurs
implications, rien donc encore, c’est pourtant pour le promoteur, son cœur de
projet. Rien, alors que tout cela est en train depuis près de deux ans
maintenant (et officieusement depuis bien davantage).
« Crèche : chapitre à travailler mais principe
acté ». Même remarque que précédemment. Qu’est qu’un « principe
acté ». Ce qui compte c’est le « contrat signé ».
« Végétation : surface passant de 3780 à
11 000 m²… ». Question à nos lecteurs : qu’est-ce qui est
préférable : la destruction d’arbres anciens (plus de 150 ans pour deux
d’entre eux je crois) et d’un aspect de parc d’une part, certes à améliorer, ou
de l’autre, des terrasses végétales et des centaines et des centaines de jeunes
pousses ? En tout cas les trois photos anticipatrices virtuelles qui illustrent le
dossier ne présentent guère d’aspect arboré et même végétalisé…
« Printemps
2018 : début de l’enquête
publique environnementale ». Oui, cela c’est bien. Mais :
« Eté
2018 : délivrance du permis
de construire ». Ah bon, c’est décidé, il sera délivré à ce moment,
même avant l’enquête publique et une nouvelle instruction d’un projet qui
évolue de mois en mois… ?
« Nous sommes tous très attachés à l’espace
Jean-Vilar (et à son aspect parc ? )… » dit l’adjoint à
l’urbanisme. Il y a vu jouer Tartuffe dans une mise en scène de Jean
Vilar ?
Et le
bouquet :
« Donner une autre image de l’une des entrées
principales de la ville, donnant envie d’y venir et de s’y arrêter » ;
« participer à la mise en valeur des berges de Seine,
en permettant une réappropriation progressives de celles-ci par les habitants.
Le projet prévoit une passerelle pour se rendre sur les berges ».
Tiens, une passerelle, dernière nouvelle !
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