jeudi 8 septembre 2016

Migrants à Paris : ville lumière, ville très sombre


Il faut changer le monde


Retour en voiture de Paris hier au soit, à 21 heures 30, Jaurès, Stalingrad, en longeant le métro aérien. Partout, sous celui-ci, pour s’abriter de la pluie possible, dans l’ombre, des centaines et des centaines de matelas, des hommes, des femmes, des enfants, des familles. Ceux que l’on appelle « les migrants », et qui ont fui les zones de combat du Moyen-Orient, d’Asie et d’Afrique.

         Une vision intenable. Une réalité qui l’est encore davantage.

         Comment accepter qu’une société aux possibilités si lumineuses puisse continuer à l’échelle planétaire à engendrer une réalité si sombre.

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