Des travailleurs municipaux en grève le 5 septembre
à Argenteuil contre les attaques de la municipalité, même si G. Mothron fait
mine de l’ignorer
Fiers de réagir
Nous étions un certain nombre à
être en grève ce lundi 5 septembre, et un groupe, certes plus restreint, à nous
retrouver devant l’hôtel de ville.
Nous avons eu raison de montrer,
dès la rentrée, notre colère.
Dans les services, cela ne pourra
pas durer longtemps comme cela. La municipalité et sa haute hiérarchie veulent
continuer à dégrader nos conditions de travail.
Attention, ainsi va la cruche à
l’eau qu’à la fin elle se casse. Lundi était un premier pas. Nous en sommes
fiers. Des pas, il y en aura d’autres, et d’ampleur croissante. À nous de les
préparer.
Chez
les ATSEMS des écoles maternelles
Pas des objets de foire
Dans des écoles, la municipalité
voulait nous prendre en photo, sans doute pour l’Argenteuillais et en vue de
comptes rendus sur la rentrée scolaire. En tout cas, dans deux écoles au moins,
nous avons unanimement refusé.
S’ils veulent nos photos, qu’ils
viennent le soir, après une journée de travail lorsque nous sommes épuisées, à
cause de leur politique à notre encontre qui, elle, n’est pas photogénique.
La
hiérarchie fait la tournée des popotes. Elle veut prendre les ATSEMS en photo…
La colonie de vacances
Pour faire le tour des écoles, un
minibus avait été prévu pour … et quelques autres.
Comme ils étaient mignons.
Ce qui serait sympa c’est que ce
minibus continue à tourner pour nous mener tous les jours sur nos lieux de
travail lorsqu’ils sont excentrés : centre technique, DTSA, écoles…
Le maire veut détruire le lieu où ils travaillent.
Les travailleurs ne sont pas au courant…
Jean-Vilar : Pièce… rapportée
peut-être !
Le maire prévoit à marche forcée
de liquider le complexe Jean Vilar.
On sait bien que de la coupe aux
lèvres, il y a loin. Mais pourquoi tout de même, l’équipe qui y travaille,
parmi les premiers intéressés, n’est toujours pas au courant ?
A
l’hôtel de ville, de la « location » qui coûte, bonjour les
dépenses !
Un bonbon salé en quelque sorte
Il a fallu qu’au lieu d’installer
un vrai système pérenne de climatisation, celui-ci soit loué pour les mois
d’été !
Louer ce genre de matériel, cela
coûte bonbon et la note est salée. Le climat serait à nouveau à certaines
grandes dépenses ?
Dans
les grandes occasions, plus d’obstacle à la dépense…
Froome et Bardet n’en sont
toujours pas revenus
On ne dira plus que les rues de
la Ville ne peuvent pas être propres.
Le 24 juillet dernier, le jour du
passage du Tour de France à Argenteuil, on a vu les nettoyeuses passer et
repasser, et re-re-re-passer dans les rues que les coureurs devaient emprunter.
D’habitude, c’est plutôt un seul
petit tour, certes bien fait, et puis s’en va !
Le
maire a choisi d’être maire. A nos âges, c’est fatigant. Mais « être maire
ou pas » that is the question…
Il l’a tout de même voulu, alors
qu’il assume !
Ce jour-là, une de nos collègues
en arrêt longue maladie suite à un grave souci de santé croise le maire. Elle
veut lui exposer son litige concernant un problème de reliquat de congés. Mais
le maire lui répond que « c’est dimanche », sous-entendant que dimanche c’est
jour de repos.
S’il veut avoir son dimanche,
pourquoi diantre s’obstine-t-il à vouloir être maire d’une ville de 105 000
habitants ?
Trop fatiguant
Le maire a une drôle de
conception de l’échange avec les organisations syndicales.
Lors de la dernière réunion avec
les responsables de la CGT à propos du préavis actuel de grève, il les a laissés
en plan au bout de quatre minutes chrono !
Sa puissance de travail en
est-elle réduite à ce point-là ?
Et
il est encore temps pour qu’il se mette au courant…
Besoin de formation continue
Par la même occasion, il lui a
dit qu’il ne s’y connaissait pas trop dans les méandres de la réglementation de
la fonction publique territoriale !
On lui accorde que nous l’avions
déjà remarqué.
Il peut toujours faire de
Légifrance le livre de sa table de chevet !
La
municipalité a organisé un hommage à « son » directeur général des
services décédé en août. Elle n’est pas contente que des travailleurs
municipaux de s’y soient pas associé…
Deux camps opposés
La municipalité a rendu un
vibrant hommage au DGS. C’était non seulement son droit mais cet acte de
gratitude envers l’un des siens était dans la logique des choses.
Nous, nous n’oublions pas les
centaines de licenciements opérés, l’allongement du temps de travail, la dégradation
des conditions de travail et de l’ambiance dans les services, et l’on en passe.
À chacun ses intérêts et ses
héros.
Début
août, un incendie s’est déclaré à l’hôtel de ville. Heureusement, plus de peur
que de mal. On peut maintenant en rire, et résoudre les manquements…
Chat la fout mal
L’incendie qui a eu lieu à la
mairie il y a quelques semaines aurait été dû à la présence d’un… chat !
On s’étonne, mais que font
incognito les chats dans la mairie ?
Ils ne peuvent pas passer le
portique de sécurité comme tout le monde ?
Priorité des priorités
Plus de peur que de mal,
heureusement, mais cet incendie a tout de même donné lieu à une sacrée pagaille
: alarme défaillante, organisation de l’évacuation aux abonnées absentes,
comptage des effectifs aléatoires…
Les avoinées ont été distribuées
aux responsables ? Ils ont eu le feu aux fesses ?
On attend les mesures concrètes.
Une
obsession de la municipalité. Comment faire faire autant ou plus de travail
avec des effectifs en moins. Une voie : la restructuration…
Alchimistes
Comment faire plus avec le même
nombre de travailleurs, voire moins ?
C’est la question qui obsède la
hiérarchie.
La fusion des services des
espaces verts, du nettoyage, de la voirie sous une même direction est ainsi
dans l’air.
Pour nous, 1+1+1 =3. Eux rêvent
que cela fasse bien plus de travail mais avec beaucoup moins d’effectifs.
Ils croient peut-être aux
miracles. Pas nous.